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Parc Jacques Depelsenaire

Le parc Jacques Depelsenaire est situé à Charleroi, en Belgique. Il a été aménagé sur l'ancienne plaine des manœuvres[1].

Parc Jacques Depelsenaire
Image illustrative de l’article Parc Jacques Depelsenaire
GĂ©ographie
Pays Belgique
Commune Charleroi
Quartier Ville-Haute
Altitude 135 m
Superficie 72 ha
Caractéristiques
Essences Séquoia, hêtre pourpre, chêne d'Amérique
Localisation
CoordonnĂ©es 50° 24′ 46″ nord, 4° 26′ 59″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Charleroi
(Voir situation sur carte : Charleroi)
Parc Jacques Depelsenaire
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Parc Jacques Depelsenaire

Appellation

Le parc a été nommé de la sorte en hommage à Jacques Depelsenaire, architecte ayant conçu bon nombre de bâtiments publics de la ville de Charleroi[2].

L’ensemble des espaces verts contigus au Palais de justice de Charleroi et à son extension (le Palais du verre) étaient répartis en squares d’appellations diverses : square Napoléon, square Marie Popelin, square du deuxième chasseur. Ces espaces ont été regroupés sous une dénomination commune : le Parc Jacques Depelsenaire, dont l’inauguration a eu lieu le 4 mars 2015[2] - [3].

Histoire et aménagements

Le parc, d’une superficie de 72 ares[4], est situé sur le même espace que le Palais de Justice et le Palais du verre (ancien Institut du verre) ; il a initialement été dessiné par Jacques Depelsenaire dans le cadre de la construction du Palais de Justice, entre 1959 et 1963.

En 2006, il fait l’objet d’une opération conjointe de sécurisation entre la Ville de Charleroi, la Régie des bâtiments, propriétaire d’une grande partie du sol, et l’Administration de la Justice[5]; les espèces buissonneuses ont été supprimées pour être remplacées progressivement par des espèces feuillues à hautes tiges.

En 2011, la partie supérieure du parc autour du Palais du verre a été redessinée par les architectes Jean-Pierre Hernalsteens et Philippe Mousset, incluant l’aménagement d’un bassin débordant[2].

Depuis, la Ville densifie les plantations en arbres à hautes tiges, fastigiés ou en couronne, et elle remplace certains espaces de pelouses par des prairies fleuries[6].

Parmi les essences d'arbres adultes, l'on note deux sĂ©quoias, des hĂŞtres pourpres, un chĂŞne d`AmĂ©rique, des sapins bleus, des robiniers, du tilleul et du charme. Pour renforcer l'aspect naturel et dĂ©coratif du parc, de nouvelles essences ont Ă©tĂ© plantĂ©es telles que des Gingko biloba, Paulownia, micocouliers, Gleditsia triacanthos, un noyer noir, des chĂŞnes  fastigiĂ©s, des Ă©rables, etc.

Monuments

Plusieurs statues et monuments sont visibles dans le parc :

Totor et Tutur, deux lions réalisés en 1882 par Antoine-Félix Bouré, initialement situés à l'entrée de l'ancien palais de justice au boulevard Audent[7].

Dans la cour intérieure, deux sculptures cyclopéennes de Michel Stiévenart, édifiées en même temps que le Palais de Justice, sorte de version moderne de Totor et Tutur.

Émergeant de l`eau du bassin, une sculpture de Jean-François Diord en hommage à Georges Lemaître, inaugurée en 2015.

De l'autre côté du Palais du verre, une œuvre de Boris Tellegen installée en 2014 dans le cadre de Asphalte#1, biennale d'art urbain[8].

Entre les deux palais, un monument au Roi Albert Ier.

Voir aussi

Bibliographie

Notes et références

  1. « Un espace vert carolo porte désormais le nom de Parc Jacques Depelsenaire », sur RTBF Info (consulté le )
  2. « L'architecte Jacques Depelsenaire retrouve son Central Park | Charleroi », sur www.charleroi.be (consulté le )
  3. « charleroi-decouverte.be | 2015-03-04 - Inauguration du Parc Jacques Depelsenaire », sur www.charleroi-decouverte.be (consulté le )
  4. « Nature en ville » [PDF], sur Ville de Charleroi (consulté le )
  5. « "Appelez-le Jacques Depelsenaire " », La Libre,‎ (lire en ligne [PDF])
  6. « "Parc Depelsenaire, la nouvelle prairie fleurie va vous enchanter" », Charleroi magazine,‎ juin - juillet 2022., page 11 (lire en ligne)
  7. « Totor et Tutur » [PDF] (consulté le )
  8. « Sculpture » [PDF], sur Régie des bâtiments (consulté le )
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