c'est-à-dire que la longueur d'onde se transforme de la façon mentionnée ci-haut () , et la fréquence (c'est l'effet Doppler non-relativiste).
Le problème est le suivant : L'imposition de la covariance de la théorie implique qu'on doit avoir, en particulier :
ce qui n'est bien sûr pas respecté pour toute transformation de Galilée non triviale (avec ).
Solution au "paradoxe"
L'erreur était de supposer que . Ceci est vrai pour une onde classique, mais ne tient plus dans un cadre quantique. En effet, les représentations en mécanique quantique non-relativiste (covariante de Galilée) sont des représentations projectives. Elles obéissent donc à l'équation suivante :
Pour une onde générale normalisée, :
Et ainsi, on comprend qu'une onde en mécanique quantique, contrairement à une onde classique, voit sa fréquence et sa longueur d'onde modifiées sous une transformation de Galilée pure.
Il n'y a donc pas de vrai paradoxe.
Liens externes
(en) J.‐M. Lévy‐Leblond, « Quantum fact and classical fiction: Clarifying Landé’s pseudo‐paradox », American Journal of Physics, , p. 1130
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.