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Palais royal de Carditello

Le palais royal de Carditello (Reale tenuta di Carditello en italien), est une maison de maître qui se trouve à San Tammaro, dans la province de Caserte, dans la région Campanie en Italie.

Palais royal de Carditello
Image illustrative de l’article Palais royal de Carditello
La façade de la reggia di Carditello
Nom local Reggia di Carditello ou Reale tenuta di Carditello
PĂ©riode ou style NĂ©o-classicisme
Architecte Francesco Collecini (it)
Propriétaire initial Maison de Bourbon-Siciles
Destination initiale RĂ©sidence royale
Propriétaire actuel République italienne
CoordonnĂ©es 41° 03′ 42″ nord, 14° 11′ 24″ est
Pays Drapeau de l'Italie Italie
RĂ©gion historique Campanie
Subdivision administrative RĂ©gion
Commune San Tammaro
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Palais royal de Carditello
Site web www.fondazionecarditello.org/website

Il a appartenu aux Bourbons des Deux-Siciles. Depuis , la propriété est gérée par le pôle muséal de Campanie.

Description

La propriété de Carditello occupe une vaste portion, en partie marécageuse, de la plaine délimitée au nord par le fleuve Volturno, à l'est par le mont Tifata (it), au sud par l'ancien fleuve Clanio, de nos jours Regi Lagni (it), et à l'ouest par la mer Tyrrhénienne. Elle se trouve à environ km à l'ouest des maisons de San Tammaro, à mi-chemin entre Naples et Caserte.

Il s'agit d'un complexe bâti sobre et élégant de style néoclassique.

En 2016, le palais est fermé pour restauration.

Historique[1]

Le nom de Carditello vient de Carduetum, cardueti, car le lieu était infesté de chardons.

La Reggia di Carditello était au départ destinée à Charles III comme lieu pour la chasse et l'élevage de chevaux.

Elle a Ă©tĂ© transformĂ©e par volontĂ© de Ferdinand Ier en ferme modèle pour la culture du blĂ© et l'Ă©levage de chevaux et de bovins. Elle accueillait ainsi une exploitation agricole dynamique, bien conçue dans les infrastructures des bâtiments, et bien organisĂ©e. Elle Ă©tait immergĂ©e dans une vaste propriĂ©tĂ© composĂ©e de bois, de prĂ©s et de terres arables, sur une surface d'environ 6 305 muids de Capoue (moggia capuane), soit environ 2 100 hectares.

Carditello Ă©tait qualifiĂ© de « dĂ©lice royal Â» (Reale Delizia) car, en plus de sa fonction de ferme, il offrait un sĂ©jour agrĂ©able au roi et Ă  sa cour, grâce aux parties de chasse permises par les nombreux bois riches en gibier.

Le bâtiment a été construit par l'architecte Francesco Collecini (it), élève et collaborateur de Luigi Vanvitelli. La place, de forme circulaire, est enjolivée de fontaines, d'obélisques et d'un petit temple circulaire. Elle servait de manège pour les chevaux.

En 1920, les immeubles et l'ameublement passèrent des domaines de l'État Ă  une Ĺ“uvre d'aide aux anciens combattants de la Première Guerre mondiale, l'Opera Nazionale Combattenti (it). Les 1 hectares de la propriĂ©tĂ© d'alors sont divisĂ©s en lots et vendus, Ă  l'exception du bâtiment central et de 15 hectares alentour. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils sont occupĂ©s par les troupes allemandes, puis par les troupes amĂ©ricaines. Après-guerre, ils intègrent le patrimoine du Consortium gĂ©nĂ©ral de bonification du bassin infĂ©rieur du Volturno[1].

Le , le tribunal di Santa Maria Capua Vetere dĂ©cide de la vente du complexe monumental pour le prix de dĂ©part de 1 euro. De 2011 Ă  2013, la Regia est surveillĂ©e par un volontaire, Tommaso Cestrone, qui se bat en mĂŞme temps pour que les pouvoirs publics rachètent l'ensemble. SurnommĂ© l'« ange de Carditello Â», il y meurt la nuit de NoĂ«l 2013[2]. Cette histoire est racontĂ©e dans le film Bella e perduta de Pietro Marcello. En 2014, le complexe passe effectivement entre les mains du Ministère des Biens et ActivitĂ©s culturels et du Tourisme[3].

Galerie

  • Parc
    Parc
  • Grand escalier
    Grand escalier
  • Plafond du salon
    Plafond du salon
  • Salle dĂ©corĂ©e de fresques
    Salle décorée de fresques
  • ObĂ©lisque devant la façade
    Obélisque devant la façade
  • Fresque
    Fresque
  • Gazebo dans le parc
    Gazebo dans le parc

Notes et références

  1. (it) « La Reggia di Carditello acquistata dallo Stato », Lettera 43,‎ (lire en ligne)
  2. (it) « Tommaso Cestrone, l'angelo di Carditello, è morto. Da due anni si prendeva cura gratis della Reggia borbonica », Huffington Post,‎ (lire en ligne)
  3. (it) Gian Antonio Stella, « La Reggia dei Borbone appartiene agli Italiani. La villa di Carditello ora è proprietà dello Stato », Il Corriere,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • (it) Ettore Ventrella et Roberta Ventrella, Reali Delizie. Itinerario Storico-Artistico in Campania Felix, Caserte, Ventrella Edizioni, , 504 p. (ISBN 978-88-908389-9-6)
  • (it) Nadia Verdile, La Reggia di Carditello. Tre secoli di fasti e feste, furti e aste, angeli e resurrezioni, Caserte, Ventrella Edizioni, , 223 p. (ISBN 978-88-908389-8-9)
  • (it) Maria Carmela Masi, La ricostruzione della quadreria del Real Casino di Carditello. Il trionfo della natura morta nel Settecento in Carditello Ritrovato : Siti Reali e territorio n. 2 e 3 : storia restauro valorizzazione, Rome, Artemide, , 159 p. (ISBN 978-88-7575-162-3)

Articles connexes

Liens externes

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