Accueil🇫🇷Chercher

Palais du Vieux-Nice

De nombreux bâtiments, de toute époque et tout style sont appelés palais à Nice. En particulier on parle des palais du Vieux-Nice comme on parle des hôtels du Marais à Paris.

Le palais CaĂŻs de Pierlas dans le Vieux-Nice

Ces « palais » avaient souvent une fonction double :

  • procurer une demeure Ă  une famille noble qui se rĂ©servait le premier Ă©tage (un Ă©ventuel entresol ne comptant pas comme un Ă©tage),
  • servir d'immeuble de rapport comportant de nombreux appartements sous les combles ou donnant sur un salestre.

Liste des palais du Vieux-Nice par rues

Les principaux palais du Vieux-Nice sont listés ci-après par ordre alphabétique des rues :

  • 15 rue Alexandre Mari : Palais HĂ©raud ou Palais HĂ©raud-Vintimille. Le palais passa par mariage Ă  la famille MalaussĂ©na (celle de François MalaussĂ©na dernier syndic sarde et premier maire français en 1860) puis, par hĂ©ritage, Ă  la famille Raiberti (celle de Flaminius Raiberti, premier Niçois Ă  devenir ministre après 1860).
  • 12 rue BenoĂ®t Bunico : on est dans l'ancien ghetto ; appartint Ă  la famille Trèves.
  • 27 rue BenoĂ®t Bunico
  • 31 rue BenoĂ®t Bunico : appartint aux De Constantin
  • 1 place Charles-FĂ©lix : palais CaĂŻs de Pierlas, appartenait Ă  la famille du mĂŞme nom après avoir Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de la famille Ribotti jusqu’à environ 1782. Le peintre Henri Matisse a habitĂ© quelques annĂ©es au troisième Ă©tage du bâtiment[1].
  • 7 rue du Collet : appartint Ă  Pierre Gioffredo
  • 15 rue Droite : Palais Lascaris qui est le plus connu des palais du Vieux-Nice ; appartint aux Lascaris-Vintimille de Castellar (fiefs Ă  Vintimille et Castellar).
  • 38 Ă  42 rue Droite, 1 et 3 rue du Château, 2 et 4 rue du Malonat : Palais des GallĂ©an de Châteauneuf.
  • 8 rue du JĂ©sus
  • 2 rue Jules Gilly
  • 3 et 5 rue Jules Gilly. Inscription Pax cum amicis, bellum cum vitiis : Paix aux amis, guerre aux vices.
  • 1 place du Palais : palais des Torrini, comtes de Fougassières (près de l'EstĂ©ron). Le bâtiment a la forme d'un L : Ă  la place d'une ancienne cour ou jardin se trouvent des commerces occupant un simple rez-de-chaussĂ©e parmi lesquels le restaurant niçois oĂą Jacques MĂ©decin eut ses habitudes. Dans le plan cadastral de 1812, l'actuelle place du Palais est nommĂ©e place ImpĂ©riale (elle a portĂ© aussi le nom de place Saint-Dominique) : dans l'Ă®lot 18 les deux ailes du palais forment les parcelles 504 et 503, et l'emplacement de la cour la parcelle 503 bis.
  • 2 rue de la Poissonnerie
  • 5 et 7 rue de la PrĂ©fecture : « palais d’York », palais des comtes de Cessole (ce fief est en Italie), famille Spitalieri de Cessole ; devint l’HĂ´tel d’York au XIXe siècle. Il s'agit bien d'un palais unique mĂŞme si la partie correspondant au n°5 a fait l'objet d'une surĂ©lĂ©vation. Dans le plan cadastral de 1812 le palais fait face Ă  la place ImpĂ©riale : dans l'Ă®lot 98, le n°5 correspond Ă  la parcelle 280 et le n°7 Ă  la parcelle 283.
  • 15 rue de la PrĂ©fecture et 7 rue Saint-Vincent : palais des CaĂŻs de Gilette (on Ă©crit aussi Cays de Gilette pour les distinguer des CaĂŻs de Pierlas : fiefs respectifs Ă  Gilette et Pierlas). Pour bâtir ce palais, on commença Ă  regrouper des parcelles Ă  partir de 1782 : la chapelle des pĂ©nitents bleus fut ainsi transfĂ©rĂ©e Ă  l'actuelle place Garibaldi. Durant la RĂ©volution française, le palais fut pillĂ©, confisquĂ© et endommagĂ©. Parcelle 296 de l'Ă®lot 85 dans le plan cadastral de 1812 oĂą la rue ImpĂ©riale correspond Ă  la section centrale de l'actuelle rue de la PrĂ©fecture. Uti Parta ita manet (Elle subsiste telle qu'elle est nĂ©e) est inscrit au-dessus de l'entrĂ©e ce qui se rapporte Ă  la maison et n'est donc pas la devise des Caravadossi d'Aspremont (fief Ă  Aspremont) qui possĂ©dèrent ce palais Ă  la fin du XIXe siècle.
  • 16 rue de la PrĂ©fecture
  • 18 rue de la PrĂ©fecture
  • 19 rue de la PrĂ©fecture : palais des Ricci des Ferres (Les Ferres sont une commune près de l'EstĂ©ron)
  • 3 rue Raoul Bosio (anciennement rue de la Terrasse) : palais de ClĂ©ment Corvesi. La famille Corvesi ou Corvesi de Gorbi (fief Ă  Gorbio) est originaire de Sospel. Mairie Annexe CorvĂ©sy (les scribes municipaux ont choisi cette graphie) depuis son rachat en 1937.
    • 1793 : le palais est confisquĂ© Ă  ClĂ©ment Corvesi, comte de Gorbio et premier prĂ©sident du SĂ©nat de Nice au titre de bien d'Ă©migrĂ©.
    • DĂ©but du XIXe siècle : le palais devient l'hĂ´tel des Étrangers cĂ©lèbre pour son jardin intĂ©rieur.
    • 1937 : devient une annexe de la mairie. Le jardin devient une halle puis on y construit une Ă©cole (le groupe scolaire NikaĂŻa) et un parking (le parking CorvĂ©sy).
  • 2 rue Saint François de Paule : palais des Ongran de Saint-Sauveur comtes de Fiano (on Ă©crit aussi Hongran), famille dont l'origine et le fief sont Ă  Saint-Sauveur-sur-TinĂ©e. Le terrain a Ă©tĂ© acquis en 1730.
  • 3 rue Sainte RĂ©parate : ancien palais Ă©piscopal.
  • 5 cours Saleya : palais d'Annibal Grimaldi, dernier comte de Beuil. Des plafonds dĂ©corĂ©s au deuxième Ă©tage se laissent apercevoir de la rue.
  • 1 place Vieille : appartint aux CaĂŻs de Gilette au XVIIe siècle avant leur installation au 15 rue de la PrĂ©fecture.

Annexes

Lien interne

Bibliographie

  • Jacques Moulinier et Catherine Ungar, Maisons et Palais du Vieux-Nice, Institut d'Études Niçoises, 181 pages, 1993, (ISBN 2-950-4257-3-9)
  • HervĂ© Barelli, Vieux-Nice : guide historique et architectural, 125 pages, 1997, Serre Ă©diteur, Nice, (ISBN 2-86410-256-0)

Notes et références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.