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Palais Vrints zu Falkenstein

Le palais Vrints zu Falkenstein (également appelé palais Falkenstein) est un palais de Vienne situé dans le quartier de Wieden. Il a été construit pour la famille Vrints et est le siège de l'ambassade de Grèce depuis 1921.

Palais Vrints zu Falkenstein
Présentation
Type
Fondation
Architectes
Ludwig Richter (d), Alois Schumacher (d), Dimitris Manikas (d) (redéveloppement) ()
Propriétaires
Maximilian von Vrints zu Falkenstein (d) (-), Grèce (depuis )
Usage
Ambassade de Grèce en Autriche (d)
Localisation
Adresse
Coordonnées
48° 11′ 48″ N, 16° 22′ 19″ E
Carte
Palais Vrints zu Falkenstein

Histoire

En 1887-89, la famille Vrints Falkenstein fait construire et équiper le palais Vrints zu Falkenstein par Ludwig Richter et Alois Schumacher[1]. En 1905, le palais passa à la famille von Redlich et en 1921 à l'État grec. L'ambassade de Grèce en Autriche est installée ici depuis lors. Marie Bonaparte séjourne à l'ambassade de Grèce en 1938 et prépare à partir de là l'évasion de Sigmund Freud de Vienne [2].

Architecture

Les architectes Ludwig Richter et Alois Schumacher ont choisi une façade classique, caractérisée par des colonnes, et comportant des faucons, les oiseaux héraldiques des Falkenstein. Parmi les trois statues féminines au-dessus, celle du milieu représente la déesse de la victoire Niké.

En 1992-1993, les détails structurels de la façade ont été reconstruits et les bains ont été rénovés sur la base de modèles historiques. Les travaux ont été supervisés par Dimitris Manikas [3].

Le palais Vrints zu Falkenstein est cité comme l'un des aménagements intérieurs les plus splendides et raffinés de l'historicisme néobaroque viennois.

Liens web

Littérature

  • Nina Nemetschke, Georg J. Kugler: Lexique de l'art et de la culture viennoise. Ueberreuter, Vienne 1990, (ISBN 3-8000-3345-3).

Références

  1. Vrints von Treuenfeld, Freiherren und Grafen. In: Ernst Heinrich Kneschke: Neues allgemeines deutsches Adels-Lexicon. Band 9: Steinhaus – Zwierlein. Voigt, Leipzig 1870, p. 421 ff. – Text online.
  2. Eva Gesine Baur: Freuds Wien. Eine Spurensuche. Beck, Munich, 2008, (ISBN 978-3-406-57065-0), p. 197.
  3. Dimitris Manikas: Beiträge zur Baukunst 1968–2006. Böhlau, Vienne, 2006, (ISBN 978-3-205-77470-9), p. 84

Source de traduction

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