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Ordre du Lion de Bavière

L'ordre du Lion du Palatinat, puis ordre du Lion de Bavière est un ordre honorifique bavarois des XVIIe et XVIIIe siècles.

Ordre du Lion de Bavière
Ordre du Lion de Bavière
Croix, ruban et plaque de l'ordre
Décernée par Drapeau du Palatinat du Rhin Palatinat du Rhin
Drapeau de l'Électorat de Bavière Électorat de Bavière
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Type Ordre honorifique comportant 1 seule classe de 25 chevaliers.
Éligibilité Appartenance à la noblesse
Décerné pour Services civils et militaires
Statut Plus décerné
Chiffres
Date de création
Dernière attribution 1808
Importance

Ruban de la médaille
Ruban de l'ordre du Lion de Bavière

Historique

Charles IV Théodore, électeur palatin, fonda l’ordre du Lion le , pour célébrer la 25e année de son règne. Appelé à l'origine ordre du Lion palatin (en allemand : « Orden vom Pfälzer Löwen »), l'ordre a été renommé ordre du Lion de Bavière lorsque la branche de Palatinat-Sulzbach hérita du duché de Bavière (électorat de Bavière) en 1777 de la branche aînée de la maison de Wittelsbach.

Le roi Maximilien Ier déclara, en 1808, que l’ordre du Lion serait éteint ; depuis ce temps il n’a plus été accordé[1], et la décoration n’est plus portée que par un petit nombre de personnes. Le roi de Bavière remplaça cet ordre par l'ordre du mérite civil de la Couronne de Bavière. Petit-fils de « Max Joseph », le roi Louis II de Bavière, fonda, en 1866, un ordre inspiré par le Lion palatin dont il reprit la devise : l'ordre du Mérite militaire (Bavière).

Décoration

Plaque de l'ordre.

La croix de l'ordre est suspendue à un large ruban passant de droite à gauche, et la plaque fixée sur le côté gauche. Les ecclésiastiques portent la décoration suspendue au cou.

La croix est une croix de Malte d'émail bleu. Les bras de la croix sont cantonnés de flammes d'argent. Au centre de la croix, on trouve un médaillon central d'émail bleu portant à l'avers le Lion palatin (de) d'or sur, autour, dans un large liseré d'émail blanc, la devise latine « MERENTI ». Au revers se trouve le monogramme du fondateur C T sous le « Kurhut (de) » en français : « chapeau d'électeur Â» et la mention INSTITU.AN.1768 (« institutum anno 1768 » en français : « institué en 1768 Â»).

Récipiendaires

Fondation

Les premiers Chevaliers de l'Ordre, nommés lors de sa fondation, sont[2] - [3] :

Selon l'Almanach impérial de 1810
  • M. le comte Ordener, sénateur.
  • M. le comte Hullin, général de division, commandant la 1re division militaire.
  • M. le comte Drouet, général de division.
  • M. le comte Rapp, général de division, aide-de-camp de S. M. l'Empereur.
  • M. le comte Dupas, général de division.
  • M. le comte Klein, général de division, sénateur.
  • M. le comte d'Hédouville, sénateur.
  • M. le baron de « Canise » (Canisy ?), écuyer de S. M. l'Empereur et Roi.
  • M. de « Villoutbeys ».
  • M. Dillon, ancien colonel, maire de Livry.
  • M. de Chaillou, auditeur au Conseil d'État.
  • M. le comte d'Hilaire de Wimmer, pour son mariage avec la duchesse de Rébrillon.

Notes et références

  1. Robson 1830, p. 111.
  2. Felix Joseph Lipowsky (de), Kurfürst Karl Theodor, Sulzbach, , p. 110 f
  3. Almanach électoral palatin, (lire en ligne)
  4. (de) Wilhelm Kreutz, « Oberndorff, Franz Albert Fortunat Leopold Freiherr von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 19, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 397 (original numérisé).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • « Ordre du Lion du Palatinat », dans Aristide Michel Perrot, Collection historique des ordres de chevalerie civils et militaires, Paris, Chez Aimé André, n° 59 quai des Augustins, [détail de l’édition] Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • (en) Thomas Robson, The British herald : or, Cabinet of armorial bearings of the nobility, Sunderland, Printed for the author by Turner & Marwood, , p. 111 (OCLC 224686697) ;
  • (de) Georg Schreiber, Die Bayerischen Orden und Ehrenzeichen, Munich, Prestel-Verlag, ;
  • (de) Felix Joseph Lipowsky, Kurfürst Karl Theodor, Sulzbach, (lire en ligne), p. 109–111 ;
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