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Orcinus citoniensis

Orcinus citoniensis est une espèce Ă©teinte de cĂ©tacĂ©s ayant vĂ©cu au cours du Pliocène, de 3,6 Ă  2,5 Ma en Italie et en Angleterre. Elle Ă©tait plus petite que l'orque moderne (O. orca), environ 4 mètres contre 7 Ă  10 pour cette dernière, et avait environ huit dents de plus dans sa mâchoire. Peut ĂŞtre proche en apparence de l'orque moderne, ce pourrait ĂŞtre une forme transitionnelle entre cette dernière et les autres dauphins. O. citoniensis peut avoir chassĂ© de grands poissons et calmars en banc. Il coexistait avec d'autres grands prĂ©dateurs de son Ă©poque, comme l'orcininĂ© Hemisyntrachelus (en) et le requin Ă©teint MĂ©galodon, l'Italie et l'Angleterre du Pliocène herbergeant alors un divers assemblage de mammifères marins et de requins.

Taxonomie

L'holotype, MB-1COC-11.17.18, est un squelette incomplet, décrit pour la première fois par le paléontologue italien Giovanni Capellini sous le nom Orca citoniensis en 1883. Il provient de sédiments de la fin de Pliocène de la ferme de Poltriciano à proximité de la ville de Cetona en Toscane (Italie), d'où l'espèce tire son nom « citoniensis »[1] - [2] . Capellini utilise également le nom « O. citoniensies »[1].

Description

Reconstitution.

Il mesurait 4 mètres de long et avait l'apparence d'une petite orque moderne. Ce cĂ©tacĂ© pourrait donc ĂŞtre une forme transitionnelle entre les odontocètes primitifs et les orques actuelles[3].

Paléobiologie

L'orque moderne (Orcinus orca).

Comme l'orque moderne, O. citoniensis peut avoir chassé en banc coopératif. Son régime alimentaire généraliste, peut-être similaire à celui de la fausse orque (Pseudorca crassidens) et l'orque pygmée (Feresa attenuata), est composé de calmars, de grands poissons et de vertébrés. La lignée des Orcinus peut avoir grimpé la chaîne alimentaire, les O. citoniensis primitifs étant capable de chasser les gros poissons et l'orque moderne de chasser des grandes baleines[4] - [5]. Il peut avoir été l'un des principaux animaux prédateurs de sa région, avec l'orcininé Hemisyntrachelus (en), et le requin aujourd'hui éteint Mégalodon[6].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Orcinus citoniensis » (voir la liste des auteurs).
  1. (it) G. Capellini, « Di Un'Orca fossile scoperta a cetona in Toscana », Memorie dell'Accademia delle Scienze dell'Instituto di Bologna, vol. 4,‎ , p. 665–687
  2. (en) G. Bianucci, « The Odontoceti (Mammalia, Cetacea) from Italian Pliocene. Systematics and Phylogenesis of Delphinidae », Palaeontographia Italica, vol. 84,‎ , p. 97–98 (lire en ligne)
  3. (en) Heyning, J., M. Dahlheim., « Orcinus orca », American Society of Mamalogist, vol. 304,‎ , p. 1–9 (lire en ligne, consulté le )
  4. D. R. Lindberg et N. D. Pyenson, « Evolutionary Patterns in Cetacea Fishing Up Prey Size through Deep Time », dans J. A. Estes, D. P. DeMaster, D. F. Doak, Whales, Whaling, and Ocean Ecosystems, University of California Press, (ISBN 978-0-520-24884-7), p. 77
  5. (en) G. Bianucci, « Hemisyntrachelus cortesii (Cetacea, Delphinidae) from the Pliocene Sediments of Campore Quarry (Salsomaggiori Terme, Italy) », Bollettino della Societa Paleontologica Italiana, vol. 36, no 1,‎ , p. 75–83 (lire en ligne)
  6. (en) S. Dominici, S. Danise et M. Benvenuti, « Pliocene Stratigraphic Paleobiology in Tuscany and the Fossil Record of Marine Megafauna », Earth-Science Reviews, vol. 176,‎ , p. 23–24 (DOI 10.1016/j.earscirev.2017.09.018, lire en ligne)
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