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Opelousas

La ville d’Opelousas, en français : les Opelousas, est le siège de la paroisse de Saint-Landry, dans l'État de la Louisiane aux États-Unis.

Opelousas
Géographie
Pays
État
Paroisse
Capitale de
Superficie
0,01 km2 ()
Altitude
21 m
Coordonnées
30° 32′ 01″ N, 92° 04′ 53″ O
Démographie
Population
15 786 hab. ()
Densité
1 966 367,7 hab./km2 ()
Histoire
Origine du nom
Fondation
Identité
Devise
En latin : Omnia ad Dei Gloriam[1]
En anglais : All Things to the Glory of God.[2]
Identifiants
Code postal
70570
Code FIPS
22-58045
GNIS
Indicatif téléphonique
337
Site web
Carte

Lors des deux derniers recensements de la population effectués par le Bureau du recensement des États-Unis, celle-ci est passée de 22 860 habitants en 2000 à 16 634 habitants en 2010. Opelousas fait partie de l'aire métropolitaine d'Opelousas-Eunice peuplée de 91 528 habitants au recensement de 2006. La superficie de la commune est de 18,3 km2. Opelousas est la troisième plus grande ville de la région francophone de l'Acadiana, peuplé de plus d'un demi-million d'habitants dont une majorité de Cadiens et de Créoles.

Les Opelousas est le centre musical de la musique cadienne du zydeco.

Toponymie

Opelousas et la paroisse de Saint-Landry

Les Opelousas tient son nom de la tribu des Amérindiens Appalousa qui vivaient dans cette région. Le terme Appalousa signifierait « jambe noire » car d'après les premiers visiteurs européens, notamment un colon français du nom de Michel de Birotte, qui vécut plusieurs années parmi eux à partir de 1690, cette tribu ne se peignait pas les jambes, mais celles-ci devenaient sombres par les dépôts minéraux que les Appalousas rapportaient sur la peau de leurs membres inférieurs lors des parties de pêche dans les marais environnants dont les eaux étaient chargées en minéraux.

Histoire

Le Courrier des Opelousas, journal francophone. 17 février 1855

Les premiers Européens à arpenter le territoire des Appalousas furent les coureurs des bois et autres trappeurs français et Canadiens français au cours du XVIIe siècle. Quand la Louisiane française fut organisée, les terres des Appalousas prirent le nom de territoire des Opelousas. Ce territoire jouxtait celui d'une autre tribu amérindienne, celle des Atakapas.

En 1699, fut fondé le Poste des Opelousas (au nord de la commune actuelle) et quelques années plus tard, le Poste des Atakapas (près de Saint-Martinville) qui permirent le développement du commerce avec l'installation de nombreux colons français et l'arrivée des premiers esclaves noirs africains. Le Poste des Opelousas est un des premiers sites de peuplement français de la Louisiane.

À la fin du XVIIIe siècle arrivèrent de nombreux Acadiens chassés de chez eux, l'Acadie, par les Anglais.

Au début du XIXe siècle, vinrent à leur tour les réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique qui partirent de ces îles après la révolte des esclaves et la proclamation de la République en Haïti.

Après la vente de la Louisiane par Napoléon Ier en 1803, Les Opelousas devint le chef-lieu de la paroisse de Saint-Landry en 1805.

En 1821, la ville des Opelousas fut officiellement constituée. La même année fut fondée, à Grand Coteau, juste au sud des Opelousas, la seconde institution d'éducation à l'ouest du fleuve Mississippi, par la communauté créole francophone.

Pendant la guerre de Sécession, Les Opelousas devint capitale de la Louisiane pendant neuf mois (1862-1863) en remplacement de Baton Rouge.

En 1927, lors des grandes crues catastrophiques du Mississippi, Les Opelousas accueillit des milliers de réfugiés. Plus de 80 % de la paroisse de Landry fut inondée et près de 80 % de la population subit des dommages importants.

Les Opelousas fut la ville natale du grand musicien cadien de zydeco : Clifton Chenier

Depuis quelques années se tient, en avril, le Opelousas Ultimate Zydeco Throwdown qui attire des milliers de danseurs et d'amateurs de musique Zydeco.

En mai a lieu un autre évènement musical, le Zydeco Extravaganza.

Chaque année a lieu le Concours de blagues cadiennes des Opelousas, qui donne chaque année l’opportunité à des amateurs, tous originaires du Sud louisianais, de faire valoir leurs talents d’humoristes dans ce genre fort prisé de la littérature orale franco-louisianaise[3].

Démographie

Lors du recensement de 2010, la ville comptait une population de 16 634 habitants. Elle est estimée, en 2017, à 16 323 habitants.

Historique des recensements
Ann. Pop. %±
1860786
—
18701 546â–² +96,69 %
18801 676â–² +8,41 %
18901 572â–¼ −6,21 %
19002 951â–² +87,72 %
19104 623â–² +56,66 %
19204 437â–¼ −4,02 %
19306 299â–² +41,97 %
19408 980â–² +42,56 %
195011 659â–² +29,83 %
196017 417â–² +49,39 %
197020 387â–² +17,05 %
198018 903â–¼ −7,28 %
199018 151â–¼ −3,98 %
200022 860â–² +25,94 %
201016 634â–¼ −27,24 %
Est. 201716 323â–¼ −1,87 %
Composition de la population en % (2010)[4] - [5]
Groupe Opelousas Drapeau de la Louisiane Louisiane Drapeau des États-Unis États-Unis
Afro-Américains 75,132,012,6
Blancs 22,362,672,4
Métis 1,11,62,9
Autres 0,71,66,4
Asiatiques 0,51,64,8
Amérindiens 0,40,70,9
Total 100100100
Latino-Américains 1,6 4,3 16,7

Selon l'American Community Survey, pour la période 2011-2015, 94,14 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'anglais à la maison, 4,36 % le français et 1,34 % une autre langue[6].

Personnalités liées aux Opelousas

Notes et références

  1. « http://www.cityofopelousas.com/sites/default/files/pdf/91810%20City%20of%20Opelousas%20Tourism%20Legend%20Brochure.pdf »
  2. « http://www.cityofopelousas.com/sites/default/files/pdf/91810%20City%20of%20Opelousas%20Tourism%20Legend%20Brochure.pdf »
  3. Sara Le Menestrel, « « À la croisée des regards : la construction du patrimoine franco-louisianais » », Nuevo Mundo Mundos Nuevos. Nouveaux mondes mondes nouveaux - Novo Mundo Mundos Novos - New world New worlds,‎ (ISSN 1626-0252, lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Opelousas, LA Population - Census 2010 and 2000 ».
  5. (en) « Population of Louisiana - Census 2010 and 2000 », sur censusviewer.com.
  6. (en) « Language spoken at home by ability to speak English for the population 5 years and over », sur factfinder.census.gov.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Winston De Ville, Opelousas : the History of a French and Spanish Military Post in America, 1716-1803, Polyanthos, , 188 p..
  • (en) John W. Joseph, From Farmboy to First Black Mayor of Opelousas, LA : An Autobiography, , 184 p..
  • (en) Randy Willis, The Apostle to the Opelousas, CreateSpace Independent Publishing Platform, , 62 p. (ISBN 978-1512326062).

Liens externes

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