Omog
Omog est un village de la région du Centre du Cameroun. Localisé dans l'arrondissement (commune) de Ngog-Mapubi[1] et le département du Nyong-et-Kéllé, il est situé sur la Route Nationale RN 3 qui lie la capitale du pays, Yaoundé (environ 80 km), et Douala (160 km).
Omog | |
Administration | |
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Pays | Cameroun |
RĂ©gion | Centre |
Département | Nyong-et-Kéllé |
DĂ©mographie | |
Population | 348 hab. (2005) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 3° 52′ 15″ nord, 10° 54′ 33″ est |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Le village de Omog est limitrophe avec les villages Boumyebel, Tayap, Mamb, Modé et Song Mpeck[2]. Le village de Tayap est situé à environ 80 km de Yaoundé (à 12 km de Boumnyébel sur la route nationale no 3 Douala-Yaoundé). Le village de Omog est à une vingtaine de kilomètres de Ngog-Mapubi, chef lieu d'arrondissement.
Climat
Omog bénéficie d'un climat humide de type équatorial à quatre saisons : deux saisons sèches et deux saisons pluvieuses. La grande saison des pluies a lieu entre août et octobre, et la petite saison des pluies de mars à mai. La grande saison sèche a lieu de novembre à février et la petite saison sèche en juin-juillet. La station météorologique la plus proche est celle d’Eséka à environ 40 km de Omog[3]. La température moyenne annuelle est de 25 °C. La pluviométrie varie entre 1 500 et 2 500 mm de pluie par an.
Histoire
Comme tous les villages environnants, le village de Omog fait partie des bastions de la résistance nationaliste en pays Bassa menée par Ruben Um Nyobé[4]. D’après l'historien Achille Mbembe, le village d’Omog comptait depuis 1956 une quinzaine de ses paysans engagés dans la résistance en brousse[5].
Administration et politique
Omog est une chefferie de troisième degré.
Population et société
Omog comptait 348 habitants lors du dernier recensement de 2005[6]. La population est constituée pour l’essentiel de Bassa. Elle est répartie en trois hameaux (Omog I, Omog II et Omog III). Le village de Omog dispose d'une école publique[7].
Transport
Plusieurs pistes rurales partent de Omog pour desservir les villages alentour comme la route Omog - Libelingoï[8]. Par ailleurs, plusieurs accidents ayant eu lieu dans cette localité, un panneau pour la mémoire collective a été implanté dans le village de Omog par la Fondation Jane-Justice[9].
Notes et références
- « Ngog-Mapubi », sur cvuc.cm (consulté le )
- Clément Yonta Ngoune, « Le contexte géologique des indices de talc de la région de Boumnyebel » [PDF], Nancy, Université de Henri Poincaré NancyI et université de Yaoundé I (thèse de doctorat en Sciences de la Terre), (consulté le ), p. 425.
- J.C. Olivry, MESRES ORSTOM, Monographies hydrologiques de l’OSTOM, Paris, (ISBN 2709908042), p. 70 et 88.
- « La guerre cachée de la France au Cameroun », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Achille Mbembe, La naissance du maquis dans le Sud-Cameroun (1920-1960). Histoire des usages de la raison en colonie, Paris, , 438 p. (ISBN 978-2-86537-600-1, lire en ligne). Kar- thala.
- Troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (3e RGPH), Bureau Central des Recensements et des Études de Population du Cameroun (BUCREP), 2005.
- « Détail des projets par région », sur journalducameroun (consulté le )
- Cameroon Tribune, « Cameroun: Le Canada, partenaire du développement local », sur allafrica.com, (consulté le )
- Sandeau Nlomtiti, « Cameroun: Axe lourd Douala-Yaoundé: Un panneau pour la mémoire collective », sur allafrica.com, Cameroon Tribune, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Achille Mbembe, 1996, La naissance du maquis dans le Sud-Cameroun (1920-1960). Histoire des usages de la raison en colonie, Paris, Karthala, 438 p., (ISBN 9782865376001)
- Clément Yonta Ngoune, 2010, Le contexte géologique des indices de talc de la région de Boumnyebel, Nancy, Université de Henri Poincaré NancyI et université de Yaoundé I (thèse de doctorat en Sciences de la Terre), 425 p.
- Agripo, 2014, La monographie du village de Tayap. Tayap, Éditions Agripo, 36 p.