Omer Côté
Omer Côté (né le à Montréal, mort le à Montréal) est un avocat, juge et homme politique québécois. Il a été député à l'Assemblée législative du Québec de 1944 à 1956 et secrétaire de la province de 1944 à 1956.
Omer Côté | |
Fonctions | |
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Secrétaire de la province de Québec | |
– | |
Prédécesseur | Hector Perrier |
Successeur | Roméo Lorrain |
Député de Montréal—Saint-Jacques | |
– | |
Prédécesseur | Claude Jodoin |
Successeur | Paul Dozois |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal |
Date de décès | |
Lieu de décès | Montréal |
Sépulture | Cimetière Notre-Dame-des-Neiges |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Union nationale |
Profession | Avocat |
Biographie
Omer Côté est le fils de Joseph-Arthur Côté, négociant, et de Marie-Anna Létourneau[1]. Il étudie au Séminaire de Saint-Hyacinthe, au Collège Sainte-Marie (philosophies) et à l'Université de Montréal en droit. Il est admis au Barreau du Québec en 1929[1]. Il épouse Gabrielle Brouillette le à Montréal[1]. Ensemble, ils ont trois enfants : Monique (1932), Michel (1933) et François (1940). De 1932 à 1956, il exerce la profession d'avocat à Montréal[1].
En 1934, il est candidat à un poste au conseil municipal de Montréal dans le district de Ville-Marie mais il est défait par le conseiller sortant Tancrède Fortin. En 1936, il est de nouveau candidat et est élu échevin du quartier Ville-Marie à compter du , l'emportant sur Fortin. Côté est réélu en 1938. Il ne se représente pas à l'élection municipale de 1940. Son mandat prend fin le .
Lors d'une élection québécoise partielle tenue le dans le district électoral de Montréal—Saint-Jacques, il est candidat de l'Union nationale mais est défait par le candidat du Parti libéral, Claude Jodoin. Lors de l'élection générale québécoise du 8 août 1944, Côté est de nouveau candidat et est élu député du district de Montréal—Saint-Jacques à l'Assemblée législative, l'emportant sur le député libéral sortant Claude Jodoin. Côté y est réélu à l'l'élection générale de 1948 et à celle de 1952. Il est nommé secrétaire de la province (ministre) dans le second gouvernement Duplessis du au [1].
Il quitte ses fonctions politiques le pour être nommé juge à la Cour des sessions du district judiciaire de Terrebonne, poste qu'il occupe du au [1], alors qu'il atteint l'âge de la retraite obligatoire des juges. Il a été président de la Conférence des juges du Québec[1].
Il meurt en 1999, à l'âge de 93 ans. Sa sépulture est située dans le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal[2].
Honneurs
- 1944 : Conseil en loi du roi (c.r.)
- Doctorats honorifiques :
- en droit de l'Université Laval
- en sciences sociales, économiques et politiques de l'Université de Montréal
- Membre honoraire du Barreau de Port-au-Prince
- 1945 : Chevalier de l'Ordre du Saint-Sépulcre
- Chevalier du Bien public (France).
- Croix d'or de l'Ordre papal de Saint-Jean-de-Latran, croix de Galilée, croix de Jérusalem
- 1947 : Membre de la Noble association des chevaliers pontificaux
- 1951 : Officier de l'Ordre latin
- 1955 : Officier d'académie du ministère de l'Éducation nationale (France)
Notes et références
- « Omer CÔTÉ (1906-1999) », notice biographique sur le site de l'assemblée nationale
- Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.