Accueil🇫🇷Chercher

Olloy-sur-Viroin

Olloy-sur-Viroin (en wallon Ôlwè) est une section de la commune belge de Viroinval située en Région wallonne dans la province de Namur.

Olloy-sur-Viroin
Olloy-sur-Viroin
L'Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Philippeville
Commune Viroinval
Code postal 5670
Zone téléphonique 060
DĂ©mographie
Gentilé Ollégien(ne)
Population 944 hab. (2006)
DensitĂ© 54 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 04′ nord, 4° 36′ est
Superficie 1 741 ha = 17,41 km2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Olloy-sur-Viroin
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Olloy-sur-Viroin
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
Voir sur la carte administrative de la RĂ©gion wallonne
Olloy-sur-Viroin
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Namur
Voir sur la carte administrative de la province de Namur
Olloy-sur-Viroin

    C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Les habitants d’Olloy sont appelés les Ollégiens. Leur sobriquet est « les maroux » (mâle de chat en wallon)[1].

    GĂ©ographie

    On y a découvert des fortifications protohistoriques.

    Le village d'Olloy se situe entre deux régions géographiques, l'Ardenne et la Calestienne. Comme son nom l'indique, Olloy est traversé par le Viroin, ainsi que par deux affluents ardennais du Viroin, le ruisseau de Nouée (ou de Noye) et le Nestry.

    Histoire

    L'endroit a été habité dès l'époque néolithique sur un site du type "éperon barré" dans un méandre du Viroin. D'autre part, un cimetière romain a livré monnaies et mobilier.

    Olloy était un des neuf villages de la terre de Hierges (duché de Bouillon) tenue respectivement par les Hierges (jusqu'au XIIIe siècle), les Jauche, les Erquelinnes, les Pignatelli et, enfin, les Arenberg.

    Depuis 1385, les habitants pouvaient chasser dans les bois communaux avec des chiens.

    Comme tous les villages de l'Entre-Sambre-et-Meuse, Olloy a souffert des guerres incessantes et, d'autre part, a subi de nombreuses exactions dues à sa proximité avec les places de Givet, Charlemont, Rocroi et Philippeville.

    Les habitants ont toujours vécu de l'élevage ainsi que de l'extraction de pierres et de l'exploitation des forêts, qui couvrent encore aujourd'hui 60 % du territoire[2].

    En , le village fort de 609 habitants donne 132 suffrages pour la rĂ©union Ă  la France et 4 non. En juin suivant, il est versĂ© dans le district de Couvin (dĂ©partement des Ardennes) et, avec Dourbes, dans le canton municipal de Nismes qui totalise 1 551 habitants et 70 conscrits ainsi que dix mariages et 49 naissances par an[3].

    Galerie

    • Le pont sur le Viroin.
      Le pont sur le Viroin.
    • Le vieux pont.
      Le vieux pont.
    • Vue du perchoir.
      Vue du perchoir.
    • Vue du perchoir.
      Vue du perchoir.
    • Les corons.
      Les corons.
    • Un coin pittoresque.
      Un coin pittoresque.
    • Vue du monument.
      vue du monument.

    Personnalité

    Joseph Chot était écrivain, il a écrit plusieurs livres sur les contes et légendes de la région, décrivant les paysages d’Olloy et ses environs. Sur les hauteurs du village, il avait ce qu’on appelle aujourd’hui le perchoir de Joseph Chot. C’était un petit abri en pierre où il allait se réfugier pour écrire, de là on a une vue imprenable sur toute la vallée.

    « J’ai tout ce pays dans le sang et si je le décris c’est par pure satisfaction personnelle, pour obéir à un chant qui m’obsède et murmure en moi »; « Vous verrez que je m’en tiens toujours à mon petit coin de terre, à ma vallée du Viroin, à Olloy, au type que j’y connais », Joseph Chot.

    Curiosités

    • L’église construite pour la première fois en 1650 a Ă©tĂ© complètement dĂ©truite vers 1865 et reconstruite un peu plus tard. De cette seconde Ă©glise, il ne reste que le clocher. En effet, envahie par la mĂ©rule, elle est restĂ©e inoccupĂ©e pendant plusieurs annĂ©es. Complètement rĂ©novĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 2000, l’église actuelle est un mĂ©lange d’ancien et de nouveau, seul le clocher de l’ancienne Ă©glise a Ă©tĂ© conservĂ©, le reste a Ă©tĂ© reconstruit de façon plus moderne.
    • L’arbre des 7 frères, 7 troncs pour un seul pied
    • La chapelle Victoire
    • Borne potale Saint-Agapit
    • Des meules du temps des moulins Ă  farine
    • Un vignoble, chose inhabituelle dans la rĂ©gion,
    • de nombreuses carrières

    Tradition

    À Olloy, le carnaval commence à la Chandeleur. La tradition veut que si un masqué vient frapper à votre porte, vous devez lui ouvrir et lui servir à boire jusqu'à ce que vous l’ayez reconnu. Le jour du Mardi Gras commence par un traditionnel barbouillage. À partir de à 14 heures, les enfants déguisés déambulent dans les rues et se pressent aux portes des maisons pour récolter des bonbons qu’ils n’obtiendront qu’à condition de chanter la traditionnelle chanson « D’jan Panseau ». A 16 heures, c’est l’ultime sortie de « Chebette » le Bonhomme Hiver. Escorté des musiciens, il entame son dernier voyage, un petit tour dans le village et il rejoint la place. A 20 heures, Chebette est mis à feu avant d’être jeté dans le Viroin. Les participants à la fête se réunissent alors dans l'une des salles du village afin d'y déguster l'omelette au lard confectionnée avec les œufs collectés la veille. Ce carnaval compte parmi les chefs-d’œuvre du Patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    • Olloy Chebette version 2008.
      Olloy Chebette version 2008.
    • Le brĂ»lage.
      Le brûlage.
    • Le brĂ»lage.
      Le brûlage.
    • Le brĂ»lage.
      Le brûlage.

    Le village

    Il sert de décors au film tourné en 2018 et réalisé par Nicolas Boukhrief Trois Jours et une vie tiré du roman éponyme de Pierre Lemaitre[4].

    Commerces

    Pour un village d'environ 1 000 habitants, Olloy compte beaucoup de commerces qui permettent aux ollĂ©giens qui le souhaitent de vivre sans devoir sortir du village.

    • Une poissonnerie, qui fabrique l’escavĂŞche « la Madeleine » fabriquĂ©e Ă  quelques pas de l’ancienne gare.
    • Deux boulangeries.
    • Une boucherie.
    • Une pharmacie.
    • Deux supĂ©rettes.
    • Deux producteurs bio qui tiennent un petit magasin de produits frais et locaux.
    • Un restaurant.
    • Une friterie.
    • De nombreux gĂ®tes.

    Écoles

    On compte deux Ă©coles dans le village, une Ă©cole communale et une Ă©cole libre. Chaque Ă©tablissement propose les sections maternelles et primaires.

    Bus

    Le village est parcouru par les lignes 60/2 (Couvin - Le Mesnil) et 60/3 (Couvin - Heer) des TEC.

    Train

    Malgré l'arrêt de l'exploitation commerciale, l'ancienne gare d'Olloy est toujours utilisée par le train touristique à vapeur des 3 vallées.

    Mobilité douce

    De nombreuses randonnées pédestres et cyclables sont réalisables au départ du village. En outre, une variante du chemin de Compostelle et le GR du sud de l'Entre-Sambre-et-Meuse passent par le village. L'ancienne ligne de tram vicinale reliant Olloy au village ardennais de Oignies a été transformée en parcours RAVeL.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Dominique Istaz, Marc Eloy, Marc Vande Perre, Claire Billen et Jean-Pierre Collignon, ItinĂ©raire des gares rurales, vol. 4, SociĂ©tĂ© Royale Belge de gĂ©ographie & MusĂ©e de Cerfontaine, coll. « Hommes et paysages », , 45 p.
    • AndrĂ© LĂ©pine, « La ligne 132 en cartes postales anciennes », Cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 500,‎
    • AndrĂ© LĂ©pine (dir.) et al., « Notes d’histoire sur l’entitĂ© de Viroinval (1) », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 281,‎
    • AndrĂ© LĂ©pine (dir.) et al., « Notes d’histoire sur l’entitĂ© de Viroinval (2) », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 377,‎

    Notes

      Références

      1. M.L, « Les Maroux d’Olwè fêtent Noël », sur lavenir.net (consulté le )
      2. Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal,
      3. André Lépine, « Le rattachement à la France du district de Couvin en 1793 », cahier du Musée de Cerfontaine, no 246,‎
      4. « Tournage du film "Trois jours et une vie" à Olloy : la production recherche des figurants... », sur Site Officiel de la Commune de Doische (consulté le )

      Liens externes

      Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.