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Offida

Offida est une commune italienne d'environ 4 900 habitants situĂ©e dans la province d'Ascoli Piceno et la rĂ©gion des Marches (d'AncĂ´ne) en Italie centrale.

Offida
Offida
Piazza del Popolo de Offida
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région des Marches Marches
Province Ascoli Piceno
Code postal 63035
Code ISTAT 044054
Code cadastral G005
Préfixe tel. 0736
DĂ©mographie
Gentilé offidani
Population 4 892 hab. (31-12-2019[1])
DensitĂ© 100 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 56′ 00″ nord, 13° 41′ 00″ est
Altitude Min. 293 m
Max. 293 m
Superficie 4 900 ha = 49 km2
Divers
Saint patron La Croce Santa
FĂŞte patronale 6 novembre
Localisation
Localisation de Offida
Localisation dans la province d'Ascoli Piceno.
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Offida
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Offida
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Offida
Liens
Site web Site officiel

    GĂ©ographie

    Offida est une petite localitĂ© des Marches de 5 300 habitants entre Ascoli Piceno et la mer Ă  20 km de San Benedetto del Tronto, Ă  100 km d’AncĂ´ne, dans une rĂ©gion de collines tapissĂ©e de vignobles, de vergers, de champs de cĂ©rĂ©ales et parsemĂ©e de bosquets, le tout descendant vers la mer adriatique.

    Campagne des Marches offidiennes

    Le territoire est situé entièrement entre les vallées du fleuve Tesino (au nord) et du fleuve Tronto (au sud).

    Le centre habitĂ© doit son plan irrĂ©gulier Ă  l’éperon rocheux sur lequel il se dresse Ă  292 m d'altitude, dĂ©coupĂ© des deux branches rĂ©sultantes du torrent Lama, affluent du Tronto. Il est classĂ© comme zone Ă  risque sismique dans la zone 2 (sismicitĂ© moyenne). Il se trouve Ă  environ 30 km d’Ascoli Piceno, capitale provinciale, et Ă  100 km d’AncĂ´ne, capitale rĂ©gionale.

    Toponyme

    Liée à l’incertitude de ses origines, la forme Ophida, ou Ophide, comme il apparaît dans les premiers témoignages médiévaux, fait l’objet d’études qui n’ont pas abouti à une conclusion partagée. Les thèses liées à une origine grecque (d’Ophis, serpent) ou romaine (d’Oppidum, ville fortifiée), entre autres théories, sont aussi crédibles que celle qui fait remonter le nom à l’union des deux racines d’origine indo-européenne : Oph (riche) et Ida (montagne, colline).

    Histoire

    Les origines d’Offida sont plutôt controversées. Le même toponyme fait l’objet de différentes interprétations et n’aide pas à se former une idée certaine de la façon dont est né le centre habité. Dans le territoire d’Offida, l’on trouve des tombes picentines (VIIe – Ve siècles av. J.-C.) et des vestiges romains, mais il n’y a aucune trace historique certaine jusqu’en 578 quand les habitants d'Ascoli en fuite en raison de l’invasion lombarde fondèrent plusieurs châteaux dans les collines du picenum, y compris Offida.

    Selon certains historiens, Offida aurait déjà été un centre important au VIIe siècle, devenant le siège d’un Gastald. Il y aurait des traces du même à l’époque carolingienne et sous le Saint-Empire romain germanique quand la ville prit une grande importance. C’est en 1039 que remonte le premier témoignage historique certain, lorsque Longinus d’Azone cède à l’abbaye de Farfa le château d’Ophida.

    Les remparts du XIIe et XIIIe siècles.

    En 1261, une bulle du pape Urbain IV confirme les pouvoirs de l’abbaye de Farfa en instituant le Presidato Farfense, une sorte de gouvernorat détaché de Farfa et indépendant de tout diocèse.

    En 1292, le pape Nicolas IV accorde aux communes des Marches la faculté d’élire podestat, consul et prieur. Pour Offida et pour d’autres grands centres des Marches de l’époque, il s’agit d’une reconnaissance officielle pour des institutions déjà en place et éprouvées.

    Comme tout le territoire picénien, la période allant du XIIIe au XVIe siècle est caractérisée par les guerres entre Ascoli et Fermo avec les Offidiens qui prennent les parts de cette dernière. Les terribles luttes internes entre guelfes et gibelins aboutissant à de nombreux faits de sang.

    Au milieu du XVIe siècle, Offida conclut une trêve avec Ascoli et, dans les mêmes années, tout ce qui se trouvait sous la gouvernance de Farfa passe sous la juridiction de l’État de l’Église.

    Après un siècle sous le diocèse de Montalto, Offida passe sous le diocèse d’Ascoli.

    En 1831, le pape Grégoire XVI élève Offida au rang de ville.

    Avec la fin du XIXe siècle commence le passage d’une économie exclusivement agricole à une présence artisanale marquée jusqu’au développement de petites industries d’une petite ville qui, aujourd’hui, n’est plus ce point de référence important qui a été pendant des siècles.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, pendant la période de l’occupation allemande et de la République sociale italienne, la famille Talamonti cacha et protégea de la déportation les membres d’une famille de réfugiés juifs grecs, les Ventura, arrivés à Offida en 1942 en domicile forcé.

    Pour cet engagement de solidarité, le 19 novembre 1979, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a conféré la haute distinction des justes parmi les nations à Adelino Talamonti et à son fils Fides, ainsi qu’à Camillo Talamonti et à ses fils Fernando et Emma (sœur Fernanda).

    En juin 1944, les troupes allemandes firent sauter le pont de la trame électrique qui reliait Offida à la gare de Castel di Lama et le pont de la route Mezzina sur le torrent Lava, deux ponts aménagés sous les ravins qui entouraient Offida, dans le centre historique, les principales sources de communication (téléphone et télégraphe) et le transformateur qui fournissait le courant électrique au hameau Cappuccini furent détruites.

    En 2010, elle a été le siège des championnats du monde de cyclisme juniors auxquels ont participé pas moins de 49 nations, un événement vraiment impressionnant pour un pays si petit si l’on pense que le siège précédent était Moscou et le suivant Copenhague. Valentina Vezzali a participé à la cérémonie d’ouverture

    Monuments et patrimoine

    Offida est entrée le 2 mai 2008 dans le club des Bourgs les plus beaux d’Italie.

    On y peut voir des restes de murs médiévaux avec des tours, tandis que, de la forteresse du XVIe siècle, subsiste un tronçon de muraille et deux tours cylindriques.

    architecture religieuse

    Santa Maria della Rocca
    • Santa Maria della Rocca : SituĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© occidentale de la ville, elle est entourĂ©e sur trois cĂ´tĂ©s par des falaises qui la dĂ©coupent en exaltant son imposant et en l’ouvrant au regard de deux vallĂ©es. La grande construction en briques de style roman-gothique est due au MaĂ®tre Albertino qui l’a Ă©rigĂ©e en 1330 sur la petite Ă©glise bĂ©nĂ©dictine prĂ©existante. Les fresques sont du Maestro di Offida et Giacomo da Campli et un retable a fresco de Vincenzo Pagani.
    Cloître de Sant'Agostino
    • Sanctuaire de Sant'Agostino : Ă€ la suite de l’arrivĂ©e des reliques relatives au miracle eucharistique, l’église originelle de la Maddalena fut remplacĂ©e par une Ă©glise plus grandiose, que les augustins dĂ©cidèrent d’intituler prĂ©cisĂ©ment Ă  Sant'Agostino. Sa construction a durĂ© de 1338 Ă  1441. La façade est baroque (1686). L’intĂ©rieur fut modifiĂ© et agrandi au XVIIIe siècle avec un plan en croix latine, avec un dĂ´me dans le tiburium et un vĂŞtement tardif en stuc et des meubles en bois prĂ©cieux (chĹ“ur et confessionnelles en racine de noyer de l’ébĂ©niste ophidien Alessio Donati). Toujours Ă  l’intĂ©rieur, on conserve une croix reliquaire très prĂ©cieuse (la croix sainte qui conserve la relique dudit miracle), Ĺ“uvre en argent dorĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  Venise au XIVe siècle et un autre reliquaire d’art rĂ©gional des Marches datant du Quattrocento.
    • Église de la Madonna del Suffragio : Sur la façade Ă  l’est se trouvent deux petites portes en travertin du XIVe siècle, une frise en terre cuite de style roman et un architravertin en travertin aux frises byzantines. Toujours sur la mĂŞme façade se trouve l’entrĂ©e d’origine de l’église de Sant’Antonio abate avec sur le cĂ´tĂ© une fresque de Simone de Magistris dĂ©diĂ©e au mĂŞme saint, très dĂ©tĂ©riorĂ©e en tant qu’exposĂ©e Ă  l’extĂ©rieur. L’intĂ©rieur Ă  trois nefs fut rĂ©alisĂ© au XVIIIe siècle. On y conserve une statue en bois du XVe siècle et un squelette en bois du XVIIIe siècle reprĂ©sentant la mort, que jadis la Compagnie du Suffrage portait comme emblème en procession.
    • Monastère de San Marco : ÉrigĂ© en monastère franciscain au XIVe siècle sur un site bĂ©nĂ©dictin prĂ©existant, il a vĂ©cu plusieurs changements au cours des siècles. Depuis 1655, il accueille des religieuses bĂ©nĂ©dictines tandis que l’actuelle Ă©glise de San Marco en style baroque a Ă©tĂ© construit en 1738 occupant la partie centrale de l’original construit en 1359 de style roman-gothique et dont sont revenus Ă  la lumière un grand portail avec une rosace surĂ©levĂ©e (actuellement non visible parce qu’enfermĂ© dans le mur d’enceinte). Le cĂ´tĂ© sud sur la place Baroncelli, en plus du portail Ă  kiosque d’accès Ă  l’église (1574) prĂ©sente les arcs gothiques originaux et monophores fermĂ©s, ainsi que sur le cĂ´tĂ© nord qui cependant n’est pas visible parce qu’enfermĂ© par les murs d’enceinte du monastère. Dans le monastère sont conservĂ©es quelques fresques du XIV e et XVe siècles.
    • Église dell’Addolorata : Église du XVe siècle Ă  nef unique avec une Ă©lĂ©gante loggetta du XVIe siècle sur le devant et une corniche en terre cuite. Ă€ l’intĂ©rieur se trouve le cercueil, c’est-Ă -dire le char Ă  baldaquin finement dĂ©corĂ© sur lequel est placĂ©e la statue du Christ mort qui est portĂ©e en procession le vendredi saint.
    Versant de l’église Collégiale d'Offida
    Eglise collegiale d'Offida
    • Église collĂ©giale : Construite entre 1785 et 1798 par l’architecte tessinois Pietro Maggi, qui vint remplacer et modifier profondĂ©ment le dessin de l’Ascolano Lazzaro Giosafatti; Il a un intĂ©rieur de style nĂ©oclassique Louis XVI et une façade rĂ©alisĂ©e Ă  la fin du XIXe siècle en style Ă©clectique de briques et de travertin. Ă€ l’intĂ©rieur, entre autres, il y a un cercueil en bois du XIIIe siècle avec 26 figurines en bois d’art septentrional, une croix en astile du XIVe siècle, un reliquaire du XVe siècle, un groupe en bois du XVIe siècle, un crucifix en bois de Desiderio Bonfini (1612), peintures des XIVe, XVe et XVIe siècles (Ă©cole de crible et Ă©cole de Pietro Alemanno). Le chĹ“ur sculptĂ© avec des colonnes tordues et des miroirs en racine de VĂ©rone Ă  deux ordres de 14 stalles a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Alessio Donati pour l’église de Santa Maria della Rocca est transfĂ©rĂ© en 1794 dans la collĂ©giale, avec les reliques de San LĂ©onard de Noblac conservĂ©es dans une urne placĂ©e Ă  l’intĂ©rieur du maĂ®tre-autel, lui aussi en bois. Le , le corps du bienheureux Corrado da Offida, transfĂ©rĂ© solennellement de PĂ©rouse, a Ă©tĂ© placĂ© sur le troisième autel de gauche, oĂą il avait Ă©tĂ© conservĂ© dans l’Église de San Francesco al Prato, dĂ©sormais dĂ©-consacrĂ©e. L’église, malgrĂ© la distance, a souffert de la forte secousse de tremblement de terre qui s’est produite Ă  L’Aquila le : en fait, le jour du tremblement de terre quelques morceaux se sont dĂ©tachĂ©s du clocher.
    • Sanctuaire du Bienheureux Bernard : Le couvent des capucins d’Offida avec l’église annexe, oĂą il vĂ©cut pendant de longues annĂ©es, resta debout de 1614, annĂ©e de fondation, jusqu’en 1893, quand les frères, en vue du bicentenaire imminent de la mort du bienheureux, dĂ©cidèrent d’en reconstruire un autre plus moderne, avec une Ă©glise plus grande et plus dĂ©cente en son honneur. Ils reconstruisent les deux bâtiments sur le mĂŞme terrain conventuel selon le dessin de l’architecte capucin fra Angelo da Cassano d’Adda. Frère Angelo vient d’arriver Ă  Offida, au printemps 1893, après une Ă©tude attentive du site, rĂ©sultat avec une configuration Ă  caractère stratigraphique et argileux, donc terrain difficile et Ă  haut risque relativement au secteur de la construction, a pris sa dĂ©cision courageuse : malgrĂ© tout, il dĂ©cida de ne pas changer le site de la construction mais de dĂ©placer seulement de quelques dizaines de mètres vers le sud-ouest le siège du nouveau complexe conventuel. Dans le nouveau Sanctuaire, Ă  trois nefs, vaste et lumineux, une chapelle a Ă©tĂ© prĂ©vue en l’honneur du bienheureux, destinĂ© Ă  la garde de sa dĂ©pouille mortelle. Dans un premier temps dans la nouvelle Ă©glise, la chapelle du bienheureux Ă©tait ornĂ©e d’un autel de style composite puis abattu pour faire place Ă  l’ensemble architectural actuel. L’autel Ă©tait ornĂ© de quatre colonnes torsadĂ©es, en bois foncĂ©, deux par cĂ´tĂ©, avec un entablement classique, Ă  plusieurs modules. Au centre s’ouvrait la niche avec la statue du bienheureux, tenant le lys sur la droite et le crâne sur la gauche, tandis qu’un petit ange, sur sa gauche, montrait une inscription. Il est probable que l’autel ait Ă©tĂ© composĂ© avec des Ă©lĂ©ments architecturaux de l’ancienne chapelle du bienheureux, construite en 1792, s’il ne s’agissait pas mĂŞme du mĂŞme ancien autel, installĂ© dans le nouveau siège. L’actuelle chapelle se dresse dans le troisième compartiment latĂ©ral gauche, Ă©largi en profondeur, qui, avec un andite en face, des mĂŞmes dimensions, maintenant occupĂ© par l’orgue, donne Ă  l’église la forme de croix latine, Ă  trois nefs. Le baldaquin est constituĂ© de quatre colonnes avec des bases verticalement dĂ©veloppĂ©es et sobrement dĂ©corĂ©es, avec des tiges lisses et avec des chapiteaux corinthiens, et est embelli avec des dĂ©corations dans l’architrave et dans la voĂ»te, sĂ»rement dues au Girolomini, et la flèche se terminant par une croix au centre. Dans une bande, on peut lire : MANUM SUAM APERUIT INOPI (il ouvrit la main au nĂ©cessiteux), avec une allusion explicite Ă  la bontĂ© et Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© du bienheureux envers les pauvres. En vue du troisième centenaire de la mort du bienheureux (1994) le 14 octobre 1992 ont commencĂ© les travaux de restauration des dĂ©corations picturales, du toit de l’église. Après la naissance de 1992 a commencĂ© la restructuration du chĹ“ur et du presbytère. Un nouvel autel en bois a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© dans le presbytère. Les deux nouveaux ambons sont l’œuvre admirable de l’ébĂ©niste capucin père G. Trombetta da Cingoli. La voyante illumination exalte la couleur vive des toiles peintes en spatule, Ĺ“uvres d’un artiste qui nourrit et anime ses figurations de lumière du jour. Ă€ cette occasion a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e une statue commĂ©morative du Bienheureux Bernard placĂ©e au dĂ©but de l’allĂ©e d’accès au sanctuaire rĂ©alisĂ©e par Aldo Sergiacomi.

    Architecture civile

    Palais Communal d'Offida
    • Le Palais municipal

    Construit entre le XIIIe et XIVe siècles (tour centrale crénelée). La façade est précédée d’un portique à 7 arcades avec une élégante loge à 14 arcades dressée au XVe siècle. À l’intérieur il y a une petite pinacothèque avec des œuvres de Pietro Alamanno et Simone de Magistris da Caldarola. Dans les archives historiques communales, on conserve, entre autres, le cadastre du parchemin mutile du XIVe siècle, fort de 70 parchemins en caractères gothiques.

    plafond du théâtre Serpente Aureo
    • Le Théâtre Serpente Aureo

    Le théâtre fut construit en 1820 sur un dessin de Pietro Maggi, dĂ©molissant une partie de l’ancienne maison communale dont est restĂ© l’élĂ©gant portique du XVe siècle pour servir de façade. Agrandi et dĂ©corĂ© peu après l’unitĂ© de l’Italie avec des stucs dorĂ©s et des peintures Ă  la dĂ©trempe. Avec un plan « Ă  boccascena  Â» ou Ă  « fer Ă  cheval  Â» typique des théâtres du XVIIIe siècle compte trois ordres de dix-sept palchetti et un loggione divisĂ© en quinze parties.

    Culture

    On peut encore voir dans les rues d'Offida des dentellières exerçant leur art à la vue des passants, perpétuant ainsi cette tradition de mère en fille depuis cinq siècles.

    Un monument a été érigé en leur honneur à l'entrée de la ville fortifiée.

    Musées

    • MusĂ©e archĂ©ologique "Guglielmo Allevi".InstallĂ© Ă  l’intĂ©rieur du Palais communal il a des pièces du palĂ©olithique, du nĂ©olithique, de l’âge du bronze et de la civilisation picentine.
    • Pinacothèque civique d'Offida
    • MusĂ©e des traditions populaires. InstallĂ© dans les locaux souterrains de l’ancien couvent de Sant’Agostino.
    • MusĂ©e de la dentelle Ă  tombolo offidien.
    • MusĂ©e Aldo Sergiacomi. Dans l’atelier qui fut du sculpteur offidien spĂ©cialisĂ© en Ĺ“uvres d’art sacrĂ©es en marbre et en bronze.

    Tradition et folklore

    • Le carnaval d’Offida : d’origines très anciennes, le carnaval a une tradition bien Ă©tablie et se caractĂ©rise par des manifestations très originales qui tirent probablement leur origine des saturnales voire lupercales romaines. Les tĂ©moignages historiques remontent au XVIe siècle quand le carnaval a sa plus grande splendeur dans les grandes villes comme Rome et Venise. Les principales manifestations qui caractĂ©risent aujourd’hui le carnaval offidien sont essentiellement au nombre de deux : le boeuf feint et les Vlurd.
    Le Bove Finto sur la Piazza del Popolo
    • Le vendredi gras, Ă  partir des toutes premières heures de l'après-midi, un bĹ“uf rudimentaire constituĂ© d’un cadre en bois et en fer, en remplacement d'un vrai bĹ“uf depuis 1819, recouvert d’un tissu blanc et portĂ© sur leurs dos par quelques hommes, commence Ă  errer dans les rues centrales du pays jusqu’à une place oĂą une foule est venue le chasser. VĂŞtue du guazzarò, une simple robe blanche et large (une fois) utilisĂ©e pour les travaux des champs, la foule excite le bĹ“uf par des cris et des mouvements qui rappellent beaucoup les corridas. Le chaos provoquĂ© par les changements de direction soudains de l'animal, les courses et les cris de la foule gĂ©nèrent Ă©galement des moments de tension et de panique en gĂ©nĂ©ral conclus dans l'hilaritĂ© et l'Ă©mèchement voire l'ivresse provoquĂ©(e) par le vin local consommĂ© abondamment par tous les participants. Dans l’obscuritĂ©, la fatigue et l’obscurcissement dus aux boissons abondamment bues, la fĂŞte prend fin avec la mise Ă  mort au moins symbolique du bĹ“uf dont on fait toucher par les cornes une colonne du palais municipal. Une procession finale du bĹ“uf mort dans les rues en chantant l’hymne du carnaval ophidien achève l'Ă©vĂ©nement.
    • Avec le terme Vlurd, on indique des bandes de roseaux rembourrĂ©s de paille, de longueur variable, qui sont allumĂ©es et portĂ©es Ă  Ă©paule par des centaines d’hommes et de femmes masquĂ©s avec des guazzarò, le long des rues du pays le soir du mardi gras. Le crĂ©puscule et l’atmosphère encore mĂ©diĂ©vale du centre habitĂ©, donnent Ă  cette procession de faisceaux incendiĂ©s portĂ©s par des personnes masquĂ©es une suggestion très particulière. La procession dĂ©sordonnĂ©e se termine sur la place centrale oĂą un grand feu est allumĂ©. Jusqu’à l’extinction de celui-ci, on commence des bals effrĂ©nĂ©s par lesquels on dĂ©termine la fin du carnaval. Vlurd a une Ă©tymologie commune au terme bagordo, avec laquelle on dĂ©signait en mĂŞme temps le manège nocturne (donc liĂ© Ă  la fĂŞte, Ă  la gozzoviglia, Ă  la bagordo) et le faisceau de roseaux qui servait typiquement Ă  l’éclairer.
    • La Dentellerie au tombolo Ă  fuseaux : L’art de la dentelle aux fuseaux (Ă  tombolo en italien, du latin tumulus), est une tradition qui se transmet depuis au moins cinq siècles de mère en fille. Pour rĂ©aliser manuellement la dentelle prĂ©cieuse il faut peu d’instruments : un tombolo, c’est-Ă -dire un rouleau long d’environ 30 centimètres et d’un diamètre de 20 centimètres ; une prĂ©bende, du latin prae habere, tenir devant, ainsi appelĂ©e encore en dialecte, c’est-Ă -dire le reggitombolo Ă  trois pieds, fil, Ă©pingles en laiton argentĂ© et quelques paires de fuseaux. Les premiers tĂ©moignages historiques de l’utilisation du tombolo Ă  fuseaux, pour la rĂ©alisation de dentelles prĂ©cieuses, remontent au XVIe siècle, mais quelques Ĺ“uvres picturales laissent penser que la tradition Ă©tait dĂ©jĂ  solide au moins deux siècles auparavant. Au XVIIe siècle, la dentelle offidienne Ă©tait recherchĂ©e pour sa qualitĂ© et sa finesse.
    • Monument aux dentellières
      Monument aux dentellières
    • dentellière Ă  Tombolo
      dentellière à Tombolo

    Evènements annuels

    • Carnaval historique de l’Offidien : du jeudi au mardi gras.
    • La sainte Croix : 3 mai, commĂ©moration du miracle eucharistique (Le nom de l’ancienne fĂŞte est due au prĂ©cieux reliquaire en forme de croix qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au XIVe siècle par des artistes vĂ©nitiens et qui est portĂ© en procession avec les autres signes traditionnels du miracle : la coupe ensanglantĂ©e, la nappe ensanglantĂ©e et le cheval/mulet)
    • Beato Bernard d'Offida : CĂ©lĂ©brĂ© le 23 aoĂ»t
    • Beato Conrad d'Offida : CĂ©lĂ©brĂ© le 30 septembre
    • Saint LĂ©onard de Noblac, patron d’Offida: CĂ©lĂ©brĂ© le 9 novembre
    • Le Cove : au mois d’aoĂ»t Ă  l’église de la Addolorata, c’est la fĂŞte du blĂ©, d’ancienne tradition paysanne.

    Personnalités liées à la commune

    Économie

    Offida située au cœur d'une région vinicole a donné naissance dans sa cité et les bourgs avoisinants à de nombreuses caves et coopératives vinicoles. À la fin du XIXe siècle, Offida possédait une production de tabac et plusieurs industries du ver à soie. Un développement rapide qui est freiné par les deux guerres et qui reprend dans les années soixante avec la modernisation des procédés agricoles et l’ouverture d’usines d’emballage, chaussures, sacs, métallurgie légère, matériel électrique.

    Vignes en contrebas d'Offida

    L’orientation actuelle vise à une valorisation des excellences du lieu qui sont représentées par la production de vin de qualité (Rosso Piceno et Rosso Piceno Superiore) et par la dentelle à tombolo dans le domaine artisanal.

    Vin blanc d'Offida

    Administration

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    13 juin 2004 En cours Lucio D'Angelo Solidarité et Démocratie
    Les données manquantes sont à compléter.

    Ethnies et minorités étrangères

    Selon les données ISTAT au 31 décembre 2015, la population étrangère résidente était de 364 personnes (7,20 %). Les nationalités les plus représentées par leur part dans la population résidente totale étaient:

    Chine, 128 (2,53 %)

    Albanie, 48 (0,95 %)

    Roumanie, 39 (0,77 %)

    Hameaux

    San Barnaba, Santa Maria Goretti, Borgo Miriam.

    Communes limitrophes

    Acquaviva Picena, Appignano del Tronto, Castel di Lama, Castignano, Castorano, Cossignano, Monsampolo del Tronto, Ripatransone, Spinetoli.

    Évolution démographique

    Habitants recensés

    Voir aussi

    Notes et références

    Article connexe

    Liens externes

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