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Oecophylla superba

Classification

L'espèce Oecophylla superba a été publiée par Nicolas Théobald en 1937[1]. Cet holotype R402 + R411, de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène inférieur ou Rupélien (33,9 à 28,1 Ma) vient de la collection Mieg, collection conservée au Musée d'histoire naturelle de Bâle[2]. Ce spécimen proviennent du gisement de Kleinkembs éocène[2], dans le Bade-Wurtemberg, au sud de la frontière franco-allemande du Rhin[3]. Il a deux cotypes R375, 79 de la même provenance que l'holotype[2].

Description

Oecophylla superba 1937 Nicolas Théobald holotype éch. R402 p. 212 pl XV Hymenoptères du Sannoisien de Kleinkembs.
Oecophylla superba 1937 Nicolas Théobald holotype éch. R402 p. 212 pl XV Hymenoptères du Sannoisien de Kleinkembs.

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[2] - [note 1] :

« Insecte de grande taille, corps brun roux, ailes transparentes. Pattes claires. Tête large ; bords arrondis ; yeux grands et bombés, de forme ovale. Trois ocelles visibles sur le vertex ; clypeus arrondi à l'avant ; mandibules avancées en museau, avec un bord masticateur denté ; antennes coudées, insérées un peu en arrière du clypeus ; scape dépasse le bord postérieur de la tête ; funicule pluriarticulé (visible sur (R375 et 79). Cou net. Thorax massif ; mésonotum en disque, surplombant le pronotum ; scutellum large ; post-cutellum arrondi à l'arrière. Pétiole nodiforme, un seul segment renflé. Abdomen volumineux, ovoïde, la plus grande longueur se trouvant dans la partie antérieure ; cinq segments ; par transparence on devine l'orifice circulaire du cloaque. Pattes fortes et longues. Ailes grandes, dépassant l'extrémité de l'abdomen ; pas de cellule discoïdale ; une cellule radiale se rétrécissant progressivement vers le sommet ; nervure cubitale légèrement sinueuse ; stigma allongé, peu large. »[2].

Dimensions

La longueur totale est de 14,75 mm, les ailes ont une longueur supérieure à 16 mm[2].

Affinités

« L'attribution de cet échantillon à la tribu des Camponotini ne saurait faire de doutes, étant donné la structure du corps et des ailes. Il semble très voisin de Oecophylla smaragdina Fabr., dont nous avons pu étudier des échantillons au Muséum. Förster a décrit de Brunnstatt une aile pour laquelle il a créé une nouvelle espèce : Oecophylla praeclara. Bien que cette aile ait une taille de 24 mm, nous croyons qu'elle doit être attribuée à la même espèce. Nous possédons de Brunnstatt un fragment d'aile antérieure identique à celle d’Oecophylla superba. Formica obesa radobojana Heer, de Radoboj, est d'après Mayr semblable sinon identique à Oecophylla smaragdina. Ces formes appartiennent toutes au phyllum d’Oe. smaragdina. »[2].

Biologie

« Le g. Oecophylla vit dans l'Inde, la Malaisie, l'Australie et l'Afrique tropicale. Oecophylla smaragdina vit dans l'Indoustan, l'Indochine, à Ceylan et dans les Iles de la Sonde (Emery, Bingham). Ce sont des fourmis sociales. »[2].

Galerie

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques

Références

  1. (en) Référence Paleobiology Database : Oecophylla superba Theobald 1937 (weaver ant) (consulté le ).
  2. Nicolas Théobald 1937, p. 212-213.
  3. Nicolas Théobald 1937, p. 223-224.
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