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Octavie Guichard

Octavie Guichard, devenue par alliance Octavie Belot, puis Octavie du Rey de Meynières, née à Paris en 1719 et morte à Chaillot en 1805, est une femme de lettres et traductrice française.

Octavie Guichard
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Madame B ***
Nationalité
Activités
Prononciation

Biographie

Alors qu'elle est encore jeune, elle devient veuve d'un avocat au parlement de Paris, qui lui laisse pour toute fortune une rente de 50 livres. Se nourrissant presque exclusivement de lait, elle vend sa rente et apprend l'anglais pour effectuer des traductions. Elle s'octroie la protection de l'auteur dramatique Charles Palissot de Montenoy et du fermier gĂ©nĂ©ral Alexandre Le Riche de La Pouplinière, qui lui font obtenir une pension de 1 500 livres. Elle traduit Samuel Johnson, David Hume et Sarah Fielding tout en Ă©crivant elle-mĂŞme de petits romans. Elle frĂ©quente la riche bibliothèque du prĂ©sident du parlement, Jean-Baptiste-François du Rey de Meynières (1705-1787), qu'elle Ă©pouse en secondes noces en 1765. Devenue veuve une seconde fois, elle meurt dans l'ancienne commune de Chaillot, près de Paris, Ă  l'âge de 86 ans.

Publications

Traductions
Varia
  • RĂ©flexions d’une provinciale sur le discours de Jean-Jacques Rousseau touchant l’origine de l’inĂ©galitĂ© de condition parmi les hommes (1756) ; rĂ©Ă©dition : Octavie Belot, RĂ©flexions d’une Provinciale sur le Discours de M. Rousseau, Citoyen de Genève, touchant l’origine de l’inĂ©galitĂ© des conditions parmi les hommes, Édith Flammarion (dir.), Arras, Artois Presses UniversitĂ©, 2015 [lire en ligne]
  • Observations sur la noblesse et le Tiers-État (1758) lire sur Google Livres

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. II, 1867, p. 525.
  • Anne Soprani, article « Durey de Meynières, Jean Baptiste François », dans Jean Goulemot, AndrĂ© Magnan et Didier Masseau (dir.), Inventaire Voltaire, Paris, Gallimard, 1995, p. 445.
  • Marie Laure Girou Swiderski, « Une chambre Ă  soi : le thème du logement dans la correspondance de Mme Belot (Durey de Meinières) », dans Servanne Woodward (sous la dir. de), Altered Writings followed by Public Space of the Domestic Sphere, London (Ontario), Press et The Eighteenth-Century French World Centre at the University of Western Ontario, 1997, p. 15-31. (ISBN 0-7714-1968-6)
  • Marie Laure Girou Swiderski, « De la “gazette” au “commerce des âmes” : les lettres de la prĂ©sidente de Meinières Ă  la marquise de LĂ©noncourt », SVEC, no 4, 2000. (ISBN 0 7294 0741 1)
  • Marie Laure Girou Swiderski, « Lettres de Mme de Meinières Ă  Mme de LĂ©noncourt (1770-1774) », dans Elizabeth C. Goldsmith et Colette H. Winn (sous la dir. de), Lettres de femmes. Textes inĂ©dits et oubliĂ©s du XVIe-XVIIIe siècle, Paris, HonorĂ© Champion, coll. «Textes de la Renaissance», sĂ©rie «Éducation fĂ©minine de la Renaissance Ă  l'âge classique», 2005, p. 379-420. (ISBN 2-7453-1123-9)

Liens externes

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