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NumWorks

NumWorks est une société française qui a lancé en France à l'été 2017 une calculatrice graphique visant un public lycéen[2] - [3] - [4]. La calculatrice NumWorks a été rapidement vendue à plusieurs milliers d'exemplaires auprès des lycéens français[4].

NumWorks
logo de NumWorks
illustration de NumWorks
Calculatrice NumWorks

Création
Fondateurs Romain Goyet
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Activité Conseil en systèmes et logiciels informatiques (d)[1]
Produits Calculatrice graphique
SIREN 818745945[1]
Site web www.numworks.com

Histoire

La société a été créée mi-2016 par Romain Goyet, un polytechnicien qui, après un passage chez Apple[4] - [5], décida de lancer sa start-up pour produire une calculatrice graphique. La première calculatrice, la N0100 est sorti le 29 août 2017[6].

Produits

Trois versions de la calculatrice ont été produites par NumWorks : le modèle N0100, le modèle N0110 et le modèle N0120. Les limitations techniques de la mémoire du modèle N0100 empêche toute mise à niveau vers une version supérieure à la 19.5.1[7].

La calculatrice NumWorks est équipée d'un écran à cristaux liquides, avec une résolution de 320 × 240 pixels, 140 PPI et une diagonale de 2,8 pouces.

Un simulateur est disponible en ligne en JavaScript sur le site Internet de NumWorks, et depuis le , une application gratuite pour téléphones simulant la calculatrice est disponible pour Android et iOS. Tous deux permettent de tester les mêmes fonctionnalités que la calculatrice, mais sans persistance des données[8].

Tableau des différences entre les modèles[9] - [10]
Modèle N0100 N0110 N0120[alpha 1]
Processeur Cortex-M4
100 MHz
Cortex-M7
216 MHz
Cortex-M7
550 MHz
MĂ©moire vive 256 Kio 564 Kio
MĂ©moire flash intĂ©grĂ©e Mio 64 Kio 512 Kio
Mémoire flash externe — Mio
Connecteur Micro USB Type-B USB Type-C
Année de sortie 2017 2019 2022

Logiciel

La calculatrice est annoncée en open hardware (« matériel ouvert », schémas et plans sont disponibles) et sous open source (« code source ouvert ») avec une licence Creative Commons BY-NC-SA[11]. Le code source du firmware, connu sous le nom de « Epsilon », est disponible sur GitHub, tout utilisateur étant libre de suggérer des modifications[12] - [13].

L'aspect open-source de la calculatrice étant un risque pour l'intégrité et la fiabilité du mode examen, Numworks a modifié sa licence à la suite de la version bêta 16 d'Epsilon et interdit désormais toute distribution du firmware modifié basé sur cette version[14]. Une fois la calculatrice mise à jour, l'accès aux firmwares tiers et applications basées sur les versions précédentes d'Epsilon est interdit en mode examen, et ceci de manière irréversible.

Elle propose un éditeur de script Python, plutôt qu'un langage propriétaire tel que TI-BASIC sur les calculatrices de Texas Instruments[5]. Des modules de tracés graphiques, de mathématiques et d'évènements y sont disponibles.

Depuis le site internet de l’entreprise, il est possible de mettre à jour la calculatrice via un ordinateur et un câble USB. Des mises à jour sont régulièrement disponibles, apportant de nouvelles fonctionnalités ou améliorant les fonctionnalités existantes[15] - [16].

La version 20, et les versions suivantes, ne peuvent plus être installées sur le modèle N0100 par manque de place dans la mémoire physique[7].

Galerie

Notes et références

Notes

  1. Il y existe une version matérielle de la N0120 nommé N0120EX qui est exclusive au marché portugais. Ce modèle a été créé pour une meilleure compatibilité avec le mode examen de ce pays.

Références

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. David Larousserie, « Un ingénieur français dépoussière le marché de la calculatrice », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  3. Benjamin Jérome, « Rentrée : 10 fournitures scolaires testées », Le Parisien,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  4. Katia Malaret, « La calculatrice NumWorks a tout bon », Ouest France,‎ , p. 4 (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  5. (en-US) Anne Barela, « Adafruit interviews Numworks – Python Programmable calculator #micropython », Adafruit Industries,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. (en-US) Steven Dent, « Numworks graphing calculator is made for students raised on tech », Engadget,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  7. (en) XanderLeaDaren, artaxxx, « [Fail] Upgrade from 19.5.1 to version 20 not working on N0100 », sur GitHub.com/Numworks, (consultĂ© le ) : « Version 20 cannot be installed on N0100 calculators ».
  8. « La calculatrice Numworks débarque sur Android et iOS sous la forme d'une application gratuite » Accès libre, sur Next INpact, (consulté le )
  9. « Caractéristiques techniques de la NumWorks N0100 », sur www.numworks.com (version du 31 mai 2019 sur Internet Archive)
  10. « Caractéristiques techniques de la NumWorks N0110 », sur www.numworks.com (consulté le )
  11. Sébastien Gavois, « Numworks : on a testé la « calculatrice réinventée », tient-elle ses promesses ? », Next INpact,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  12. numworks/epsilon, NumWorks, (lire en ligne)
  13. L'équipe Franchement Bien, « Une calculatrice française adoubée par l'éducation nationale », Franchement Bien,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  14. Léo Solé, « Un logiciel sécurisé pour les examens », sur Numworks, (consulté le )
  15. Nelly Lesage, « Calculatrices scientifiques : que valent les apps qui prétendent remplacer les Casio et TI ? », Numerama,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  16. Sébastien Gavois, « Calculatrice Numworks : équations, saisie naturelle et transfert de scripts Python », Next INpact,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Lien externe

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