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Nova Friburgo

Nova Friburgo est une ville du BrĂ©sil situĂ©e dans une rĂ©gion montagneuse du centre-nord de l'État de Rio de Janeiro, Ă  136 kilomètres de la capitale, Rio de Janeiro, sur un territoire de 933,4 km2. Elle se trouve Ă  22°16'55" de latitude sud et 42°31'52" de longitude ouest et Ă  846 mètres d'altitude.

Nova Friburgo
Surnom : A Suíça Brasileira
(La Suisse Brésilienne)
Blason de Nova Friburgo
HĂ©raldique
Drapeau de Nova Friburgo
Drapeau
Nova Friburgo
Vue de la ville
Administration
Pays Drapeau du Brésil Brésil
RĂ©gion Sud-Est
État État de Rio de Janeiro Rio de Janeiro (État)
Maire Renato Bravo (PP)
Fuseau horaire UTC-3
Indicatif 22
DĂ©mographie
Gentilé friburguense, néo-fribourgeois
Population 182 082 hab.[1] (2010)
DensitĂ© 195 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 22° 16′ 55″ sud, 42° 31′ 52″ ouest
Altitude 846 m
Superficie 93 300 ha = 933 km2
Divers
Date de fondation
Localisation
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Nova Friburgo
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Nova Friburgo
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Nova Friburgo
Liens
Site web http://www.pmnf.rj.gov.br

    Sa population, d’après le recensement brĂ©silien de 2010 de l’Institut brĂ©silien de gĂ©ographie et de statistiques, Ă©tait de 182 082 habitants. Les principales activitĂ©s Ă©conomiques sont basĂ©es sur l’industrie du textile (lingerie) et la mĂ©tallurgie, l’horticulture (fleurs), l’élevage de chèvres et le tourisme. Elle est la ville la plus froide de l’État.

    Histoire

    Nova Friburgo pendant la colonisation suisse et allemande (1820-1830).

    Jusqu’au XIXe siècle, la rĂ©gion de l’actuel Nova Friburgo Ă©tait occupĂ©e par les indiens coroados puris[2] - [3]. Le , le Roi Jean VI proposa une colonisation planifiĂ©e, pour promouvoir et agrandir la civilisation au royaume du BrĂ©sil alors partie du Royaume-Uni de Portugal, du BrĂ©sil et des Algarves. Un dĂ©cret donna l'autorisation au canton de Fribourg de fonder une colonie de cent familles suisses dans la ferme du "Morro Queimado", dans le district de Cantagalo, un endroit choisi en raison des ressemblances gĂ©ographiques et climatiques avec celles de leur pays d’origine. De 1819 Ă  1820, la rĂ©gion fut colonisĂ©e par 265 familles suisses, totalisant 1 458 immigrants. Elle fut nommĂ©e par les Suisses « Nova Friburgo Â» (La Nouvelle-Fribourg), en hommage Ă  la ville d’oĂą Ă©tait partie la majoritĂ© des familles[4].

    En 1819, Marie-Thérèse, née Chenaux, fille du révolutionnaire Pierre-Nicolas Chenaux, part avec son époux Pierre Thürler, pour Nova Friburgo[5].

    Après l’indépendance du Brésil (1822), le gouvernement impérial poursuivit sa politique de colonisation par des immigrés d'Europe. Quatre-vingt familles allemandes auparavant désignées pour la province de Bahia, pour des raisons inconnues, allèrent à Nova Friburgo, où elles arrivèrent les 3 et . Des arrivées similaires d’Italiens, de Portugais, de Français du Nord et d'une minorité de Syriens provoquèrent une telle augmentation de la population que le village devint une ville en .

    En 1872, le baron de Nova Friburgo apporta à la région le chemin de fer Leopoldina (du nom de l'impératrice Marie-Léopoldine d'Autriche), pour le transport du café de Cantagalo. L’agriculture fut la base de l’activité économique jusqu’à 1910, quand l’arrivée d’industriels pionniers causa le développement d’un secteur industriel qui prospère encore aujourd’hui. Furent aussi importants la proximité de Niterói et Rio de Janeiro et le développement des moyens de transport et communication, comme les routes pavées et le télégraphe. Cela encouragea la croissance d’une petite industrie de tourisme, qui devint, avec le commerce, la principale source de rente de la ville.

    Nova Friburgo pendant les glissements de terrain de 2011.

    Nova Friburgo fut gravement touchée par les inondations du 11 janvier 2011, qui provoquèrent plus de 3500 glissements de terrain ayant causé la mort de 1500 personnes[6].

    Climat

    Nova Friburgo a un climat tropical d’altitude (Classification de Köppen Cwa), avec des hivers frais et secs et des étés humides. La température moyenne annuelle est de 19 °C.

    Économie

    La ville a une grande inclination vers le tourisme, grâce à ses paysages, aux fleuves, et aux chemins et endroits bucoliques. Elle a le deuxième plus grand réseau d’hôtels de l’État, après la capitale Brasília. Il y a également des attractions plus distantes du centre, qui sont appréciées par ceux qui sont intéressés par l’écotourisme et les sports d’aventure, comme le rafting et le canoë-kayak. Le district de Lumiar est un des plus importants endroits pour ces sports.

    Nova Friburgo est connue comme la capitale de la lingerie, à cause de la grande production et la variété des modèles, et les marques locales commencent à concurrencer le marché international.

    L’agriculture est également une activité importante (horticulture et élevage de chèvres). La ville est le deuxième plus grand producteur de fleurs du pays, après la ville d'Holambra.

    Tourisme

    Pico Maior de Friburgo – le point le plus haut de la Serra do Mar – 2 316 m.

    Les principales attractions de la ville sont :

    • Architecture en style alpin des bâtiments du MuryShopping, les hĂ´tels Bucsky et Garlipp el le restaurant Bräun & Bräun
    • CathĂ©drale de SĂŁo JoĂŁo Batista
    • Centre Gastronomique, au district de Mury
    • District de Lumiar
    • District de SĂŁo Pedro da Serra
    • École de fabrication de fromages FRIALP
    • Encontro dos Rios (rencontre des fleuves MacaĂ© et Bonito)
    • Nova Friburgo Country Club
    • Parc de Furnas do Catete, avec la pierre CĂŁo Sentado (chien assis)
    • Pedra Riscada (pierre rayĂ©e)
    • Place Getulio Vargas
    • Place Marcilio Dias, qui marque le dĂ©but de la colonisation, car c'est l’aire oĂą les premiers allemands ont campĂ©, en arrivant d’Europe
    • Place Suspiro, avec le tĂ©lĂ©siège le plus grand du pays
    Nova Friburgo vue de la rue Emilia Falcheto, au quartier Cordoeira.

    Ville jumelée

    Photos

    • Rue de Nova Friburgo
      Rue de Nova Friburgo
    • Nova Friburgo
      Nova Friburgo

    Bibliographie

    • Martin Nicoulin (prĂ©f. Pierre Chaunu), La genèse de Nova Friburgo : Ă©migration et colonisation suisse au BrĂ©sil : 1817-1827, Fribourg, Éditions universitaires, coll. « Etudes et recherches d'histoire contemporaine. SĂ©rie historique » (no 2), , 3e Ă©d. (1re Ă©d. 1973), 364 p. (lire en ligne).
    • François BĂ©tard, Nicolas Delbart et ClĂ©ment Piel, « Cartographie de la susceptibilitĂ© aux glissements de terrain dans la rĂ©gion de Nova Friburgo (État de Rio de Janeiro, BrĂ©sil). Une Ă©tape vers l’évaluation et la gestion du risque », Bulletin de l’association de gĂ©ographes français, vol. 91, no 3,‎ , p. 276-288 (e-ISSN 2275-5195, lire en ligne, consultĂ© le ).

    Notes et références

    1. IBGE
    2. Os Ă­ndios de Sumidouro. Available in http://sumidouro.chez.com/indios.htm. Access in 9 september 2012.
    3. Nova Friburgo entra para a histĂłria. Available in http://www.swissinfo.ch/por/specials/Suicos_do_estrangeiro/Nova_Friburgo_entra_para_a_historia.html?cid=875208. Access in 9 september 2012.
    4. Martin Nicoulin (préf. Pierre Chaunu), La genèse de Nova Friburgo : émigration et colonisation suisse au Brésil : 1817-1827, Fribourg, Éditions universitaires, coll. « Etudes et recherches d'histoire contemporaine. Série historique » (no 2), , 3e éd. (1re éd. 1973), 364 p. (lire en ligne)
    5. Serge Kurschat, Pierre-Nicolas Chenaux, le révolté gruérien, Bulle, Editions Montsalvens, , 208 p., p. 139
    6. François Bétard, Nicolas Delbart et Clément Piel, « Cartographie de la susceptibilité aux glissements de terrain dans la région de Nova Friburgo (État de Rio de Janeiro, Brésil). Une étape vers l’évaluation et la gestion du risque », Bulletin de l’association de géographes français, vol. 91, no 3,‎ , p. 276-288 (e-ISSN 2275-5195, lire en ligne, consulté le )

    Liens externes

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