Noura
Noura (en arabe : نورة) est une chanteuse algérienne de langues arabe, kabyle et française, née Fatima Zohra Badji le à Sidi Amar (près de Cherchell en Algérie française) et est décédée le à Paris.
| Naissance | |
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| Décès |
(à 76 ans) 10e arrondissement de Paris (France) |
| Sépulture |
Cimetière Sidi Yahia (d) |
| Noms de naissance |
فاطمة الزهراء باجي, Fatma Badji |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Conjoint |
Biographie
Née à Sidi Amar, anciennement dénommé Zurich, au pied du Mont Chenoua, elle répond invariablement : « mon Zurich de Cherchell est plus beau que le Zurich suisse »[1].
Dans les années 1950 elle débute à la radio d'Alger où elle anime une émission enfantine. Selon la chercheuse Naïma Huber-Yahi, « elle se fait remarquer en interprétant des pièces de théâtre et des opérettes. Elle s'impose très vite comme l’une des plus grandes chanteuses algériennes de l’époque »[2].
La chanteuse Noura est très populaire car c'est une des rares chanteuses non-kabyles (région de Kabylie à l'est d'Alger) qui chantaient à la fois en arabe, en kabyle et en français. Parmi ses succès populaires, on peut citer Ya Rabbi Sidi, Maniche mena, Aïn El Karma, Imawlan ugin et Adrar n jaṛjaṛ eɣlayen[3]. Elle enregistre aussi un album en français où elle interprète Une vie de Michel Berger. Elle obtient un disque d'or en 1970 pour un million d'albums vendus[4].
Elle est l'épouse de Kamel Hamadi, auteur-compositeur-interprète, avec qui elle forme un couple mythique[4].
Elle meurt à Paris le des suites d'une longue maladie[4].
Notes et références
- « Noura », Passerelles (mensuel), .
- « Noura, la chanson algérienne perd une diva », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
- « France : La chanteuse algérienne Noura décédée »
- « La chanteuse Noura est décédée », The Huffington Post Maghreb, (lire en ligne [archive])