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Noël Gaussail

Noël-Mathieu-Marie-Victor Gaussail, né le à Beaupuy (Tarn-et-Garonne)[1] et mort le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est un évêque catholique français. Il est évêque d'Oran puis de Perpignan.

Noël Gaussail
Image illustrative de l’article Noël Gaussail
Mgr Gaussail, Ă©vĂŞque d'Oran, en 1884.
Biographie
Nom de naissance Noël-Mathieu-Marie-Victor Gaussail
Naissance
Beaupuy (France)
Ordination sacerdotale
Décès
Perpignan
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
par Mgr Charles Martial Lavigerie
Dernier titre ou fonction Évêque de Perpignan-Elne
Évêque de Perpignan-Elne
–
Évêque d'Oran
–

Blason
Armes : Ecartelé, aux 1 et 4 de gueules à un pélican avec sa piété d'argent ; au 2 et 3 d'azur à une clé contournée d'argent en pal accostée et surmontée de 3 cigales d'or ; sur le tout une croix (estrée) brochant d'or. Devise : Aperiet caelum.
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

PrĂŞtre

Noël Gaussail fait ses études au petit et au grand séminaire de Toulouse et est ordonné prêtre le . C'est à l'initiative du R.P. Billard, missionnaire du Calvaire, chargé par Mgr Louis-Antoine-Augustin Pavy, archevêque d'Alger, de recruter des prêtres pour son Église, que le jeune Gaussail se rend en Afrique du Nord.

Nommé successivement vicaire à Notre-Dame des Victoires d'Alger (1852) puis curé à Hussein-Dey, banlieue d'Alger (1853), il devient, la même année, curé de Mascara, alors importante subdivision militaire.

En 1863, l'évêque d'Alger le nomme curé-archiprêtre de Philippeville (actuellement Skikda), en Algérie. Il y exerce son ministère durant une vingtaine d'années.

Évêque d'Oran

Son zèle pastoral le fit remarquer par le cardinal Charles Martial Lavigerie qui lui proposa l'évêché d'Oran. Sa nomination à ce siège fut avalisée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Cultes, Félix Martin-Feuillée, le , en remplacement de Mgr Pierre-Marie-Étienne-Gustave Ardin, transféré au siège de La Rochelle.

Mgr Noël Gaussail resta 2 années seulement à Oran. Il y appelle les Petites sœurs des pauvres. De même, sous son épiscopat, l'abbé Cata, vicaire à Oran, fit venir d'Espagne les sœurs thérésiennes pour s'occuper des orphelines des immigrés espagnols.

Évêque de Perpignan

Mgr Gaussail fut transféré sur le siège épiscopal de Perpignan, le et fut intronisé le suivant. Ce fut durant son épiscopat que se tint un synode diocésain (27-) qui fixa la discipline ecclésiastique dans le diocèse. Il fut aussi à l'initiative de la restauration du maître-autel de la cathédrale dont il supporta seul les frais. Il fait également paraître un catéchisme en catalan en 1898.

Il meurt à Perpignan, dans son palais épiscopal, dans la nuit du 16 au à minuit vingt. Ses obsèques ont le lieu le [2]. Son caveau se trouve dans la chapelle du Saint-Sacrement de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan.

Mgr Gaussail jouissait de l'estime générale du clergé d'Algérie. Il avait un frère qui était curé de la paroisse Saint-Exupère de Toulouse.

Armes

Écartelé : au 1er et 4ème, de gueules au pélican d'argent sur son aire au naturel, nourrissant ses petits du second émail, au nombre de trois; au 2ème et au 3ème, d'azur à une clef d'argent accompagnée de trois abeilles d'or posées 1 et 2; à la croix d'or brochant sur l'écartelé[3].

Voir aussi

Bibliographie

  • La Semaine religieuse du diocèse de Tulle, , n° 6, p. 91.
  • Jean Capeille, « Gaussail (NoĂ«l-Mathieu-Marie-Victor) », dans Dictionnaire de biographies roussillonnaises, Perpignan, (lire en ligne).
  • Bruno Segondy, « Gaussail (NoĂ«l, Mathieu, Marie, Victor) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et sociĂ©tĂ©, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Il est dit né à Cadours (Haute-Garonne) où son père était employé, dans La Semaine religieuse du diocèse de Tulle du 9 février 1884, n° 6, p. 91.
  2. Fabricio Cárdenas, « Mort de Monseigneur Gaussail à Perpignan en 1899 », Vieux papiers des Pyrénées-Orientales,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p. 169-170. Consultable sur Gallica.
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