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Nikolaï Ovtcharov

Nikolaï Dimitrov Ovtcharov (en bulgare : Николай Димитров Овчаров, translittération internationale Nikolaj Dimitrov Ovčarov) est un archéologue et historien bulgare né le à Veliko Tărnovo. Il est membre de l'Institut d'archéologie de l'Académie bulgare des sciences, professeur à l'Université slave de Moscou et membre du conseil de recherche de l'Institut biographique américain (ABI).

Nikolaj Dimitrov Ovčarov
Archéologue
Image illustrative de l’article Nikolaï Ovtcharov
Nikolaj Ovčarov sur le site de Perperikon
Présentation
Naissance
Veliko Tărnovo
Nationalité Drapeau de la Bulgarie Bulgarie

Biographie

Nikolaj Ovčarov a étudié l'histoire à l'université Saint-Clément d'Ohrid de Sofia, où il termina ses études en 1981. Il s'est spécialisé en thracologie auprès de l'Académie bulgare des sciences. Devenu professeur, il enseigne l'histoire dans deux établissements privés : la Nouvelle Université Bulgare de Sofia ainsi que l'Université slave de Moscou.

Dans les années 2000, Ovčarov devint célèbre par des découvertes archéologiques importantes qui lui ont valu dans son pays le surnom d'« Indiana Jones ». Il a participé à l'équipe qui mit au jour les parties sud du palais du tsar Siméon Ier de Bulgarie à Veliki Preslav. Le professeur Ovčarov a dirigé les fouilles du monastère médiéval de Saint-Jean Baptiste à Kărdžali dans les Rhodopes orientales, au cours desquelles ont été trouvés des vêtements épiscopaux. Mais ce sont surtout les fouilles du site thrace de Perperikon près de Kărdžali dans les Rhodopes orientales (où il suppose que se trouvait le sanctuaire de Dionysos de la tribu thrace des Besses connu dans tout le monde grec antique) ainsi que du site de Tatul dans la même région (où, selon son hypothèse, se trouverait la tombe d'Orphée[1]), qui lui ont valu la notoriété. En outre, Ovčarov a participé à de nombreuses expéditions archéologiques, notamment en Russie, Grèce, Turquie, au Kazakhstan, en Serbie, au Monténégro, en Macédoine, en Géorgie et au Portugal.

En 2009, il a été consultant de la Télévision nationale bulgare pour le tournage d'un film documentaire intitulé Les forteresses médiévales des Rhodopes orientales (Средновековните крепости на Източните Родопи)[2].

Bibliographie sommaire

Nikolaj Ovčarov est l'auteur de plus de 220 publications scientifiques, dont 22 monographies et ouvrages. Il publie régulièrement des articles dans des revues bulgares et internationales, dont le mensuel National Geographic. Il est connu pour sa capacité à écrire pour le grand public : le meilleur exemple est son ouvrage Razkazite na bălgarskija Indiana Jones (Contes de l'Indiana Jones bulgare), publiée par les éditions du journal populaire Standard en 2006. En 2008, il a également publié dans la même veine un ouvrage intitulé Otkritijata na bălgarskija Indiana Jones (Les découvertes de l'Indiana Jones bulgare).

  • Ships and shipping in the Black sea XIV-XIX centuries (traduction anglaise par Elena Vataška), Sofia, Editions de l'université Saint-Clément d'Ohrid, 1993, 151 p. (ISBN 954-07-0049-3).
  • Dix perles de la couronne de Bulgarie (version française d'Alexandra Mančeva), Sofia, Musée national du livre et de la typographie bulgare, 2004, 62 p. (ISBN 954-9308-21-9).
  • Perperikon : la civilisation des hommes des roches (traduit du bulgare par Milen Šipčanov), Sofia, Borina, 2005, 159 p. (ISBN 954-500-139-9).
  • Avec Daniela Kodžamanova et Milen Kamarev : Светилището на Дионис на Перперикон (Svetilišteto na Dionis na Perperikon, Le Sanctuaire de Dionysos à Perperikon). Sofia, Popgeorgievi, 2000 (ISBN 954-9750-12-4).
  • Разказите на българския Индиана Джоунс (Razkazite na bălgarskija Indiana Jones, Contes de l'Indiana Jones bulgare), Sofia, Standard, 2006, 169 p. (ISBN 954-90426-5-0).
  • Откритията на българския Индиана Джоунс (Otkritijata na bălgarskija Indiana Jones, Les découvertes de l'Indiana Jones bulgare), Sofia, Zaharij Stojanov, 2008, 160 p. (ISBN 978-954-09-0185-5).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Sources

  • Cet article utilise le système de l'Organisation des Nations unies de translittération de l'alphabet cyrillique (également appelé « système scientifique de translittération »).

Notes et références

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