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Nigma puella

Nigma puella, la Dictyne fille[1], est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Dictynidae[2].

Nigma puella
Description de cette image, également commentée ci-après
Nigma puella de Urou-et-Crennes en France

Espèce

Nigma puella
(Simon, 1870)

Synonymes

  • Dictyna puella Simon, 1870
  • Dictyna lobensis Schmidt, 1976
  • Dictyna eburnea Schmidt, 1982
  • Nigma canariensis Wunderlich, 1987

Distribution

Cette espèce se rencontre en Europe et en Macaronésie[2].

Cette espèce est présente au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne, en Grèce, en Italie, en Suisse, en France, en Espagne et au Portugal[3] - [4] - [1]. On la rencontre également aux îles Canaries, à Madère et aux Açores.

Habitat

Nigma puella occupe des milieux variés comme les pelouses, les jardins, les landes, les garrigues, les sous-bois et les buissons[1].

Description

Nigma puella
Nigma puella

Les mâles mesurent de 2,0 Ă  2,75 mm et les femelles de 2,5 Ă  3,4 mm[3].

Le mâle est entièrement rouge brun[1].

Le dessous de la femelle et ses pattes sont jaunâtre[1] - [5]. Le céphalothorax de la femelle présente deux larges bandes brunes qui s'élargissent dans la région thoracique et se réunissent au dessus du pédicule[5]. Le dessus de son abdomen est vert-jaunâtre[1] à blanc mat[5] et présente une bande dorsale longitudinale rouge carmin[5]. Cette bande présente en son milieu un fort élargissement arrondi puis un rétrécissement[5] qui peut parfois la scinder en deux[1].

La coloration assez typique n'est cependant pas suffisante pour distinguer les différentes espèces du genre Nigma et un examen des pièces génitales est nécessaire[1].

Comportement

Toile

La toile mesurant quelques centimètres est tissée sur une feuille dont les bords sont resserrés. Elle est constituée d'un réseau de fils entrelacés comportant des parties cribellées[1].

Prédation et alimentation

Les proies volantes peuvent ĂŞtre plus grande que la femelle[1].

Cycle de vie

Le cycle est annuel. Les adultes apparaissent en avril. Les mâles sont présents jusqu'en mai et les femelles jusqu'en septembre. La femelle confectionne de juin à août des cocons contenant une trentaine d’œufs qu'elle dépose sous sa toile[1].

Systématique et taxinomie

Cette espèce a été décrite sous le protonyme Dictyna puella, elle a été placée dans le genre Heterodictyna par Chamberlin et Gertsch en 1958[6] puis dans le genre Nigma par Lehtinen en 1967[7]. Les espèces Dictyna lobensis, Dictyna eburnea et Nigma canariensis ont été placées en synonymie avec Nigma puella par Wunderlich en 1992[8].

Publication originale

  • Simon, 1870 : AranĂ©ides nouveaux ou peu connus du midi de l'Europe. MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© Royale des sciences de Liège, sĂ©r. 2, vol. 3, p. 271-358 (texte intĂ©gral).

Liens externes

Notes et références

  1. Canard & Rollard, 2015 : A la découverte des Araignées: Un guide de terrain pour comprendre la nature. Dunod, p. 1-192.
  2. WSC, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  3. unibe
  4. Wunderlich, 2011 : Extant and fossil spiders (Araneae). Beiträge zur Araneologie, vol. 6, p. 1-640.
  5. Simon, 1870 : Aranéides nouveaux ou peu connus du midi de l'Europe. Mémoires de la Société Royale des sciences de Liège, sér. 2, vol. 3, p. 271-358 (texte intégral).
  6. Chamberlin & Gertsch, 1958 : The spider family Dictynidae in America north of Mexico. Bulletin of the American Museum of Natural History, no 116, p. 1-152 (texte intégral).
  7. Lehtinen, 1967 : Classification of the cribellate spiders and some allied families, with notes on the evolution of the suborder Araneomorpha. Annales Zoologici Fennici, vol. 4, p. 199-468.
  8. Wunderlich, 1992 : Die Spinnen-Fauna der Makaronesischen Inseln: Taxonomie, Ökologie, Biogeographie und Evolution. Beiträge zur Araneologie, vol. 1, p. 1-619.
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