Nicolas Declaye
Nicolas Declaye, né le à Liège (Belgique), mort le , est un général Belge de la révolution et de l’Empire.
 Nicolas Declaye | ||
 | ||
| Naissance | Liège ( .svg.png.webp){kind=small} Belgique)
|
|
|---|---|---|
| Décès | (à 47 ans) inconnu |
|
| Origine | Belgique
|
|
| Allégeance |  France
|
|
| Arme | Infanterie | |
| Grade | Général de division | |
| Années de service | 1774 – 1805 | |
États de service
Il entre en service le , comme volontaire au régiment de Berwick, il est nommé sous-officier en 1780. En septembre 1787, il est adjudant écrivain de place à l’état-major de Saint-Martin-de-Ré, et adjudant instructeur aux gardes Liégeoises le .
Le il est nommé aide-major, le major, et lieutenant-colonel de la légion belge le . Il est nommé colonel le , le , il prend les fonctions d’aide-de-camp du général Rosières, et en mai 1793, il est commandant temporaire de cambrai.
Il est promu général de brigade le et il est maintenu dans ses fonctions. Le 11 septembre 1793 il subit à Avesnes-Le-Sec[1] une écrasante défaite peu honorable qui fait perdre les garnisons de Cambrai et Bouchain. Il est arrêté le à Cambrai et remplacé par le général Chapuy. Conduit à Paris, il se justifie auprès du comité de salut public, et il devient commandant temporaire de Lyon le 9 brumaire an II (). Il est nommé général de division le 13 ventôse an II (), et commandant d’armes au Mont-Cenis en prairial an II (). Il est arrêté trois mois plus tard et le 26 fructidor an II () il est remis en liberté sur intervention de Fouché, mais avec interdiction de séjourné à moins de 20 lieues de Paris et des frontières.
En brumaire an IV, il commande la garde nationale de Nevers, il redevient commandant de place le 12 thermidor an IV (), et il est réformé le 12 brumaire an V ().
Il rentre en service comme chef de bataillon Ă la 82e demi-brigade de ligne le 6 thermidor an VII (), et il commande la place de Vannes le 6 brumaire an VIII (). Le 16 ventĂ´se an VIII (), il commande le 1er bataillon franc.
Il s’adonne à la littérature, et Quérard, mentionne de lui un ouvrage publié à Hambourg en 1804 le Citateur anti-britannique. Dans une lettre écrite à Berthier le 1er complémentaire an XIII (), il déclare être l’auteur de l’opéra Le triomphe de Mars et d’un hymne guerrier dédié à l’armée de Boulogne.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Correspondance général de Carnot par Étienne Charavay, tome 3, édition 1897, imprimerie Nationale, pages 35-36.
Notes et références
- Colonel Frignet Despreaux, « Le Marechal Mortier Duc de Trévise T1 », sur Gallica.bnf.fr,