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Nicola Ratti

Nicola Ratti (Rome, - Rome, ) est un archéologue italien.

Niccola Ratti
Biographie
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Biographie

Nicola Ratti nait le 19 mai 1759 à Rome, d’une famille de négociants originaire de Gênes. Il est envoyé de bonne heure chez les pères des écoles pies et à l’âge de quinze ans, il fait déjà partie de l’académie des Varii, rétablie par le père du célèbre archéologue Ennius Quirinus Visconti. Ratti se destine d’abord à l’état ecclésiastique, et il se fait recevoir docteur en théologie ; cependant il n’entre pas dans les ordres et finit même par quitter l’habit ecclésiastique. Choisi en 1785 pour accompagner Giulio Cesare Zollio, archevêque d’Athènes et nonce apostolique auprès de la cour de Bavière, il reste deux ans à Munich, puis revient à Rome, où il est nommé, le 13 avril 1787, secrétaire du collège des avocats consistoriaux. Le cardinal Innocenzo Conti le donne ensuite pour précepteur à son pupille, le duc Francesco Sforza Cesarini. L’éducation de celui-ci achevée, Ratti devient archiviste et secrétaire de la famille, fonctions qu’il conserve toute sa vie, et qu’il cumule avec les emplois du gouvernement. Le pape Léon XII ayant établi la nouvelle chancellerie de l’université romaine, le nomme directeur. Avec plus d’ambition, Ratti aurait pu parcourir une brillante carrière, car, outre le souverain pontife que nous venons de nommer, il était particulièrement estimé du roi de Saxe, Antoine. Celui-ci, lorsqu’il apprend la mort de ce savant, arrivée le 12 janvier 1833, adresse à son fils aîné une lettre de condoléance. Ratti épouse en 1805 la fille de Pietro Angeletti, peintre de quelque réputation. Ses restes sont déposés, ainsi qu’il en avait manifesté l’intention, dans l’église de Ste-Marie in Vallicella, où on lit son épitaphe. Le Diario di Roma et le Giornale arcadico (t. 77, année 1839), lui ont consacré l’un une notice nécrologique, l’autre un éloge plus étendu, qui fut imprimé séparément avec une dédicace au P. Degola, secrétaire de la Congrégation de l'Index.

Ĺ’uvres

  • Lettera sopra l’Uccisione dei CCCVI Fabi al signor N.N. (l’abbĂ© Francesco Cancellieri), Rome, 1781.
  • Memoria sulla vita di quattro donne illustri della casa Sforza, e di Monsignor Virginio Cesarini, Rome, 1785.
  • Della famiglia Sforza, Rome, 1794-1795, 1er et 2e partie, 2 vol. in-8°.
  • Selecta doctorum virorum testimonia de Camilla Valentia, femina sui temporis præstantissima in unum collecta et adnotationibus aucta, Rome, 1795.
  • Istoria di Genzano con note e documenti, Rome, 1797.
  • L’AutenticitĂ  degli alberi genealogici stampati del signor duca Conti-Sforza-Cesarini nel sommario della causa romanæ primogenituræ de comitibus dimostrata contro le false imputazioni del difensore del signor principe Ruspoli. Lettera apologetica a schiarimento della presente causa, ed illustrazione della storia della nobilissima famiglia Conti, Rome, 1821 ;
  • Nuovi documenti in conferma dell’AutenticitĂ , etc., Rome, 1824. C’est un supplĂ©ment Ă  la pièce prĂ©cĂ©dente qui fut publiĂ© Ă  l’occasion d’un procès entre les familles Sforza et Ruspoli.
  • Lettera al signor avvocato Carlo Fea, commissario delle antichitĂ , sul di lui Parallelo : « Giulio II con Leone X; » Rome, 1822. Ratti y rĂ©fute l’opinion Ă©mise par Carlo Fea, que « le règne de Jules II fut vĂ©ritablement l’époque oĂą Rome se releva et eut une grandeur stable, tandis qu’elle dĂ©clina rapidement sous les pontificats de LĂ©on X et de ClĂ©ment VII, après avoir eu une splendeur Ă©phĂ©mère. »
  • Sulle rovine del tempio della Pace, dissertazione. Rome, 1823 ;
  • Sulla vita di Giusto Conti, romano poeta volgare del secolo XV, Notizie, Rome, 1824 ;
  • Dissertazione sulla basilica Liberiana, Rome, 1825, dĂ©diĂ©e au pape LĂ©on XII, qui avait Ă©tĂ© archiprĂŞtre de cette basilique ;
  • Lettera al canonico Domenico Moreni sopra un preteso deposito di Michel Angelo Buonarroti. L’auteur y apporte de nouveaux arguments Ă  l’appui de ceux que l’abbĂ© Moreni, dans un examen critique d’une mĂ©daille de Michel-Ange reprĂ©sentant Bindo Altoviti, avait dĂ©jĂ  donnĂ©s pour prouver qu’un tombeau attribuĂ© Ă  cet illustre sculpteur n’était point de lui. En reconnaissance de ce service, Moreni dĂ©dia Ă  Ratti son Ă©dition des Lettere di Carlo Dati, Florence, 1825 ;
  • Sopra una iscrizione Ficulense scavata nella tenuta della Cesarina, colla quale s’illustra l’antica Fieulea, Rome, 1826. L’auteur y dĂ©termine la situation de cette ville antique.
  • Sopra un antico sarcofago cristiano, Rome, 1827, in-8° ;
  • Notizia della chiesa interna del romano archigimnasio, Rome, 1833, dĂ©diĂ©e au cardinal Pierfrancesco Galleffi. Ratti fut surpris par la mort au milieu de l’impression de cet ouvrage.

Nicola Ratti avait encore donné plusieurs dissertations aux Actes de l’académie d’archéologie :

  • Sulla villa di Pompeo nell’agro Albano (t. 1, part. 2) ;
  • Dissertazione intorno ad una iscrizione antica rinvenuta nel territorio di civita Lavinia, spettante alla cittĂ  di Lanuvio (t. 2) ;
  • Sulle opere, di beneficenza de’ cristiani de primi tre secoli (t. 3) ;
  • Delle arti d’Italia ne’ primi tre secoli di Roma ; della cognizione de’ Romani de’ cosi detti vasi etruschi di Vetulonia, citta dell’ antica Etruria (t. 5).

Membre de l’académie archéologique, Ratti l’était aussi de l’académie de la religion catholique, où il avait lu (le 30 juillet 1827) une dissertation qui n’a pas été imprimée et dans laquelle il démontrait que « la révélation est prouvée par le sentiment universel de toutes les nations et de leurs législateurs. »

Annexes

Bibliographie

  • « Nicola Ratti », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

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