Nathalie Moliavko-Visotzky

Dès les années 1980 et 1990, Nathalie Moliavko-Visotzky se forge une solide réputation en travaillant comme assistante à la caméra sur des films de Denys Arcand, Jacques Leduc[4] et Jean-Claude Lauzon, puis cadreuse sur des séries télévisées de Luc Dionne et Pierre Houle[1]. Au début des années 2000, elle a déjà collaboré avec plusieurs réalisateurs étrangers tels que Robert Altman, Roger Spottiswoode, Simon Wincer, Stephan Elliott et David Mamet[5].

Après que son premier long-métrage comme directrice de la photographie, Les Fantômes des trois Madeleine, ait été présenté à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes en 2000, elle signe et cosigne une trentaine de photographies de films, parmi lesquels figurent des réalisateurs aussi disparates que Nathalie Saint-Pierre, François Girard, Maryanne Zéhil, Claude Miller, Helen Doyle, Louis Bélanger et André Forcier[1].

Sensibilisée très tôt au cinéma d'auteur, Nathalie Moliavko-Visotzky se passionne pour le métier de directeur de la photographie lorsqu'elle découvre les films de John Cassavetes et en particulier, Meurtre d'un bookmaker chinois[6].

Elle signe plusieurs longs métrages documentaires sur l'art : de la peinture de Jean-Paul Riopelle aux chorégraphies de Jean-Pierre Perreault, en passant par les travaux d'architectures de Phyllis Lambert et le montage de film de Ziva Postec[5].

Outre sa manière de personnifier chacun des films sur lesquels elle travaille, en adaptant son style au gré des réalisateurs avec lesquels elle collabore[5], sa méthode de travail consiste avant tout à comprendre la vision du réalisateur, en termes de lumière, de contrastes et de couleurs, afin de préserver au mieux les différents temps du film, et ce, peu importe les aléas du tournage[7].

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