Accueil🇫🇷Chercher

Natalia Tułasiewicz

Natalia Tułasiewicz, née le et morte assassinée le est une enseignante de Poznań (Pologne) et cheffe de l'apostolat des laïcs catholiques. Membre de l'État clandestin polonais, elle meurt gazée au camp de concentration de Ravensbrück. Tułasiewicz est béatifiée en 1999 en tant que l’une des 108 martyrs polonais.

Natalia Tułasiewicz
plaque commémorative à Poznań
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  38 ans)
RavensbrĂĽck
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Étape de canonisation
Lieu de détention
FĂŞte
Plaque commémorative

Biographie

Natalia Tułasiewicz est née à Rzeszów le [1] et son père est officier des impôts[2]. En 1912, la famille part pour la Silésie avant de s'installer à Poznań en 1921, où elle étudie au lycée des Sœurs ursulines[2] puis étudie le polonais à l'Université Adam-Mickiewicz de Poznań[1]. Alors qu'elle est en étude, elle attrape la tuberculose et part en maison de repos à Rabka-Zdrój[2]. Tułasiewicz revient à l'université et soutient sa thèse sur Adam Mickiewicz intitulée Mickiewicz a muzyka (Mickiewicz et la musique) en 1932[2].

Le , sa famille est expulsée[1] et envoyée dans un camp de transit à Ostrowiec mais ne pouvant subvenir à leurs besoins, elle trouve un appartement pour eux à Cracovie[2]. Elle s'implique alors dans l'éducation clandestine et devient membre de l'État clandestin polonais. En 1943, elle se porte volontaire pour partir à Hanovre[2], au cœur du Troisième Reich, avec d'autres femmes contraintes au travail forcé, pour leur apporter un réconfort spirituel[1]. Là, elle organise des sessions de prière[2]. Lorsque les Allemands l'apprennent, elle est arrêtée le , torturée en prison à Berlin, Cologne et Brauweiler et envoyée au camp de concentration de Ravensbrück à l'automne[1] - [2]. Le Vendredi saint 1945, elle monte sur un tabouret dans sa baraque et parle aux prisonniers de la Passion et de la Résurrection de Jésus. Deux jours plus tard, le dimanche de Pâques , elle meurt gazée[1]. Le camp de concentration est libéré deux jours plus tard[1].

Natalia Tułasiewicz est l'une des deux seules femmes laïques parmi les 108 martyrs de la Seconde Guerre mondiale à être béatifiées le par le pape Jean-Paul II[3]. Elle est fêtée le 31 mars[4] - [5].

Références

  1. (pl) Dorota Tułasiewicz, « "Nie potrafię nienawidzić nawet tych, którzy nas skrzywdzili" », Radio Maryja,‎ (lire en ligne)
  2. (pl) « Potrzebna Mi jest twoja miłość... Natalia Tułasiewicz (1906-1945) », sur Milujcie Sie (consulté le )
  3. (pl) Sylwia Palka, , , Nr. 06/2007. (pl), « Poprzez ziemię ukochała niebo », Miesięcznik Wychowawca, no 6,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Basil Watkins, The Book of Saints : A Comprehensive Biographical Dictionary, Bloomsbury Publishing, , 624 p. (ISBN 978-0-567-66415-0, lire en ligne)
  5. Materne Pendoue, Mutation de la conception du genre chez les humains : Passage du diagramme de la création selon la mystique juive au diagramme de la transmutation selon la mystique apache ou la chronologie des messes dans l'ordre des Timoniers, Lulu.com (ISBN 978-0-244-08395-3, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • (pl) BĹ‚. Natalia TuĹ‚asiewicz, Przeciw barbarzynstwu – Listy, Dzienniki, wspomnienia, Cracovie, Wydawnictwo "M",
  • (pl) Natalia TuĹ‚asiewicz, Byc poetka zycia. Zapiski z lat 1938-1943, Poznan, Wydawnictwo WydziaĹ‚u Teologicznego UAM,

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.