NUAK2
Le NUAK2 (ou SNARK, de son nom complet « NUAK family, SNF1-like kinase, 2 » est une protéine dont le gène est NUAK2 situé sur le chromosome 1 humain.
RĂ´les
L'extrémité N-terminal contient un domaine catalytique, suivi d'un domaine associé à l'ubiquitine[1].
Dans le muscle squelettique, il est activé par la contraction musculaire et régule le transport de glucose[2]. Il interagit avec le MRIP, régulant la tension des fibres d'actine[3]. Il permet également la phosphorylation du MYPT1[4]. Il favorise le maintien de la masse musculaire, son déficit entraînant une apoptose des myocytes[5].
En médecine
Son expression est un marqueur de mauvais pronostic dans le mélanome[6].
Elle est augmentée en cas d'obésité mais ne semble pas intervenir dans le métabolisme glucidique ou lipidique[7].
Notes et références
- Sun X, Gao L, Chien HY, Li WC, Zhao J, The regulation and function of the NUAK family, J Mol Endocrinol, 2013;51:R15–R22
- Koh HJ, Toyoda T, Fujii N et al. Sucrose nonfermenting AMPK-related kinase (SNARK) mediates contraction-stimulated glucose transport in mouse skeletal muscle, Proc Natl Acad Sci U S A, 2010;107:15541–15546
- Vallenius T, Vaahtomeri K, Kovac B, Osiceanu AM, Viljanen M, Makela TP, An association between NUAK2 and MRIP reveals a novel mechanism for regulation of actin stress fibers, J Cell Sci, 2011;124(pt 3):384–393
- Yamamoto H, Takashima S, Shintani Y et al. Identification of a novel substrate for TNFalpha-induced kinase NUAK2, Biochem Biophys Res Commun, 2008;365:541–547
- Lessard SJ, Rivas DA, So K et al. The AMPK-related kinase SNARK regulates muscle mass and myocyte survival, J Clin Invest, 2016;126:560-570
- Namiki T, Tanemura A, Valencia JC et al. AMP kinase-related kinase NUAK2 affects tumor growth, migration, and clinical outcome of human melanoma, S Proc Natl Acad Sci U S A, 2011;108:6597–6602
- Rune A, Osler ME, Fritz T, Zierath JR, Regulation of skeletal muscle sucrose, non-fermenting 1/AMP-activated protein kinase-related kinase (SNARK) by metabolic stress and diabetes, Diabetologia, 2009;52:2182–2189