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NGC 4378

NGC 4378 est une galaxie spirale située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 903 ± 24 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 42,8 ± 3,0 Mpc (140 millions d'a.l.)[1]. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1786.

NGC 4378
Image illustrative de l’article NGC 4378
La galaxie spirale NGC 4378.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Vierge
Ascension droite (α) 12h 25m 18,1s[1]
Déclinaison (δ) 04° 55 31 [1]
Magnitude apparente (V) 11,7[2]
12,6 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,93 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 2,9 × 2,7[2]
Décalage vers le rouge 0,008536 ± 0,000010[1]
Angle de position 167°[2]

Localisation dans la constellation : Vierge

(Voir situation dans la constellation : Vierge)
Astrométrie
Vitesse radiale 2 559 ± 3 km/s [1]
Distance 42,82 ± 3,02 Mpc (140 millions d'a.l.)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie (R)SA(s)a[1] - [3] Sa[2] Sa/R[4]
Dimensions environ 40,17 kpc (131 000 a.l.)[1] - [alpha 1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 40490
UGC 7497
MCG 1-32-52
CGCG 42-92
VCC 785
IRAS 12227+0512[2]
Liste des galaxies spirales

NGC 4378 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique (R')SA(s)a dans son atlas des galaxies[5] - [6].

La classe de luminosité de NGC 4378 est I et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. De plus, c'est une galaxie active de type Seyfert 2[1].

À ce jour, six mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 41,850 ± 12,187 Mpc (136 millions d'a.l.)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Cependant, cette galaxie, comme plusieurs de l'amas de la Vierge, est relativement rapprochée du Groupe local et on obtient souvent une distance de Hubble très différente, en raison de leur mouvement propre dans le groupe où l'amas où elles sont situées. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Trou noir supermassif

Selon une autre étude basés sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 4378, on obtient une valeur de 108,0 (100 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[8].

Groupe de NGC 4235, de M60 et l'amas de la Vierge

Selon A.M. Garcia, NGC 4378 est une des galaxies du groupe de NGC 4235. Ce groupe de galaxies comprend au moins 29 membres, dont 18 apparaissent au New General Catalogue et 4 à l'Index Catalogue[9].

D'autre part, la galaxie NGC 4378 apparait aussi dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998, le groupe de M60[10]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[11], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[12] - [13].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[9], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

Notes

  1. Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.

Références

  1. (en) « Results for object NGC 4378 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4400 à 4499 »
  3. (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4378 » (consulté le ).
  4. (en) « NGC 4378 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 4378
  6. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 4378 » (consulté le )
  7. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4378 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  8. X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », The Astronomical Journal, vol. 131, no 3, , p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne [PDF])
  9. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  10. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
  12. (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93, , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
  13. (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257, , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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