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NGC 4123

NGC 4123 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Vierge. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 2 681 Â± 25 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 24,8 Â± 1,8 Mpc (∼80,9 millions d'a.l.)[1]. NGC 4123 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784.

NGC 4123
Image illustrative de l’article NGC 4123
La galaxie spirale barrée NGC 4123
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Vierge
Ascension droite (α) 12h 08m 11,1s[1]
Déclinaison (δ) 02° 52′ 42″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,4[2]
12,0 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 14,25 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 4,3′ × 3,2′[2]
Décalage vers le rouge 0,004426 ± 0,000003[1]
Angle de position 135°[2]

Localisation dans la constellation : Vierge

(Voir situation dans la constellation : Vierge)
Astrométrie
Vitesse radiale 1 327 ± 1 km/s [1]
Distance 24,80 Â± 1,77 Mpc (∼80,9 millions d'a.l.)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale barrée
Type de galaxie SB(r)c[1] SBb[2] SBc[3] SB(rs)b?[4]
Dimensions environ 23,34 kpc (∼76 100 a.l.)[1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[4]
Date [4]
Désignation(s) PGC 38531
UGC 7116
MCG 1-31-23
MK 1466
CGCG 41-42
UM 477
KCPG 322B
IRAS 12056+0309[2]
Liste des galaxies spirales barrées

La classe de luminosité de NGC 4123 est III et elle présente une large raie HI. C'est aussi est une galaxie à sursaut de formation d'étoiles et elle referme plusieurs étoiles Wolf-Rayet (WR)[1]. NGC 4123 est également une galaxie dont le noyau brille dans le domaine de l'ultraviolet. Elle est inscrite dans le catalogue de Markarian sous la cote Mrk 1466 (MK 1466)[2]. Selon la base de données Simbad, NGC 4123 est une galaxie à noyau actif[5].

Avec une brillance de surface égale à 14,25 mag/am2, on peut qualifier NGC 4123 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

À ce jour, plus d'une quinzaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 16,044 Â± 5,376 Mpc (∼52,3 millions d'a.l.)[6], ce qui est légèrement à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble.

Trou noir supermassif

Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 4123, on obtient une valeur de 107,0 (10 million de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[7].

Groupe de NGC 4123, de M60 et l'amas de la Vierge

NGC 4123 est membre d'un groupe de galaxies qui porte son nom. Le groupe de NGC 4123 comprend au moins 7 membres. Les autres galaxies du groupe sont NGC 4116, NGC 4179, UGC 7035, UGC 7178, UGC 7185 et UGC 7332[8].

D'autre part, les trois galaxies du New General Catalogue du groupe de NGC 4123 apparaissent aussi dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998[9]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[10], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[11] - [12].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[8], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

  1. (en) « Results for object NGC 4123 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 1 à 99 »
  3. (en) « NGC 4123 sur HyperLeda » (consulté le )
  4. (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 4123 » (consulté le ).
  5. (en) « Simbad, NGC 4123 -- Active Galaxy Nucleus » (consulté le )
  6. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 4123 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  7. X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », mars, vol. 131#3,‎ the astronomical journal, p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne)
  8. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  9. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
  11. (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
  12. (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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