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NGC 3607

NGC 3607 est une galaxie lenticulaire située dans la constellation du Lion. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 266 ± 24 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 18,7 ± 1,4 Mpc (61 millions d'a.l.)[1]. NGC 3607 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784.

NGC 3607
Image illustrative de l’article NGC 3607
La galaxie lenticulaire NGC 3607
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Lion
Ascension droite (α) 11h 16m 54,6s[1]
Déclinaison (δ) 18° 03 06 [1]
Magnitude apparente (V) 9,9[2]
10,8 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,06 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 4,6 × 4,0[2]
Décalage vers le rouge 0,003102 ± 0,000010[1]
Angle de position 120°[2]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Astrométrie
Vitesse radiale 930 ± 3 km/s [1]
Distance 18,67 ± 1,35 Mpc (60,9 millions d'a.l.)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie SA0^0(s)?[1] SA0(s)a[3] E-So[2] - [4]
Dimensions environ 30,34 kpc (99 000 a.l.)[1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 34426
UGC 6297
MCG 3-29-20
CGCG 96-21[2]
Liste des galaxies lenticulaires

NGC 3607 est une galaxie active de type Seyfert 2[1].

Selon la base de données Simbad, NGC 3607 est une galaxie active qui contient un quasar (3C 264.0)[5].

À ce jour, plus d'une vingtaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 21,295 ± 6,072 Mpc (69,5 millions d'a.l.)<[6], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.

Trou noir supermassif

Des observations réalisées avec le télescope spatial Hubble ont permis de détecter un trou noir supermassif au centre de NGC 3607. La masse de celui-ci est estimée à 1,2+0,4
−0,4
x 108 [7].

La matière noire dans NGC 3607

L'étude SLUGGS (en) basée sur la cinématique des amas globulaires autour de 25 galaxies a permis de déterminer la distribution et la densité de la matière noire dans celles-ci à l'intérieur d'une zone allant jusqu'à 5 fois le rayon des galaxies. Trois galaxies bonus se sont ajoutées à ces 25 galaxies et NGC 3607 était parmi ces trois galaxies.

NGC 3607 et NGC 3608 étaient les galaxies qui présentaient les plus faibles densités de matière noire, avec des valeurs de 6,2 /kpc3 pour la première et de 6,2 /kpc3 pour la deuxième[8].

Groupe de NGC 3686 et de NGC 3607

Dans un article paru en 1998, Abraham Mahtessian mentionne que NGC 3599 appartient à un groupe comprenant huit galaxies[9]. Toutes les galaxies inscrites par Mahtessian à ce groupe, sauf NGC 3599 et NGC 3605, font partie du groupe de NGC 3686 cité dans les articles de Chandreyee Sengupta (année 2006) et de A.M. Garcia (année 1993)[10] - [11].

D'autre part, la galaxie la plus brillante du groupe cité par Mahtessian est NGC 3607. On peut donc donner le nom de groupe de NGC 3607 à celui-ci. Les huit galaxies de ce groupe sont selon Mahtessian NGC 3599, NGC 3605, CGCG 1114,2+1804 (UGC 6296), NGC 3607, NGC 3608, CGCG 1115,6+1907 (UGC 6320), NGC 3626 et NGC 3659.

Notes et références

  1. (en) « Results for object NGC 3607 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 3600 à 3699 »
  3. (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 3607 » (consulté le ).
  4. (en) « NGC 3607 sur HyperLeda » (consulté le )
  5. (en) « Simbad, [VV2006] J111654.8+180304 -- Quasar » (consulté le )
  6. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 3607 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  7. Kayhan Gültekin, Douglas O. Richstone, Karl Gebhardt et al., « A QUINTET OF BLACK HOLE MASS DETERMINATIONS », The Astropysical Journal, vol. 695#2, , p. 1577-1590 (DOI 10.1088/0004-637X/695/2/1577, lire en ligne)
  8. Adebusola B. Alabi, Duncan A. Forbes, Aaron J. Romanowsky et al., « The SLUGGS survey: the mass distribution in early-type galaxies within five effective radii and beyond », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 460#4, , p. 3838-3860 (DOI 10.1093/mnras/stw1213, Bibcode 2016MNRAS.460.3838A, lire en ligne)
  9. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  10. Chandreyee Sengupta et Ramesh Balasubramanyam, « HI content in galaxies in loose groups », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 369 #1, , p. 360-368 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2006.10307.x, Bibcode 2006MNRAS.369..360S, lire en ligne)
  11. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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