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NĂ©cropole de Tabariane

La nécropole de Tabariane est une nécropole mérovingienne située sur le territoire de l'actuelle commune de Teilhet dans le département français de l'Ariège.

Nécropole mérovingienne de Tabariane
Image illustrative de l’article Nécropole de Tabariane
Aménagement paysager de la nécropole
Localisation
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Ariège
Type NĂ©cropole
CoordonnĂ©es 43° 06′ 01″ nord, 1° 46′ 54″ est
Altitude 330 m
Superficie 0,12 ha
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Nécropole mérovingienne de Tabariane
Nécropole mérovingienne de Tabariane
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Nécropole mérovingienne de Tabariane
Nécropole mérovingienne de Tabariane
Géolocalisation sur la carte : Ariège
(Voir situation sur carte : Ariège)
Nécropole mérovingienne de Tabariane
Nécropole mérovingienne de Tabariane

Fouillée à deux reprises, au début du XXe siècle et entre 1998 et 2010, elle consiste en un groupement de 166 tombes de l'époque mérovingienne (VIe et VIIe siècles), organisé sur un coteau dominant la moyenne vallée de l'Hers-Vif.

Description

La nĂ©cropole s'Ă©tend sur une surface de 1 200 m2. Les 166 tombes sont organisĂ©es en trois terrasses successives sur un coteau orientĂ© vers le sud Ă  sud-ouest.

Histoire

Période d'activité

Les inhumations ont lieu sur le site de Tabariane de 520 Ă  700 environ[1].

Première campagne de fouilles

Le site est découvert en 1870[2]. Une première campagne de fouilles est menée entre 1901 et 1903 sous la direction d'Henri Maurel[1]. Ces fouilles permettent de mettre en évidence environ 80 tombes[1]. Elles sont évoquées dans le Bulletin de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts[3]. Dans un premier temps, les vestiges mis au jour sont attribués à la période wisigothe, le sud de la France étant administré par ce peuple après la fin de l'Empire romain d'Occident[4].

Deuxième campagne de fouilles

Une deuxième opération de fouilles est organisée entre 1998 et 2010. Dirigées par Nicolas Portet, ces recherches récentes ont permis d'identifier les traces archéologiques comme résultant de la période mérovingienne, plus récente, et prendre connaissance des différentes méthodes d'inhumation (coffrages différenciés des sépultures, réduction des corps, inhumations doubles...)[4].

Aménagement contemporain

Ă€ l'issue de la deuxième campagne de fouilles, un amĂ©nagement paysager prĂ©alable Ă  une valorisation patrimoniale a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. PilotĂ© par l'archĂ©ologue Nicolas Portet et le paysagiste Christophe Maisonneuve, le chantier s'est dĂ©roulĂ© d' Ă  [4]. Selon leur usage, les vestiges retrouvĂ©s, le statut des personnes inhumĂ©es, les tombes ont fait l'objet d'une valorisation diffĂ©renciĂ©e : ainsi par exemple les tombes « majeures Â» sont signalĂ©es une stèle en pierre et des plantations de lavande, thym et romarin, les tombes « complètement fouillĂ©es Â» ont Ă©tĂ© marquĂ©es de semis de vivaces (Nepeta, santoline, asters), ou encore les tombes « supposĂ©es Â» sont esquissĂ©es par des graminĂ©es[1].

Un parcours d'interprétation agrémenté de panneaux descriptifs a été installé. Il fait l'objet d'animations régulières de la part du Pays d'art et d'histoire des Pyrénées Cathares notamment.

  • AmĂ©nagement paysager du site : vue gĂ©nĂ©rale
    Aménagement paysager du site : vue générale
  • AmĂ©nagement paysager du site : exemple de tombe
    Aménagement paysager du site : exemple de tombe
  • AmĂ©nagement paysager du site : exemple de tombes
    Aménagement paysager du site : exemple de tombes

DĂ©couvertes

Plusieurs objets ont été découverts lors des fouilles, tels des plaques-boucles de ceintures, des scramasaxes, des fibules ou des perles en verre[5]. Plusieurs de ces objets sont conservés par des musées en France (Musée départemental à Saint-Lizier, Musée Saint-Raymond de Toulouse, Musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye) et à l'étranger (Musée romain-germanique de Cologne, Musée des Beaux-Arts de Boston, Walters Art Museum de Baltimore)[1].

Notes et références

Notes

    Références

    1. Panneaux d'interprétation du site.
    2. « Nécropole de Tabariane : sur les traces des Mérovingiens », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
    3. « Bulletin de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts », sur Gallica, (consulté le ).
    4. Corinne Triay et Christophe Maisonneuve, « Un site mérovingien valorisé : la nécropole de Tabariane », sur Les CAUE de Midi-Pyrénées, (consulté le ).
    5. Pays d'art et d'histoire des Pyrénées Cathares, « Teilhet : la nécropole de Tabariane », sur pyreneescathares-patrimoine.fr (consulté le ).

    Voir aussi

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