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Musée et jardins botaniques cantonaux de Lausanne

Les musée et jardins botaniques cantonaux a fusionné et est devenu dès le 1er janvier 2023 un département du Naturéum, musée de Suisse situé dans la ville vaudoise de Lausanne et consacré aux sciences naturelles[1]. Le département de botanique comprend le le jardin botanique de Lausanne-Montriond ainsi que le jardin alpin la Thomasia, près de la ville de Bex.

Musée et jardin botaniques cantonaux
Entrée du jardin botanique
Informations générales
Type
Musée scientifique, institution patrimoniale (en)
Site web
Collections
Collections
Échantillons et bibliothèque
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Avenue de Cour 14bis
1007 Lausanne
Coordonnées
46° 30′ 46″ N, 6° 37′ 25″ E
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Histoire

Les premières mentions de la volontĂ© crĂ©ation d'un jardin botanique Ă  Lausanne datent du XIXe siècle, lors de la crĂ©ation de nouveaux quartiers en bordure de la ville de l'Ă©poque. Cette volontĂ© se concrĂ©tise grâce Ă  un don de 1 700 plantes accompagnĂ©es d'un legs financier du baron Albert de BĂĽren au canton[2]. Ce don devait servir de base Ă  la crĂ©ation d'un jardin botanique cantonal. Au dĂ©but, il y avait un emplacement temporaire Ă  proximitĂ© de ce qui est maintenant le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). En 1890, la collection a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e vers le site de l'UniversitĂ© de Lausanne nouvellement constituĂ©, en dessous de la FacultĂ© de chimie et de physique, rue de Couvaloup, oĂą elle a Ă©tĂ© essentiellement utilisĂ©e pour l'enseignement de la pharmacie et a Ă©tĂ© visitĂ©e principalement par des Ă©tudiants[3].

En 1946, le jardin a été déplacé à la face sud du crêt de Montriond, colline dans le Parc de Milan, son emplacement actuel. Le nouveau jardin est le fruit de l'étroite collaboration entre l'architecte Alphonse Laverrière, le paysagiste Charles Lardet et le rocailleur Alfred Jordan sous la direction de Florian Cosandey[4].

Le jardin alpin, La Thomasia, situĂ© dans les Alpes Ă  Pont-de-Nant au-dessus des Plans-sur-Bex, a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1891 Ă  l'initiative de la ville de Bex. Il est le plus ancien jardin alpin actif en permanence en Suisse. En 1895, sous Ernest Wilczek, aussi directeur du jardin botanique de Lausanne, la collection comptait dĂ©jĂ  près de 2 000 espèces[5].

En 1967, un bâtiment est ajouté au jardin botanique pour y accueillir le musée de la botanique qui se trouvait jusqu'alors au palais de Rumine depuis sa construction en 1905 ; auparavant, les collections et herbiers du musée se trouvaient dans une maison située en dessous de la cathédrale de Lausanne utilisée également comme lieu d'enseignement de la botanique et de la minéralogie[6].

Le musée, ainsi que les deux jardins botaniques, sont inscrits comme biens culturels suisses d'importance nationale[7].

DĂ©partement de botanique

Le dĂ©partement botanique a pour objectif principal de conserver les collections botaniques cantonales qui occupent 2 000 mètres de rayonnages[8]. Il offre Ă©galement une bibliothèque de 35 000 titres, dont 2 200 livres anciens et 30 000 gravures[9].

Jardin de Lausanne

Le jardin de Lausanne-Montriond prĂ©sente près de 6 000 plantes, rĂ©parties entre un jardin mĂ©dicinal originellement crĂ©Ă© pour les Ă©tudiants en pharmacie, des serres et un alpinum prĂ©sentant la flore de montagne[10]. Le jardin dĂ©tient Ă©galement la plus importante collection de plantes carnivores de Suisse. Par le passĂ©, ces plantes carnivores se trouvaient dans des serres Ă  Cery, dans la commune de Prilly, mais elles ont Ă©tĂ© rapatriĂ©es au jardin botanique de Lausanne. Pour valoriser ces plantes carnivores, un projet d'une nouvelle serre, d'un coĂ»t de près de 600 000 francs, a Ă©tĂ© soumis Ă  l’enquĂŞte publique en 2015[11].

Jardin de Pont de Nant

Le jardin botanique de la Thomasia Ă  Pont-de-Nant.

Le jardin botanique La Thomasia, situĂ© Ă  1 260 mètres d'altitude dans le vallon de Nant au-dessus de Bex, occupe une petite partie de l'alpage de Pont de Nant adossĂ© au Grand Muveran[12]. Le site regroupe environ 3000 plantes de montagne classĂ©es gĂ©ographiquement.

Notes et références

  1. « Un Muséum des sciences naturelles va naître au Palais de Rumine à Lausanne », sur rts.ch, (consulté le )
  2. Pierre Frey, Alphonse Laverrière, PPUR presses polytechniques, , 276 p. (ISBN 978-2-88074-416-8, lire en ligne), p. 155
  3. M-C Robert, G. Muller, J-L Moret, Le Jardin Botanique à Lausanne, Hier Aujourd’hui, Musée et jardins botaniques cantonaux, , p. 14
  4. M-C Robert, G. Muller, J-L Moret, Le Jardin Botanique à Lausanne, Hier Aujourd’hui, Musée et jardins botaniques cantonaux, , p. 20-24
  5. G. Muller, J-L Moret, et al, Le Vallon de Nant, Fondation La Thomasia et Office du Tourisme de Bex, , p. 6-8
  6. « Un bref historique », sur musees.vd.ch (consulté le )
  7. L'inventaire édité par la confédération suisse, canton de Vaud
  8. « Musée et jardins botaniques cantonaux », sur lausanne.ch (consulté le )
  9. « Bibliothèque des Musée et jardins botaniques cantonaux », sur unil.ch (consulté le )
  10. « Musée et jardins botaniques cantonaux », sur regart.ch (consulté le )
  11. Une serre pour les belles carnivores de Lausanne, 24 heures, 12 octobre 2015
  12. « La Thomasia, Jardin de Pont de Nant », sur musees.vd.ch (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • François Felber et JoĂ«lle Magnin-Gonze, « MusĂ©e et Jardins botaniques cantonaux », dans « Collections cantonales. HĂ©ritage en devenir » (Collections cantonales vaudoises) PatrimoineS no 3, 2018, p. 148-159.
  • Ouvrage collectif, Atlas illustrĂ© de la flore vaudoise, Lausanne, Cercle vaudois de botanique, , 1000 p. (ISBN 978-2-8399-3739-9)

Article connexe

Liens externes

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