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Musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun

Le musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun est un musée municipal situé à Châteaudun dans le département français d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.

Musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun
L'entrée du musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun en Eure-et-Loir.
Informations générales
Type
Musée municipal (d)
Visiteurs par an
8 651 ()
Site web
Localisation
Adresse
3 rue Toufaire 28200 Châteaudun
Châteaudun, Eure-et-Loir
France
Coordonnées
48° 04′ 16″ N, 1° 19′ 41″ E
Carte

Historique

La ville abrite un musée municipal des Beaux-Arts et d'Histoire naturelle, créé en 1864 par la Société dunoise d'archéologie, afin de conserver les objets archéologiques trouvés majoritairement dans le Dunois. Il rassemble les collections municipales constituées dès la fin du XIXe siècle et le musée privé du marquis Léonce de Tarragon, légué à la Ville en 1897.

Installé, depuis 1890, dans une ancienne école il est composé de neuf salles. Outre la collection archéologique initiale (de la Préhistoire au Moyen Âge), le musée s'est enrichi, au fil des donations de l’État et de legs privés, de collections variées.

Collections

Peinture

Autoportrait du peintre Mathieu Cochereau de face sur fond noir « coiffé en coup de vent », 1er quart xixe siècle.
Autoportrait de Mathieu Cochereau.
Églogue (Pan et nymphe sur fond de paysage) d' Émile Foubert, 1883.
Églogue d'Émile Foubert, 1883.
La Vallée du Jourdain, huile sur toile, 1819, Pierre Prévost.
La Vallée du Jourdain, huile sur toile, 1819, Pierre Prévost.

Un département de peintures, principalement des paysages du XIXe siècle, offre un panorama de Châteaudun et de ses environs. Un tableau du XVIIIe siècle par Jean II Restout (1692-1768), Les Noces de Cana, figure dans la collection.

Du XIXe siècle, les œuvres suivantes sont recensées :

  • Amédée Beaujoint (1824-1871)[1] :
    • Église Saint-Lubin, aquarelle 22 × 26,8 cm ;
    • Châteaudun, le Donjon, huile sur toile 32,3 × 24,3 cm.
  • Achille Cesbron : Le Puits aux roses[2], huile sur toile, dépôt de l’État de 1902, transfert de propriété de l’État à la ville de Châteaudun en 2010 (inv. M.81.14).
  • Matthieu Cochereau :
    • Autoportrait du peintre Mathieu Cochereau de face sur fond noir coiffé en coup de vent, huile sur toile, 1er quart du XIXe siècle (inv. SD.81.42) ;
    • Autoportait du peintre Mathieu Cochereau dans son atelier (Intérieur de l'atelier de l'artiste), huile sur toile, 49 × 59 cm, 1er quart du XIXe siècle (inv. M.81.54) ; ce tableau figure dans le catalogue établi par Bellier de la Chavignerie en 1893 pour le musée des Beaux-Arts de Chartres avec pour origine un don de Mme Roux en 1882[3] ;
    • Intérieur d'une Académie de dessin éclairée par une lampe, huile sur toile, 1er quart du XIXe siècle (inv. SD.81.45).
  • Émile-Louis Foubert (1848-1911) : Églogue (Pan et nymphe sur fond de paysage), huile sur toile, dépôt de l’État de 1883 (inv M.81.8).
  • Prosper Galerne[1] :
    • Le Château de Châteaudun vu de la Marinière, huile sur toile 100,8 × 141,8 cm, 1881 (inv. M.81.31)[4] ;
    • Le Château, vue de la Porte d'Abas à Châteaudun, huile sur toile 156 × 109 cm (inv. M.81.7) ;
    • Vue du château de Châteaudun prise de la rue de Sain-Jean ou l'Aile de Longueville vue du quartier Saint-Jean, huile sur toile 24,4 × 29,5 cm (inv SD.81.18) ;
    • Vue du Loir à Marboué ou Les bords du Loir à Marboué, huile sur toile, 41,5 × 27,3 cm, XIXe siècle (inv M.81.32) ;
    • Moulin sur le Loir, huile sur toile 37 × 54,5 cm ;
    • Le Château de Châteaudun vu des Fouleries, huile sur toile 45 × 62 cm.
  • Galerne Raoul (fils de Prosper) : Châteaudun, le château vu du Loir, huile sur bois (inv. M.2006.0.2.1).
  • Jean Louis Jacottet (1805-1880) : L'Abbaye de Bonneval, aquarelle 31,7 × 43 cm[1].
  • René Lelong : Un soir, huile sur toile, 1901 (inv. M.81.16).
  • Auguste Millot : Roses trémières, huile sur toile, dépôt de l’État de 1906, transfert de propriété de l’État à la ville de Châteaudun en 2010 (inv. M.81.17).
  • Louis Moullin[1] :
    • La rue des Huileries à Châteaudun, dessin aquarellé, 13,8 × 19,7 cm ;
    • La rue Saint-Lubin à Châteaudun, dessin aquarellé, 13,9 × 19,7 cm
  • Charles Pensée : Château de Châteaudun, l'aile du Dunois, fusain, 58,8 × 44,8 cm[1].
  • Pierre Prévost (oncle de Matthieu Cochereau) : Vue de la vallée du Jourdain, huile sur toile, 1819 (inv. SD.81.31).
  • François-Edme Ricois[1] :
    • Le Château de Châteaudun au couchant, huile sur toile 112 × 150 cm, 1872 ;
    • Ville de Châteaudun côté du levant, 1872 ;
    • Le prieuré Saint-Gilles, aquarelle avec rehauts de gouache 51,2 × 43,8 cm ;
    • Vue de Cloyes, crayon 28,3 × 47 cm, 1844 ;
    • Portail de la Touche Hersant, aquarelle 26 × 44,5 cm.

Sculpture

Art égyptien

Cette collection consacrée à l'art de l'Égypte antique expose des objets, en grande partie rapportés d'Égypte, à la fin du XIXe siècle, par des membres de la Société dunoise d'archéologie ; parmi eux, Émile Amélineau qui a entrepris les fouilles à Abydos et fait don au musée d'une partie de ses collections en septembre 1905[6], ainsi qu'un dépôt du musée des Beaux-Arts de Chartres.

Art asiatique

Plusieurs salles sont consacrées aux arts orientaux avec une grande collection de porcelaines de la Compagnie des Indes, une collection d'armes orientales (collection Holstein), ainsi qu'une collection de bijoux chinois.

Guerre franco-allemande de 1870

Une salle est dédiée à la guerre franco-allemande de 1870, et plus particulièrement aux combats du 18 octobre dans Châteaudun : sont exposés des armes, des éléments d'uniformes, ainsi que des œuvres retraçant cette bataille ayant profondément marqué la mémoire collective de la ville[Note 2].

Cette salle accueille également une cloche du clocher de l'ancienne collégiale Saint-André classée monument historique, datée de 1588[7].

Histoire naturelle

L'important département d'histoire naturelle contribue particulièrement à la réputation du musée : deux salles sont consacrées à la collection de plus de 2 500 oiseaux léguée par le marquis Léonce de Tarragon à la fin du XIXe siècle.

  • Pélicans brun et blanc.
    Pélicans brun et blanc.
  • Grand cormoran.
    Grand cormoran.
  • Une des deux salles Léonce Tarragon.
    Une des deux salles Léonce Tarragon.

Notes et références

Notes

  1. Eugène Baudouin épouse en 1878 Marie Léonie Parfait (1850-1910), fille de Noël Parfait.
  2. La place centrale de Châteaudun est nommée « Place du 18-octobre ».

Références

  1. Guy Briolet, Martine Dumortier, Françoise Lécuyer-Champagne, Jean-Pierre Pierre-Ivan, Maïté Vallès-Bled (préf. Martial Taugourdeau), L'Eure-et-Loir et les peintres, Chartres, Jean Legué, , 169 p. (ISBN 9782950074539), p. 163-165.
  2. « Le puits aux roses », notice no AR457108, base Arcade, ministère français de la Culture.
  3. P. Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins, sculptures, antiquités et curiosités exposés dans le musée de Chartres. 4e édition, Chartres, impr. de Garnier, , 212 p. (BNF 30080668, lire en ligne), no 28, p. 14.
  4. « Notice d’œuvre : château de Châteaudun de Prosper Galerne ».
  5. « Notice d’œuvre : Barricade tournée à Châteaudun de Félix Philippoteaux ».
  6. Monique Rolland, Châteaudun, capitale du Dunois, op. cit., p. 106.
  7. « Cloche de clocher de l'ancienne collégiale Saint-André (1588) », notice no PM28000224, base Palissy, ministère français de la Culture.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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