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Murray Rose

Iain Murray Rose ( - )[1] est un nageur australien, quadruple champion olympique sur 400 m, 1 500 m et 4 Ă— 200 m libre. Il est considĂ©rĂ© comme l'un des grands noms de la natation mondiale[2].

Iain Murray Rose
Image illustrative de l’article Murray Rose
Informations
Nages nage libre
PĂ©riode active 1956-1964
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Drapeau de l'Australie Australien
Naissance
Lieu Nairn Drapeau de l'Écosse Écosse
Décès (à 73 ans)
Lieu Sydney Drapeau de l'Australie Australie
Entraîneur Sam Hertford
Palmarès
Jeux olympiques 4 1 1

Biographie

Il naît à Nairn[3], en Écosse, le , mais certaines sources indiquent qu'il serait natif de Birmingham en Angleterre, avec des origines écossaises[4] - [5].

Ses parents s'installent en Australie durant sa petite enfance, peu de temps après la Seconde Guerre mondiale. Le jeune Murray commence à nager à l'âge de cinq ans avec Richard Eve, médaillé d'or au plongeon lors des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris[6]. Deux ans plus tard, Sam Hertford, qui a aussi formé John Devitt, devient son entraîneur[7].

Il est végétalien depuis son enfance[8].

Aux Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1956 Ă  Melbourne, Murray, âgĂ© de 17 ans, s'illustre en remportant trois mĂ©dailles d'or avec le relais 4 Ă— 200 m libre, puis sur 400 m et sur 1 500 m. Il est le plus jeune vainqueur des Jeux de Melbourne et le plus jeune triple champion olympique de l'histoire des Jeux[9]. L'annĂ©e suivante, il s'installe avec ses parents Ă  Los Angeles, oĂą il nage auprès du coach Peter Daland et Ă©tudie Ă  l'universitĂ© de Californie du Sud. Aux Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1960 Ă  Rome, il remporte Ă  nouveau trois mĂ©dailles : l'or sur le 400 m libre, l'argent sur le 1 500 m libre, terminant deuxième derrière son compatriote John Konrads, et le bronze sur le 4 Ă— 200 m[10].

Après avoir décroché quatre nouvelles médailles d'or pour l'Australie aux Jeux du Commonwealth à Perth en , Murray retourne aux États-Unis, achève ses études d'art dramatique et dans les médias télévisuels[11]. Son diplôme en poche, il se tourne vers le cinéma. Il obtient de petits rôles dans les films Ride the Wild Surf (1964) et Ice Station Zebra (1968)[12], mais sa carrière d'acteur ne décolle pas et se conclut sur un échec.

Il n'abandonne pas pour autant la natation et bat un nouveau record mondial sur le 1 500 m libre lors des championnats des États-Unis, nageant la distance en 17 min 1 s 8 le [13]. Toutefois, il n'est pas sĂ©lectionnĂ© pour les Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1964 Ă  Tokyo, n'ayant pu se prĂ©senter au mois de fĂ©vrier prĂ©cĂ©dent aux championnats australiens. PrivĂ© d'une chance historique d'enlever une mĂ©daille dans trois Jeux olympiques diffĂ©rents, Murray Rose enlève quatre courses, 220 yards, 440 yards, 880 yards et 1650 yards , en Ă  Vancouver, au Canada. Il y bat Ă  l'occasion son dernier record mondial, avec 8 min 55 s 5 sur 880 yards.

Il demeure trente ans aux États-Unis, où il travaille comme commentateur sportif avant d'entamer une carrière dans le marketing. Il ne rentre en Australie que dans le courant des années 1990. Murray intègre l'association The Rainbow Club dont il devient président et donne des cours de natation à des enfants handicapés[14].

Il est nommé Membre de l'Ordre d'Australie[15] pour services à la natation et reçoit la médaille australienne des Sports en 2000. La même année, il figure parmi les huit porte-drapeaux olympiques lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney. Murray Rose reçoit la médaille du Centenaire en 2001[16].

Il décède le à Sydney des suites d'une leucémie[17].

Ses parents ont écrit, chacun de son côté, un livre le concernant :

  • Faith, Love and Seaweed, rĂ©digĂ© par son père, Ian Falconer Rose, qui dĂ©crit son rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ;
  • et une biographie, The Flame Within, signĂ©e par sa mère, Eileen Rose.

Jeux olympiques

Notes et références

  1. « Murray Rose s'est éteint », L’Équipe, (consulté le ).
  2. « Décès de Murray Rose », sur sport.fr, (version du 3 mars 2016 sur Internet Archive).
  3. (en) « Murray Rose », sur heraldscotland.com, (consulté le ).
  4. (en) « Swimming great Murray Rose dies », sur The West Australian, .
  5. (en) Richard Goldstein, « Murray Rose, Australian Olympic Swimming Star, Dies at 73 », sur The New York Times, (consulté le ).
  6. (en) Adharanand Finn, « Olympic vegetarians: the elite athletes who shun meat », sur The Guardian, (consulté le ).
  7. « Décès du quadruple champion olympique Murray Rose », sur DH.be, (consulté le ).
  8. (en) « Four-time Olympic distance swimmer Murray Rose dies », sur USA Today, .
  9. (en)
  10. (en)Stories about USMS Swimmers Murray Rose
  11. (en)
  12. (en) « Honours », sur itsanhonour.gov.au.
  13. (en) Craig Lord, « Murray Rose, Legend, Passes Away At 73 », sur Swimnews, (consulté le ).

Lien externe

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