Muhammad Hamidullah
Muhammad Hamidullah (en ourdou : Ù ŰÙ ŰŻ ŰÙ ÛۯۧÙÙÛ), nĂ© le Ă HyderĂąbĂąd, dans lâĂtat de lâAndhra Pradesh dans le Sud de lâInde, et mort le Ă Jacksonville en Floride, est un Ă©rudit, thĂ©ologien et chercheur musulman, diplĂŽmĂ© en Droit musulman international, et docteur en philosophie et docteur en lettres.
Ù ŰÙ ŰŻ ŰÙ ÛۯۧÙÙÛ
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 94 ans) Jacksonville |
Nationalité | |
Formation |
Université de Paris Université Osmania North Eastern Hill University (en) Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn Jamia Nizamia (en) |
Activités |
Muhaddith, diplomate, professeur d'université, faqßh, auteur de sßra |
A travaillé pour | |
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Site web | |
Distinction |
Hilal-i-Imtiaz (en) |
Biographie
Hamidullah, cadet de huit enfants â trois garçons et cinq filles â, reçoit une premiĂšre formation familiale en sciences islamiques[1] traditionnelles avant dâintĂ©grer le Jamia Islamia Dar al-Ulum de HyderĂąbĂąd, Ă©tablissement dâenseignement religieux[2].
Formation
Il Ă©tudie lâislam Ă lâinstitut Jamia Nizamia, lâun des plus grands instituts dâĂ©tudes islamiques dâInde, qui se veut comparable Ă lâuniversitĂ© al-Azhar du Caire ou de l'universitĂ© Quaraouiyine de FĂšs au Maroc, de par la qualitĂ© des enseignements qui y sont prodiguĂ©s. Il obtient un diplĂŽme en droit musulman international[3] de lâuniversitĂ© Osmania en Inde.
Muhammad Hamidullah est envoyĂ© en Allemagne par lâuniversitĂ© dâOsmania. Il arrive ainsi Ă Bonn Ă la Rheinische Friedrich-Wilhelms-UniversitĂ€t. Pour ses recherches, il voyage Ă Sanaa, La Mecque, MĂ©dine, Beyrouth, en Jordanie et au Caire et fait des recherches sur des manuscrits dans de nombreuses bibliothĂšques. En 1932, il obtient un doctorat en philosophie[4] - [5] Ă lâuniversitĂ© de Bonn[3]. Et, en reconnaissance de sa maĂźtrise de plusieurs langues orientales, il est chargĂ© de cours en arabe et en ourdou Ă lâuniversitĂ© rhĂ©nane Friedrich Wilhelm de Bonn[6].
En 1932, il se rend Ă Istanbul oĂč il fait connaissances avec Ćerefettin Yaltkaya, Ä°smail Saib Sencer, Hellmut Ritter, Osman Rescher et dâautres. Il bĂ©nĂ©ficie Ă©galement des connaissances de Paul Ernst Kahle et Salim Fritz Krenkow. Entre 1933 et 1935, il suit les cours de Henri Laoust et de Louis Massignon â avec lesquels il collaborera par la suite[7] â ainsi que ceux de William Marçais au CollĂšge de France. Il prĂ©sente une thĂšse sur La diplomatie au temps du ProphĂšte et des premiers Califes Ă la Sorbonne, et obtient un doctorat Ăšs lettres en 1935[8] - [9]. Entre 1936 et 1945, il enseigne le droit musulman et le droit international (musulman) dans sa premiĂšre universitĂ©[8].
Lâexil
AprĂšs lâinvasion dâHyderĂąbĂąd par lâarmĂ©e indienne en 1948, Hamidullah sâexile en France.
Au dĂ©but des annĂ©es 1950, il apporte des contributions dĂ©terminantes et substantielles Ă lâĂ©laboration de la Constitution du Pakistan[2]. Dans cette mĂȘme pĂ©riode, il est invitĂ© Ă enseigner en Turquie, et y enseigne plusieurs annĂ©es dans deux universitĂ©s : lâuniversitĂ© dâAnkara et lâuniversitĂ© AtatĂŒrk dâErzurum oĂč il enseigne lâhistoire de lâislam (axĂ©e sur le droit et la diplomatie), dans la section « Sciences Religieuses », (en turc : Din Bilimleri BölĂŒmĂŒ)[10].
Il retourne en France oĂč il contribue Ă la crĂ©ation du premier Centre culturel islamique en 1952 et se consacre Ă lâencadrement de jeunes intellectuels musulmans[11]. Il travaille au CNRS de 1954 Ă 1978[10] pour y devenir maĂźtre de confĂ©rences, tout en continuant dâenseigner Ă la facultĂ© de thĂ©ologie de lâuniversitĂ© d'Istanbul[12].
Proche des FrĂšres musulmans[13] - [14] syriens[15], il fonde en 1961 â notamment avec SaĂŻd Ramadan â le Centre islamique de GenĂšve[16]. En 1963, il fonde en France lâ« Association des Ă©tudiants islamiques de France » (AEIF)[17], association au sein de laquelle il exercera un magistĂšre moral et intellectuel sur une sĂ©rie de jeunes intellectuels musulmans qui ont pour particularitĂ© de rejeter aussi bien le nationalisme arabe que le socialisme arabe, parmi lesquels on trouve Hassan al-Tourabi ou encore Abolhassan Bani Sadr[18]. A Paris, il participe Ă l'animation du Groupe d'AmitiĂ©s islamo-chrĂ©tiennes[19] et participe, en 1978, Ă la crĂ©ation de la mosquĂ©e Adda'wa [20].
En 1996, il part aux Ătats-Unis pour des raisons de santĂ© et oĂč il rĂ©side jusquâĂ sa mort, en 2002.
Ćuvres
Muhammad Hamidullah est lâauteur dâune quarantaine dâouvrages[21] portant principalement sur la philosophie du droit et la diplomatie musulmanes[22], ainsi que de plus de 2 000 articles traduits dans une vingtaine de langues[14], dont nombre de publications ont eu lieu pendant quâil travaillait au CNRS, et quâil a personnellement rĂ©digĂ©s dans cinq langues : lâarabe, lâourdou, lâanglais, le français et lâallemand[23]. Parmi ces publications figure la dĂ©couverte, traduction et commentaire dâun ouvrage de hadiths. Sa traduction du Coran en français parue en 1959 au Club français du livre, la premiĂšre effectuĂ©e par un musulman, fit date et il fut assistĂ© par Michel LĂ©turmy. Cette traduction, intitulĂ©e Le Saint Coran, a Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ©e douze fois, entre 1959 et 1986[24]. Cette traduction, qui fait autoritĂ© dans le monde francophone, est pourtant vivement critiquĂ©e par Jamel Eddine Bencheikh qui met en question les compĂ©tences dâHamidullah tant en arabe quâen français et propose un « sottisier extrait de ce texte »[25]. La traduction internationale sera rĂ©visĂ©e par la Ligue islamique mondiale avant dâĂȘtre diffusĂ©e, bien quâHamidullah ait refusĂ© de cautionner les changements[26]. LâAcadĂ©mie française lui dĂ©cerne le prix pour un ouvrage Ă©crit en langue française par un Ă©tranger en 1959.
Bien quâil ait publiĂ© dans diverses langues[27], lâauteur est nĂ©anmoins restĂ© peu connu du grand public[14]. En outre, ayant vĂ©cu longtemps en dehors du monde musulman, il ne marque celui-ci que de maniĂšre marginale[18].
Distinctions
Il reçoit en 1985 le Hilal-e-Imtiaz, la plus haute distinction civile du Pakistan. Il refuse lâhonneur et demande que la somme dâargent (23 000 euros) associĂ©e soit reversĂ©e au Centre de Recherches islamiques dâIslamabad.
ĂlĂ©ments de pensĂ©e
Au sujet du massacre des Banu Qurayza, Muhammad Hamidullah se dĂ©cale nettement des rĂ©cits trĂšs explicites dâIbn Ishaq et de Tabari, largement repris par les historiens modernes. Il Ă©crit ainsi (il nâest pas historien[28])[29] : « Mais comme nous lâassure ibn Hicham[30] - [31] - [32], ils capitulĂšrent Ă condition que le ProphĂšte acceptĂąt lâarbitrage de Sa'd ibn Mu'Ăądh[33] - [34] - [35], un Musulman Awsite, leur alliĂ©. Sa'd [âŠ] se rendit devant le ProphĂšte ; il demanda dâabord aux membres de sa propre tribu sâils acceptaient tout ce quâil dĂ©ciderait. Ils y consentirent. Ensuite il posa la mĂȘme question au ProphĂšte ; celui-ci aussi rĂ©pondit affirmativement. Lâarbitre dĂ©cida que la loi juive du Pentateuque mĂȘme (DeutĂ©ronome, XX, 10-14, en lâoccurrence) serait appliquĂ©e Ă ces Juifs. Selon Humaid ibn Hilal[36], il dĂ©crĂ©ta aussi que les maisons de ces Juifs fussent donnĂ©es aux musulmans dâorigine mecquoise, pour quâils devinssent un peu plus indĂ©pendants des AnsĂąr ». Dans ce paragraphe, Hamidullah ne donne pas de source Ă lâassertion sur le DeutĂ©ronome et, de plus, il est totalement muet sur le fait que le texte dâIbn HichĂąm[37], quâil cite Ă lâappui de ses thĂšses, les contredit pourtant formellement, le jugement Ă©tant prononcĂ©, dans ce texte, au nom des musulmans et aucunement selon la loi juive. Dans lâune des Ă©ditions de son livre sur Les Champs de Batailles au temps de Muhammad[38], Hamidullah souligne que Sa'd, le chef de la tribu des Aws, ne devait pas ignorer cette loi liĂ©e Ă la guerre de la tribu alliĂ©e par un pacte de guerre. Il sâagit donc manifestement dâun raisonnement propre dâHamidullah, en tant que philosophe et thĂ©ologien ayant beaucoup Ă©crit sur le droit musulman et la diplomatie de lâĂ©poque[39].
Ă propos de lâesclavage selon Muhammad Hamidullah, lâhistorien Maxime Rodinson Ă©crit[40] : « Lâesclavage Ă©tait naturellement maintenu. Il est recommandĂ© de bien traiter les esclaves et de favoriser leur affranchissement. Câest une naĂŻvetĂ© de vouloir quâon ait aboli au VIIe siĂšcle une institution parce quâelle nous choque actuellement. Câen est une autre dây voir, avec Muhammad Hamidullah comme une maison de correction humanitaire[41] et dâen exalter les vertus ». Voici en rĂ©sumĂ© le texte sur lâapproche de Muhammad Hamidullah : « Heureusement, lâinstitution de lâesclavage nâexiste plus nulle part aujourdâhui. [âŠ] Je le rĂ©pĂšte, je suis heureux quâil nây ait plus cette institution de lâesclavage dans le monde, mais son autorisation par la loi islamique rĂ©pondait Ă un rĂ©el besoin humanitaire : dâabord il Ă©tait incomprĂ©hensible dâabolir lâesclavage unilatĂ©ralement vis-Ă -vis dâun peuple en guerre, qui nâaurait certes pas renoncĂ© Ă cette pratique. En outre, les esclaves constituaient gĂ©nĂ©ralement une sorte de catĂ©gorie de personnes dĂ©placĂ©es, ayant tout perdu : leur famille, leur foyer, leurs moyens de subsistance ; le maĂźtre musulman leur procurait un toit et une protection matĂ©rielle. De plus je suis persuadĂ© quâil existe des groupements de peuples qui refusent de se rĂ©former, et qui continuent pour pratiquer des mĆurs inhumaines ; ne faut-il pas les contraindre en leur fournissant un entourage et un milieu plus sain et plus dĂ©veloppĂ©, qui les amĂšnera graduellement Ă voir leur tort ? Si lâon pratique le cannibalisme, si lâon insiste dogmatiquement sur lâintouchabilitĂ© de certains hommes Ă cause de leur naissance, si on lynche ou si lâon fait dâautres injustices flagrantes pour la seule raison de la couleur de la peau⊠Il y a tant dâautres violations des droits de lâhomme qui exigent un remĂšde ou un autre. Jâenvisage mĂȘme un esclavage sous mandat international contre ces monstres sâil y en a »[42].
Maxime Rodinson prĂ©cise, Ă propos de la polygamie, probablement en dĂ©signant comme apologĂšte Hamidullah[43], que le raisonnement apologĂ©tique, assez puĂ©ril, est « tout Ă fait opposĂ© Ă lâesprit historique », et il ajoute : « Encore une fois, pour bien comprendre un phĂ©nomĂšne, il faut le replacer dans sa situation historique avant de le condamner ou de lâexalter au nom de dogmes moraux, religieux ou politiques supposĂ©s Ă©ternellement valables. » Hamidullah Ă©crit, non pas en tant quâhistorien mais en tant que thĂ©ologien et spĂ©cialiste du droit musulman : « Quant Ă lâhistoire, lâhomme semble toujours avoir pratiquĂ© la polygamie, du moins dans certaines classes de la sociĂ©tĂ©. [âŠ] Lâaspect social est le plus dĂ©terminant. Dans le monde antique, les guerres ont toujours et partout Ă©pargnĂ© plus de femmes que dâhommes. De plus, le butin comportait non seulement des biens, mais aussi des prisonniers (dont les femmes constituaient le plus grand nombre), ce qui aboutissait naturellement au concubinage et Ă la polygamie. Les causes supprimĂ©es, les effets vont aussi disparaĂźtre dâeux-mĂȘmes. [âŠ] Mais la nĂ©cessitĂ© de la polygamie dans certains cas continuera Ă exister jusquâĂ lâidĂ©al[44]. »
Bibliographie
- Guide religieux de la France, M. le pasteur Marc Boegner, Jacob Kaplan, Dr Hamidullah Muhammad et S. E. le cardinal Feltin, Hachette, 1967 ; ASIN B0000DLT9K
- Le Dictionnaire botanique dâAbu Hanifa ad-Dinawari, Ă©diteur Institut français dâarchĂ©ologie oriental, 1973 ; ASIN B0000DY15X
- (en) The First Written Constitution in the World, Ă©diteur Kazi Publications, ; (ISBN 1-56744-009-6)
- Le Saint Coran : traduction et commentaire de Muhammad Hamidullah avec la collaboration de M. Leturmy, Ă©diteur Amana Publications, ; (ISBN 0-915957-04-3) ; disponible gratuitement sur demande Ă lâambassade dâArabie saoudite Ă Paris, http://www.aimer-jesus.com/coran/index.htm
- Ćuvre dĂ©rivĂ©e : Le Saint Coran, en ligne sur Wikilivres.info (non libre, mĂȘme si le site prĂ©tend quâelle est du domaine public), Ćuvre collective par la Ligue islamique mondiale, basĂ©e sur la traduction de Muhammad Hamidullah avec de nombreuses corrections.
- (en) The Muslim Conduct of State, Muhammad Hamidullah, Ă©diteur Kazi Pubns Inc., ; (ISBN 1-56744-340-0)
- (en) Introduction to Islam, Muhammad Hamidullah, Ă©diteur Kitab Bhavan, ; (ISBN 81-7151-154-6)
- Le ProphĂšte de lâIslam, sa vie, son Ćuvre, 2 tomes, Association des Ătudiants Islamiques en France, Ă©diteur Vrin, collection Ătudes/Musulman, ; (ISBN 2-71168101-7)
Liens externes
- (fr) Ćuvres de Muhhammad Hamidullah sur Wikilivres (au domain public en Nouvelle-ZĂ©lande)
- (en) Biographie
- (en) Biographie sur un site canadien
- (en) Page sur Muhammad Hamidullah par lâIslamic Association of North Texas
Notes et références
- Philologie, arabe ancien, histoire littéraire, exégÚse, etc.
- Mahmud Rifat Kademoglu, Remembering Muhammad Hamidullah, in Islam & Science, Vol. 1, 2003, extraits en ligne
- (en) Dr Muhammad Hamidullah (1909-2002) bio by Prof. Dr A.R. Momin
- Source spĂ©cialisĂ©e : Dr Mohammad Hamidullah. Journal : Fikr-wo-Nazar. Vol. No: 40-41. Date/annĂ©e : Avril-septembre 2003. PP.: 613. PubliĂ© par : Islamic Research Institute Int. University, Islamabad (Institut International de Recherches Islamiques, UniversitĂ© dâIslamabad)(Le titre de la thĂšse en allemand : Die NeutralitĂ€t im islamischen Völkerrecht (Principes de neutralitĂ© du droit islamique international)
- Source Collectif Hamidullah
- (tr) Ä°slam tarihi, de Muhammad Hamidullah, Ăditeur : Beyan Yayınları (Istanbul 2001, 280 pages), (ISBN 975-473-283-3) ; p. I. § 2
- Youakim Moubarac (dir.), Verse et controverse, Ă©d. Beauchesne, 1971, p. 31, extrait en ligne
- (tr)"Ä°slam tarihi", de Muhammad Hamidullah, Ăditeur : Beyan Yayinlari (Istanbul 2001, 280 pages), (ISBN 975-473-283-3) ; p. I. § 2
- « Le document qui établit officiellement, sous la cote CAC20020476/240 parmi les thÚses de doctorat Ús lettres, la soutenance de celle de Muhammad Hamidullah à la date de 1935. »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?) & Catalogue SUDOC, n0 055208835, SF ; thÚse : état, « Muhammad Hamidullah diplomatie ».
- (tr) Muhammad Hamidullah, "Ä°slam tarihi" (Ă©d. Beyan Yayinlari, Istanbul 2001, 280 pages, (ISBN 975-473-283-3) ; p.I
- Dominique Avon, Intellectuels musulmans au confluent des sciences humaines et du dialogue interreligieux, in Un nouvel ùge de la théologie ? 1965-1980. Colloque de Montpellier, juin 2007, éd. Karthala, 2009, p. 360, extrait en ligne
- Youakim Moubarac (dir.), Verse et controverse, Ă©d. Beauchesne, 1971, p. 31, extrait en ligne
- Florence Bergeaud-Blackler : Le Frérisme et ses réseaux, Préface Gilles Kepel, p. 90 & suiv.; 2023, éd. Odile Jacob, (ISBN 9782415003555)
- Tristan Waleckx, Naissance mĂ©diatique de lâintellectuel musulman en France (1989-2005), mĂ©moire de la facultĂ© de Sciences de lâHomme, des Territoires et de la SociĂ©tĂ© de lâuniversitĂ© Montpellier 3, an. ac. 2004-2005, en ligne
- Alison Pargeter, The New Frontiers of Jihad : Radical Islam in Europe, Ă©d. University of Pennsylvania Press, 2008, p. 20, ouvrage en ligne
- Les FrĂšres Musulmans. Politique de "rabbaniyya", les priĂšres avant le pouvoir. Dr SaĂŻd Ramadan, 1926-1995, site du centre islamique de GenĂšve
- Pierre BrĂ©chon, Bruno Duriez et Jacques Ion, Religion et action dans lâespace public, Ă©d. LâHarmattan, 2000, p. 70, en ligne
- Dominique Avon, Intellectuels musulmans au confluent des sciences humaines et du dialogue interreligieux, in Un nouvel ùge de la théologie ? 1965-1980. Colloque de Montpellier, juin 2007, éd. Karthala, 2009, p.360, extrait en ligne
- Youakim Moubarac (dir.), Verse et controverse, Ă©d. Beauchesne, 1971, p.31, extrait en ligne
- Les secrets de Sarkozy Dans la reprĂ©sentativitĂ© de lâislam de France, in revue Islam n°4, fĂ©vrier 2003, article en ligne
- Catalogue SUDOC : « Muhammad Hamidullah », liste des parutions scientifiques.
- Muhammad Hamidullah, Le ProphĂšte de lâIslam, Paris, Vrin, 1959. Introduction.
- Muhammad Hamidullah, Hw Peygamberin savaĆları, Ă©d. Beyan. (2002) (ISBN 975-473-284-1) ; page I.
- Le Saint Coran, Pr. Muhammad Hamidullah. Maison dâĂ©dition dâEnnour, 12e Ă©dition (1986).
- in J.E. Bencheikh, Sourate dâAl-Kahf, neuf traductions du Coran, in Ătudes Arabes Saint-Denis no 3, 1980, pp. 1-51, citĂ© par D. Avon, op. cit.
- Dominique Avon, Intellectuels musulmans au confluent des sciences humaines et du dialogue interreligieux, in Un nouvel ùge de la théologie ? 1965-1980. Colloque de Montpellier, juin 2007, éd. Karthala, 2009, p.361, extrait en ligne
- Catalogue SUDOC : « Muhammad Hamidullah », liste non exhaustive des parutions
- voir dans cet article « Les historiens modernes face à un texte composite. »
- Muhammad Hamidullah, Le ProphĂšte de l'Islam, 6e Ă©d. chez El Najah, t.1, p 541 (1998). (ISBN 2 9513318 0 0) p.541
- ibn HichĂąm (m. 456), JawĂąmi'as-SĂźrah, le Caire, 1956, p.689, II : 16-17.
- Tabari (m. 310) Ta'rßkh ar-Rusul wa'l mulûk, Leyde, 1897 (version intégrale) I, 1487.
- Ibn Sa'd (m. 230) Mukhassas, Le Caire, 1925, 2-I, p. 53-4.
- ibn Hanbal (m. 241), Musnad, Le Caire, 1973, VI : 142.
- al-Bukhari (m. 256), as-Sahih (citĂ© dâaprĂšs Kitab et bĂąb) 63-12-4
- Halabß (m. 1044), Insùn al-'uyûn fß sirùt al-amßn al-ma'mun, Le Caire, 1300. II, 119.
- cité par Samhudi, Wafù al wafù' fß akhbùr dùr al-Mustafù, 2 volumes, Beyrouth, 2e édition, (1975) p.308 ?
- Sira p.541, f t.2 p.191.
- (tr) Muhammed Hamidullah, Hz Peygamberin SavaĆları, Ă©dition Beyan, (Ankara, 2002) (ISBN 975-473-284-1), p.127
- M. Hamidllah, Documents sur la diplomatie musulmane Ă lâĂ©poque du ProphĂšte et des Khalifes orthodoxes / Muhammad Hamidullah ; prĂ©f. de M. Gaudefroy-Demombynes ; Paris : G.-P. Maisonneuve, 1935.
- Maxime Rodinson, Mahomet, op. cit., p.267.
- Muhammad Hamidullah, Le ProphĂšte de lâIslam, Paris, Vrin, 1959, p.462.
- Muhammad Hamidullah, Le ProphĂšte de lâIslam, sa vie son Ćuvre, Ă©d. EL)NajĂąh, Paris, 1998 ; pp. 633-634.
- Maxime Rodinson, Mahomet, op. cit., p.266-267.
- Muhammad Hamidullah, Le ProphĂšte de lâIslam, sa vie son Ćuvre, Ă©d. El-NajĂąh, Paris, 1998 ; pp.611-612.