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Muhammad Hamidullah

Muhammad Hamidullah (en ourdou : Ù…Ű­Ù…ŰŻ Ű­Ù…ÛŒŰŻŰ§Ù„Ù„Û), nĂ© le Ă  HyderĂąbĂąd, dans l’État de l’Andhra Pradesh dans le Sud de l’Inde, et mort le Ă  Jacksonville en Floride, est un Ă©rudit, thĂ©ologien et chercheur musulman, diplĂŽmĂ© en Droit musulman international, et docteur en philosophie et docteur en lettres.

Muhammad Hamidullah
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Formation
Activités

Biographie

Hamidullah, cadet de huit enfants — trois garçons et cinq filles —, reçoit une premiĂšre formation familiale en sciences islamiques[1] traditionnelles avant d’intĂ©grer le Jamia Islamia Dar al-Ulum de HyderĂąbĂąd, Ă©tablissement d’enseignement religieux[2].

Formation

Il Ă©tudie l’islam Ă  l’institut Jamia Nizamia, l’un des plus grands instituts d’études islamiques d’Inde, qui se veut comparable Ă  l’universitĂ© al-Azhar du Caire ou de l'universitĂ© Quaraouiyine de FĂšs au Maroc, de par la qualitĂ© des enseignements qui y sont prodiguĂ©s. Il obtient un diplĂŽme en droit musulman international[3] de l’universitĂ© Osmania en Inde.

Muhammad Hamidullah est envoyĂ© en Allemagne par l’universitĂ© d’Osmania. Il arrive ainsi Ă  Bonn Ă  la Rheinische Friedrich-Wilhelms-UniversitĂ€t. Pour ses recherches, il voyage Ă  Sanaa, La Mecque, MĂ©dine, Beyrouth, en Jordanie et au Caire et fait des recherches sur des manuscrits dans de nombreuses bibliothĂšques. En 1932, il obtient un doctorat en philosophie[4] - [5] Ă  l’universitĂ© de Bonn[3]. Et, en reconnaissance de sa maĂźtrise de plusieurs langues orientales, il est chargĂ© de cours en arabe et en ourdou Ă  l’universitĂ© rhĂ©nane Friedrich Wilhelm de Bonn[6].

En 1932, il se rend Ă  Istanbul oĂč il fait connaissances avec ƞerefettin Yaltkaya, Ä°smail Saib Sencer, Hellmut Ritter, Osman Rescher et d’autres. Il bĂ©nĂ©ficie Ă©galement des connaissances de Paul Ernst Kahle et Salim Fritz Krenkow. Entre 1933 et 1935, il suit les cours de Henri Laoust et de Louis Massignon — avec lesquels il collaborera par la suite[7] — ainsi que ceux de William Marçais au CollĂšge de France. Il prĂ©sente une thĂšse sur La diplomatie au temps du ProphĂšte et des premiers Califes Ă  la Sorbonne, et obtient un doctorat Ăšs lettres en 1935[8] - [9]. Entre 1936 et 1945, il enseigne le droit musulman et le droit international (musulman) dans sa premiĂšre universitĂ©[8].

L’exil

AprĂšs l’invasion d’HyderĂąbĂąd par l’armĂ©e indienne en 1948, Hamidullah s’exile en France.

Au dĂ©but des annĂ©es 1950, il apporte des contributions dĂ©terminantes et substantielles Ă  l’élaboration de la Constitution du Pakistan[2]. Dans cette mĂȘme pĂ©riode, il est invitĂ© Ă  enseigner en Turquie, et y enseigne plusieurs annĂ©es dans deux universitĂ©s : l’universitĂ© d’Ankara et l’universitĂ© AtatĂŒrk d’Erzurum oĂč il enseigne l’histoire de l’islam (axĂ©e sur le droit et la diplomatie), dans la section « Sciences Religieuses », (en turc : Din Bilimleri BölĂŒmĂŒ)[10].

Il retourne en France oĂč il contribue Ă  la crĂ©ation du premier Centre culturel islamique en 1952 et se consacre Ă  l’encadrement de jeunes intellectuels musulmans[11]. Il travaille au CNRS de 1954 Ă  1978[10] pour y devenir maĂźtre de confĂ©rences, tout en continuant d’enseigner Ă  la facultĂ© de thĂ©ologie de l’universitĂ© d'Istanbul[12].

Proche des FrĂšres musulmans[13] - [14] syriens[15], il fonde en 1961 — notamment avec SaĂŻd Ramadan — le Centre islamique de GenĂšve[16]. En 1963, il fonde en France l’« Association des Ă©tudiants islamiques de France » (AEIF)[17], association au sein de laquelle il exercera un magistĂšre moral et intellectuel sur une sĂ©rie de jeunes intellectuels musulmans qui ont pour particularitĂ© de rejeter aussi bien le nationalisme arabe que le socialisme arabe, parmi lesquels on trouve Hassan al-Tourabi ou encore Abolhassan Bani Sadr[18]. A Paris, il participe Ă  l'animation du Groupe d'AmitiĂ©s islamo-chrĂ©tiennes[19] et participe, en 1978, Ă  la crĂ©ation de la mosquĂ©e Adda'wa [20].

En 1996, il part aux États-Unis pour des raisons de santĂ© et oĂč il rĂ©side jusqu’à sa mort, en 2002.

ƒuvres

Muhammad Hamidullah est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages[21] portant principalement sur la philosophie du droit et la diplomatie musulmanes[22], ainsi que de plus de 2 000 articles traduits dans une vingtaine de langues[14], dont nombre de publications ont eu lieu pendant qu’il travaillait au CNRS, et qu’il a personnellement rĂ©digĂ©s dans cinq langues : l’arabe, l’ourdou, l’anglais, le français et l’allemand[23]. Parmi ces publications figure la dĂ©couverte, traduction et commentaire d’un ouvrage de hadiths. Sa traduction du Coran en français parue en 1959 au Club français du livre, la premiĂšre effectuĂ©e par un musulman, fit date et il fut assistĂ© par Michel LĂ©turmy. Cette traduction, intitulĂ©e Le Saint Coran, a Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ©e douze fois, entre 1959 et 1986[24]. Cette traduction, qui fait autoritĂ© dans le monde francophone, est pourtant vivement critiquĂ©e par Jamel Eddine Bencheikh qui met en question les compĂ©tences d’Hamidullah tant en arabe qu’en français et propose un « sottisier extrait de ce texte »[25]. La traduction internationale sera rĂ©visĂ©e par la Ligue islamique mondiale avant d’ĂȘtre diffusĂ©e, bien qu’Hamidullah ait refusĂ© de cautionner les changements[26]. L’AcadĂ©mie française lui dĂ©cerne le prix pour un ouvrage Ă©crit en langue française par un Ă©tranger en 1959.

Bien qu’il ait publiĂ© dans diverses langues[27], l’auteur est nĂ©anmoins restĂ© peu connu du grand public[14]. En outre, ayant vĂ©cu longtemps en dehors du monde musulman, il ne marque celui-ci que de maniĂšre marginale[18].

Distinctions

Il reçoit en 1985 le Hilal-e-Imtiaz, la plus haute distinction civile du Pakistan. Il refuse l’honneur et demande que la somme d’argent (23 000 euros) associĂ©e soit reversĂ©e au Centre de Recherches islamiques d’Islamabad.

ÉlĂ©ments de pensĂ©e

Au sujet du massacre des Banu Qurayza, Muhammad Hamidullah se dĂ©cale nettement des rĂ©cits trĂšs explicites d’Ibn Ishaq et de Tabari, largement repris par les historiens modernes. Il Ă©crit ainsi (il n’est pas historien[28])[29] : « Mais comme nous l’assure ibn Hicham[30] - [31] - [32], ils capitulĂšrent Ă  condition que le ProphĂšte acceptĂąt l’arbitrage de Sa'd ibn Mu'Ăądh[33] - [34] - [35], un Musulman Awsite, leur alliĂ©. Sa'd [
] se rendit devant le ProphĂšte ; il demanda d’abord aux membres de sa propre tribu s’ils acceptaient tout ce qu’il dĂ©ciderait. Ils y consentirent. Ensuite il posa la mĂȘme question au ProphĂšte ; celui-ci aussi rĂ©pondit affirmativement. L’arbitre dĂ©cida que la loi juive du Pentateuque mĂȘme (DeutĂ©ronome, XX, 10-14, en l’occurrence) serait appliquĂ©e Ă  ces Juifs. Selon Humaid ibn Hilal[36], il dĂ©crĂ©ta aussi que les maisons de ces Juifs fussent donnĂ©es aux musulmans d’origine mecquoise, pour qu’ils devinssent un peu plus indĂ©pendants des AnsĂąr ». Dans ce paragraphe, Hamidullah ne donne pas de source Ă  l’assertion sur le DeutĂ©ronome et, de plus, il est totalement muet sur le fait que le texte d’Ibn HichĂąm[37], qu’il cite Ă  l’appui de ses thĂšses, les contredit pourtant formellement, le jugement Ă©tant prononcĂ©, dans ce texte, au nom des musulmans et aucunement selon la loi juive. Dans l’une des Ă©ditions de son livre sur Les Champs de Batailles au temps de Muhammad[38], Hamidullah souligne que Sa'd, le chef de la tribu des Aws, ne devait pas ignorer cette loi liĂ©e Ă  la guerre de la tribu alliĂ©e par un pacte de guerre. Il s’agit donc manifestement d’un raisonnement propre d’Hamidullah, en tant que philosophe et thĂ©ologien ayant beaucoup Ă©crit sur le droit musulman et la diplomatie de l’époque[39].

À propos de l’esclavage selon Muhammad Hamidullah, l’historien Maxime Rodinson Ă©crit[40] : « L’esclavage Ă©tait naturellement maintenu. Il est recommandĂ© de bien traiter les esclaves et de favoriser leur affranchissement. C’est une naĂŻvetĂ© de vouloir qu’on ait aboli au VIIe siĂšcle une institution parce qu’elle nous choque actuellement. C’en est une autre d’y voir, avec Muhammad Hamidullah comme une maison de correction humanitaire[41] et d’en exalter les vertus ». Voici en rĂ©sumĂ© le texte sur l’approche de Muhammad Hamidullah : « Heureusement, l’institution de l’esclavage n’existe plus nulle part aujourd’hui. [
] Je le rĂ©pĂšte, je suis heureux qu’il n’y ait plus cette institution de l’esclavage dans le monde, mais son autorisation par la loi islamique rĂ©pondait Ă  un rĂ©el besoin humanitaire : d’abord il Ă©tait incomprĂ©hensible d’abolir l’esclavage unilatĂ©ralement vis-Ă -vis d’un peuple en guerre, qui n’aurait certes pas renoncĂ© Ă  cette pratique. En outre, les esclaves constituaient gĂ©nĂ©ralement une sorte de catĂ©gorie de personnes dĂ©placĂ©es, ayant tout perdu : leur famille, leur foyer, leurs moyens de subsistance ; le maĂźtre musulman leur procurait un toit et une protection matĂ©rielle. De plus je suis persuadĂ© qu’il existe des groupements de peuples qui refusent de se rĂ©former, et qui continuent pour pratiquer des mƓurs inhumaines ; ne faut-il pas les contraindre en leur fournissant un entourage et un milieu plus sain et plus dĂ©veloppĂ©, qui les amĂšnera graduellement Ă  voir leur tort ? Si l’on pratique le cannibalisme, si l’on insiste dogmatiquement sur l’intouchabilitĂ© de certains hommes Ă  cause de leur naissance, si on lynche ou si l’on fait d’autres injustices flagrantes pour la seule raison de la couleur de la peau
 Il y a tant d’autres violations des droits de l’homme qui exigent un remĂšde ou un autre. J’envisage mĂȘme un esclavage sous mandat international contre ces monstres s’il y en a »[42].

Maxime Rodinson prĂ©cise, Ă  propos de la polygamie, probablement en dĂ©signant comme apologĂšte Hamidullah[43], que le raisonnement apologĂ©tique, assez puĂ©ril, est « tout Ă  fait opposĂ© Ă  l’esprit historique », et il ajoute : « Encore une fois, pour bien comprendre un phĂ©nomĂšne, il faut le replacer dans sa situation historique avant de le condamner ou de l’exalter au nom de dogmes moraux, religieux ou politiques supposĂ©s Ă©ternellement valables. » Hamidullah Ă©crit, non pas en tant qu’historien mais en tant que thĂ©ologien et spĂ©cialiste du droit musulman : « Quant Ă  l’histoire, l’homme semble toujours avoir pratiquĂ© la polygamie, du moins dans certaines classes de la sociĂ©tĂ©. [
] L’aspect social est le plus dĂ©terminant. Dans le monde antique, les guerres ont toujours et partout Ă©pargnĂ© plus de femmes que d’hommes. De plus, le butin comportait non seulement des biens, mais aussi des prisonniers (dont les femmes constituaient le plus grand nombre), ce qui aboutissait naturellement au concubinage et Ă  la polygamie. Les causes supprimĂ©es, les effets vont aussi disparaĂźtre d’eux-mĂȘmes. [
] Mais la nĂ©cessitĂ© de la polygamie dans certains cas continuera Ă  exister jusqu’à l’idĂ©al[44]. »

Bibliographie

  • Guide religieux de la France, M. le pasteur Marc Boegner, Jacob Kaplan, Dr Hamidullah Muhammad et S. E. le cardinal Feltin, Hachette, 1967 ; ASIN B0000DLT9K
  • Le Dictionnaire botanique d’Abu Hanifa ad-Dinawari, Ă©diteur Institut français d’archĂ©ologie oriental, 1973 ; ASIN B0000DY15X
  • (en) The First Written Constitution in the World, Ă©diteur Kazi Publications, ; (ISBN 1-56744-009-6)
  • Le Saint Coran : traduction et commentaire de Muhammad Hamidullah avec la collaboration de M. Leturmy, Ă©diteur Amana Publications, ; (ISBN 0-915957-04-3) ; disponible gratuitement sur demande Ă  l’ambassade d’Arabie saoudite Ă  Paris, http://www.aimer-jesus.com/coran/index.htm
  • (en) The Muslim Conduct of State, Muhammad Hamidullah, Ă©diteur Kazi Pubns Inc., ; (ISBN 1-56744-340-0)
  • (en) Introduction to Islam, Muhammad Hamidullah, Ă©diteur Kitab Bhavan, ; (ISBN 81-7151-154-6)
  • Le ProphĂšte de l’Islam, sa vie, son Ɠuvre, 2 tomes, Association des Étudiants Islamiques en France, Ă©diteur Vrin, collection Études/Musulman, ; (ISBN 2-71168101-7)

Liens externes

Notes et références

  1. Philologie, arabe ancien, histoire littéraire, exégÚse, etc.
  2. Mahmud Rifat Kademoglu, Remembering Muhammad Hamidullah, in Islam & Science, Vol. 1, 2003, extraits en ligne
  3. (en) Dr Muhammad Hamidullah (1909-2002) bio by Prof. Dr A.R. Momin
  4. Source spĂ©cialisĂ©e : Dr Mohammad Hamidullah. Journal : Fikr-wo-Nazar. Vol. No: 40-41. Date/annĂ©e : Avril-septembre 2003. PP.: 613. PubliĂ© par : Islamic Research Institute Int. University, Islamabad (Institut International de Recherches Islamiques, UniversitĂ© d’Islamabad)(Le titre de la thĂšse en allemand : Die NeutralitĂ€t im islamischen Völkerrecht (Principes de neutralitĂ© du droit islamique international)
  5. Source Collectif Hamidullah
  6. (tr) Ä°slam tarihi, de Muhammad Hamidullah, Éditeur : Beyan Yayınları (Istanbul 2001, 280 pages), (ISBN 975-473-283-3) ; p. I. § 2
  7. Youakim Moubarac (dir.), Verse et controverse, Ă©d. Beauchesne, 1971, p. 31, extrait en ligne
  8. (tr)"İslam tarihi", de Muhammad Hamidullah, Éditeur : Beyan Yayinlari (Istanbul 2001, 280 pages), (ISBN 975-473-283-3) ; p. I. § 2
  9. « Le document qui Ă©tablit officiellement, sous la cote CAC20020476/240 parmi les thĂšses de doctorat Ăšs lettres, la soutenance de celle de Muhammad Hamidullah Ă  la date de 1935. »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) & Catalogue SUDOC, n0 055208835, SF ; thĂšse : Ă©tat, « Muhammad Hamidullah diplomatie ».
  10. (tr) Muhammad Hamidullah, "Ä°slam tarihi" (Ă©d. Beyan Yayinlari, Istanbul 2001, 280 pages, (ISBN 975-473-283-3) ; p.I
  11. Dominique Avon, Intellectuels musulmans au confluent des sciences humaines et du dialogue interreligieux, in Un nouvel ùge de la théologie ? 1965-1980. Colloque de Montpellier, juin 2007, éd. Karthala, 2009, p. 360, extrait en ligne
  12. Youakim Moubarac (dir.), Verse et controverse, Ă©d. Beauchesne, 1971, p. 31, extrait en ligne
  13. Florence Bergeaud-Blackler : Le Frérisme et ses réseaux, Préface Gilles Kepel, p. 90 & suiv.; 2023, éd. Odile Jacob, (ISBN 9782415003555)
  14. Tristan Waleckx, Naissance mĂ©diatique de l’intellectuel musulman en France (1989-2005), mĂ©moire de la facultĂ© de Sciences de l’Homme, des Territoires et de la SociĂ©tĂ© de l’universitĂ© Montpellier 3, an. ac. 2004-2005, en ligne
  15. Alison Pargeter, The New Frontiers of Jihad : Radical Islam in Europe, Ă©d. University of Pennsylvania Press, 2008, p. 20, ouvrage en ligne
  16. Les FrĂšres Musulmans. Politique de "rabbaniyya", les priĂšres avant le pouvoir. Dr SaĂŻd Ramadan, 1926-1995, site du centre islamique de GenĂšve
  17. Pierre BrĂ©chon, Bruno Duriez et Jacques Ion, Religion et action dans l’espace public, Ă©d. L’Harmattan, 2000, p. 70, en ligne
  18. Dominique Avon, Intellectuels musulmans au confluent des sciences humaines et du dialogue interreligieux, in Un nouvel ùge de la théologie ? 1965-1980. Colloque de Montpellier, juin 2007, éd. Karthala, 2009, p.360, extrait en ligne
  19. Youakim Moubarac (dir.), Verse et controverse, Ă©d. Beauchesne, 1971, p.31, extrait en ligne
  20. Les secrets de Sarkozy Dans la reprĂ©sentativitĂ© de l’islam de France, in revue Islam n°4, fĂ©vrier 2003, article en ligne
  21. Catalogue SUDOC : « Muhammad Hamidullah », liste des parutions scientifiques.
  22. Muhammad Hamidullah, Le Prophùte de l’Islam, Paris, Vrin, 1959. Introduction.
  23. Muhammad Hamidullah, Hw Peygamberin savaƟları, Ă©d. Beyan. (2002) (ISBN 975-473-284-1) ; page I.
  24. Le Saint Coran, Pr. Muhammad Hamidullah. Maison d’édition d’Ennour, 12e Ă©dition (1986).
  25. in J.E. Bencheikh, Sourate d’Al-Kahf, neuf traductions du Coran, in Études Arabes Saint-Denis no 3, 1980, pp. 1-51, citĂ© par D. Avon, op. cit.
  26. Dominique Avon, Intellectuels musulmans au confluent des sciences humaines et du dialogue interreligieux, in Un nouvel ùge de la théologie ? 1965-1980. Colloque de Montpellier, juin 2007, éd. Karthala, 2009, p.361, extrait en ligne
  27. Catalogue SUDOC : « Muhammad Hamidullah », liste non exhaustive des parutions
  28. voir dans cet article « Les historiens modernes face à un texte composite. »
  29. Muhammad Hamidullah, Le ProphĂšte de l'Islam, 6e Ă©d. chez El Najah, t.1, p 541 (1998). (ISBN 2 9513318 0 0) p.541
  30. ibn HichĂąm (m. 456), JawĂąmi'as-SĂźrah, le Caire, 1956, p.689, II : 16-17.
  31. Tabari (m. 310) Ta'rßkh ar-Rusul wa'l mulûk, Leyde, 1897 (version intégrale) I, 1487.
  32. Ibn Sa'd (m. 230) Mukhassas, Le Caire, 1925, 2-I, p. 53-4.
  33. ibn Hanbal (m. 241), Musnad, Le Caire, 1973, VI : 142.
  34. al-Bukhari (m. 256), as-Sahih (citĂ© d’aprĂšs Kitab et bĂąb) 63-12-4
  35. Halabß (m. 1044), Insùn al-'uyûn fß sirùt al-amßn al-ma'mun, Le Caire, 1300. II, 119.
  36. cité par Samhudi, Wafù al wafù' fß akhbùr dùr al-Mustafù, 2 volumes, Beyrouth, 2e édition, (1975) p.308 ?
  37. Sira p.541, f t.2 p.191.
  38. (tr) Muhammed Hamidullah, Hz Peygamberin SavaƟları, Ă©dition Beyan, (Ankara, 2002) (ISBN 975-473-284-1), p.127
  39. M. Hamidllah, Documents sur la diplomatie musulmane Ă  l’époque du ProphĂšte et des Khalifes orthodoxes / Muhammad Hamidullah ; prĂ©f. de M. Gaudefroy-Demombynes ; Paris : G.-P. Maisonneuve, 1935.
  40. Maxime Rodinson, Mahomet, op. cit., p.267.
  41. Muhammad Hamidullah, Le Prophùte de l’Islam, Paris, Vrin, 1959, p.462.
  42. Muhammad Hamidullah, Le ProphĂšte de l’Islam, sa vie son Ɠuvre, Ă©d. EL)NajĂąh, Paris, 1998 ; pp. 633-634.
  43. Maxime Rodinson, Mahomet, op. cit., p.266-267.
  44. Muhammad Hamidullah, Le ProphĂšte de l’Islam, sa vie son Ɠuvre, Ă©d. El-NajĂąh, Paris, 1998 ; pp.611-612.
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