Motte de Puy Taillé
La Motte de Puy Taillé, parfois orthographiée Mothe ou Puytaillé, est un tumulus situé sur la commune d'Assais-les-Jumeaux, dans le département des Deux-Sèvres. Sa datation est incertaine.
Motte de Puy Taillé | ||||
Tumulus de Puy Taillé | ||||
Présentation | ||||
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Nom local | Motte de Puytaillé, Triple tumulus d'Assais | |||
Type | tumulus | |||
PĂ©riode | incertaine | |||
Fouille | 1894-1896 | |||
Protection | Classé MH (1970) | |||
Caractéristiques | ||||
Matériaux | calcaire | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 46° 48′ 51″ nord, 0° 00′ 55″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Poitou-Charentes | |||
Département | Deux-Sèvres | |||
Commune | Assais-les-Jumeaux | |||
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Historique
Des fouilles y furent pratiquées de 1894 à 1896 par J. Vernaux, banquier à Airvault[1]. Le tumulus a été classé au titre des monuments historiques en 1970[2].
Description
Le tumulus s'étend sur 8 392 m2. Il mesure 140 m de long pour une largeur maximale au sud-est de 55 m. Il serait constitué de trois tumulus distincts alignés d'est en ouest, dont les hauteurs varient selon les sources entre 9 m et 13 m. Georges Germond évalue le volume des matériaux à 30 000 m3. Il est constitué de pierrailles et de blocs de calcaire bathonien provenant des affleurements voisins des bords de la Dive exploités en carrière.
Fouilles
Selon Vernaux, le tumulus comporterait un mur circulaire en pierres sèches et divers murs transversaux. Vernaux mentionne avoir observé des couches d’ossements humains, des charbons de bois, des objets en silex, des fragments de poterie et un « clou de chariot »[3]. Selon Eugène Proust, le pourtour du tumulus serait entouré d'un mur bas en gros rognons[4], mais ce mur n'est plus visible[1].
De par sa forme et sa nature, il pourrait s'agir d'un cairn dolménique réutilisé à l'âge du fer puis comme motte féodale[1], mais le site n'ayant jamais été fouillé de manière rigoureuse, sa nature réelle et sa datation demeurent incertaines.
Folklore
Selon la tradition, le duc d'Anjou aurait observé le déroulement de la bataille de Moncontour depuis le sommet du tumulus[1].
Notes et références
- Germond 1980
- Notice no PA00101180, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jacques Vernaux, « Avis aux touristes », Gazette d'Airvault,‎
- Proust 1906
Annexes
Bibliographie
- Eugène Proust, « La légende du Puits Taillé », Mémoire de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres,‎ , p. 353-357 (lire en ligne)
- Georges Germond, Inventaire des mégalithes de la France, 6 : Deux-Sèvres ,Supplément à Gallia préhistoire, Paris, Éditions du CNRS, , 286 p. (ISBN 2-222-02469-2), p. 26-27.