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Mosquée Fenari Isa

La mosquĂ©e FenĂąri ÎsĂą (en turc : Molla FenĂąri ÎsĂą CĂąmĂźi), connue Ă  l’époque byzantine sous le nom de monastĂšre de Lips (en grec : ÎœÎżÎœÎź Ï„ÎżÏ… ΛÎčÎČός), est une mosquĂ©e d’Istanbul regroupant deux anciennes Ă©glises orthodoxes grecques, construites cĂŽte Ă  cĂŽte et rĂ©unies sous un mĂȘme toit, appelĂ©es respectivement « Ă©glise nord » et « Ă©glise sud ».

L’ancienne Ă©glise du monastĂšre Lips de Constantinople (aujourd’hui mosquĂ©e Fenari Isa) vue du cĂŽtĂ© sud (photo 2007).

Situation géographique

Le complexe est situĂ© dans le quartier Fatih[N 1] d’Istanbul sur l’avenue Adnan Menderes.

Histoire

PĂ©riode byzantine

Pierre incrustĂ©e sur marbre reprĂ©sentant l’impĂ©ratrice Aelia Eudoxia, Xe siĂšcle ou XIe siĂšcle, autrefois dans l’église, maintenant au MusĂ©e archĂ©ologique d’Istanbul.

Le couvent originel fut inaugurĂ© en 907/908 par son fondateur, l’amiral Constantin Lips [N 2] en prĂ©sence de l’empereur LĂ©on VI le Sage (r. 886 – 912)[1] - [2]. DĂ©diĂ© Ă  Marie Theotokos Panachrantos (« MĂšre immaculĂ©e de Dieu »), il Ă©tait situĂ© Ă  un endroit appelĂ© « Merdosangaris » (en grec : ÎœÎ”ÏÎŽÎżÏƒÎ±ÎłÎłÎŹÏÎ·Ï‚ c.a.d. Homme de solitude)[3]) dans la vallĂ©e de la Lycus (la riviĂšre de Constantinople)[1]. Le couvent Ă©tait aussi connu par le nom de son fondateur (MonĂš tou Libos) et devint l’un des plus importants de Constantinople.

L’église du couvent Ă©tait bĂątie sur les fondations d’un ancien sanctuaire construit au VIe siĂšcle [4]; on rĂ©utilisa les pierres tombales d’un ancien cimetiĂšre romain[1] et on entreposa les reliques de sainte IrĂšne l'AthĂ©nienne dans l’église. Cette Ă©glise est gĂ©nĂ©ralement appelĂ©e « Ă©glise nord ».

On ignore si le couvent Ă©tait encore utilisĂ© au dĂ©but du XIIIe siĂšcle. Chose certaine toutefois, il fut abandonnĂ© pendant l’occupation latine de Constantinople en 1204 et Ă©tait en ruines lors de la reconquĂȘte de Constantinople par Michel VIII PalĂ©ologue (r. 1259 – 1282) en 1261. Entre 1286 et 1304, l'impĂ©ratrice Theodora, veuve de Michel VIII, dĂ©cida de restaurer le couvent qui Ă©tait probablement abandonnĂ© [5]. D’aprĂšs le *typikon [N 3] rĂ©glant la vie du couvent, celui-ci devait abriter une cinquantaine de religieuses [5] - [6]; au couvent des sƓurs s’ajoutait un * xenon pour femmes pouvant accueillir quinze personnes[1].PlutĂŽt que de construire une nouvelle Ă©glise qui serait dĂ©diĂ©e Ă  saint Jean-Baptiste (EÎșÎșÎ»Î·ÏƒÎŻÎ± Ï„ÎżÏ… Î‘ÎłÎŻÎżÏ… Î™Ï‰ÎŹÎœÎœÎżÏ… Î ÏÎżÎŽÏÏŒÎŒÎżÏ… Ï„ÎżÏ… ΛίÎČÎżÏ‚), on laissa intacte l’église de Constantin Lips, mais on y adossa une nouvelle structure, plus large que la premiĂšre[7]. Cette deuxiĂšme Ă©glise est gĂ©nĂ©ralement appelĂ©e « Ă©glise sud ». Au cours du XIVe siĂšcle on ajouta Ă  l’église un *esonarthex et un *parecclesion. Vu de l’extĂ©rieur, l’ensemble se prĂ©sente comme une unique Ă©glise Ă  cinq *dĂŽmes, tout comme la Nea Ekklesia construite vingt-sept ans auparavant. Un autre trait commun aux deux Ă©glises est la multiplication des chapelles. La Nea Ekklesia Ă©tait consacrĂ©e au Christ, Ă  la Vierge, aux archanges Michel et Gabriel, Ă  Élie et Ă  saint Nicolas. La dĂ©coration intĂ©rieure de l’une et l’autre Ă©tait d’une richesse et d’une qualitĂ© exceptionnelle [8].

PĂ©riode ottomane

Peu aprĂšs la chute de Constantinople pendant le rĂšgne de Beyazid II (r. 1481 – 1512), soit vers 1497, l’église sud fut transformĂ©e en *mescit par le haut-dignitaire Fenarizade AlĂąeddin Ali ben Yusuf Effendi, *qadi 'asker de Rumeli, et neveu du molla ƞemseddin Fenari[1] dont la famille appartenait Ă  la caste religieuse des *ulema. Il fit ajouter un *minaret Ă  l’angle sud-est et un *mihrab dans l’abside[9]. L’un des principaux enseignants de la *madrasah Ă©tant appelĂ© Îsa (JĂ©sus en arabe et en turc), son nom fut incorporĂ© dans celui de la mosquĂ©e. L’édifice fut la proie des flammes en 1633 et restaurĂ© en 1636 par le grand vizir Bayram Pasha lequel Ă©leva l’édifice au rang de cami (mosquĂ©e), alors que l’église nord Ă©tait convertie en *tekke. Pendant les travaux, on substitua des *piles aux colonnes de l’église nord, les deux dĂŽmes furent restaurĂ©s et la dĂ©coration de mosaĂŻque Ă  l’intĂ©rieur fut enlevĂ©e[9]. Un nouvel incendie se dĂ©clara en 1782 [10] dont les dommages ne furent rĂ©parĂ©s qu’en 1847-1848. À cette occasion des *piles furent Ă©galement substituĂ©s aux colonnes de l’église sud et les balustrades-parapets du narthex furent enlevĂ©es[10]. AprĂšs un troisiĂšme incendie en 1918[11] l’édifice fut simplement abandonnĂ©.

Au cours d’excavations en 1929, vingt-deux sarcophages furent dĂ©couverts[11]. De 1970 Ă  1980, la Byzantine Society of America entreprit des travaux de rĂ©fection de l’ensemble, lequel est maintenant rouvert et utilisĂ© comme mosquĂ©e[10].

Architecture et décoration

Église nord

Tout comme la Nea Ekklesia, l’église nord fut l’une des toutes premiĂšres Ă  ĂȘtre construite sur un plan *« Ă  croix-inscrite » Ă  Constantinople[12]. Au cours de la pĂ©riode ottomane, les quatre colonnes centrales furent remplacĂ©es par deux arcs en pointe qui s’étendent sur toute l’église[13].

La dimension de cette Ă©glise est relativement petite : le *naos a 13 mĂštres de longueur et 9,5 mĂštres de largeur ce qui suffisait aux besoins des habitants du couvent Ă  l’époque. La maçonnerie alterne des rangs de briques et des rangs de petites pierres brutes. Dans cette technique, typique de l’architecture byzantine du Xe siĂšcle, les briques reposent sur un Ă©pais lit de mortier[14]. L’édifice est surmontĂ© d’un *dĂŽme ottoman percĂ© de huit fenĂȘtres[13].

L’édifice comporte trois *absides Ă©levĂ©es : celle du centre est polygonale; les deux autres servaient de *pastophoria : *prothesis et *diakonikon.

Les absides sont sĂ©parĂ©es par des fenĂȘtres Ă  *lancette simple ou triple[13]. Les murs des bras du *naos sont percĂ©s de deux rangĂ©es de fenĂȘtres : les rangĂ©es du bas sont faites de triplets de *lancettes alors que celle du haut sont de forme semi-circulaire. Deux *parecclesions allongĂ©s se terminant chacun par une abside surbaissĂ©e flanquent le *presbytĂšre du *naos. Les *baies centrales et d’angles sont trĂšs Ă©lancĂ©es. Aux quatre extrĂ©mitĂ©s de l’édifice se trouvent quatre petites chapelles, chacune surmontĂ©e d’une *coupole. On retrouve dans la base de trois des quatre colonnes de la baie centrale certains Ă©lĂ©ments de la dĂ©coration originelle ainsi que sur les piliers des fenĂȘtres et le pourtour du *dĂŽme. Cette dĂ©coration consistait essentiellement en plaques de marbre et en tuiles colorĂ©es : les voutes sont dĂ©corĂ©es de mosaĂŻques dont seuls quelques motifs sont encore visibles[14]. Il est intĂ©ressant de noter qu’une bonne partie du marbre utilisĂ© est constituĂ© de spolia, pierres tombales provenant d’un cimetiĂšre romain de l’époque tardive situĂ© Ă  Cyzique; de mĂȘme les principaux Ă©lĂ©ments sculptĂ©s semblent Ă©galement ĂȘtre des spolia[8].

Vue dans son ensemble, l’église nord prĂ©sente des analogies certaines avec l’église du Myrelaion (grec : EÎșÎșÎ»Î·ÏƒÎŻÎ± Ï„ÎżÏ… ÎœÏ…ÏÎ”Î»Î±ÎŻÎżÏ…), devenue la mosquĂ©e Bodrum[15].

Église sud

L’église sud est constituĂ©e par une unique salle carrĂ©e de type « ambulatoire », c’est-Ă -dire que le dĂŽme est supportĂ© par quatre piliers et qu’entre chaque paire de piliers deux colonnes ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©es; de la sorte, les bas-cĂŽtĂ©s ou *collatĂ©raux et la partie ouest de l’église forment un passage voutĂ© continu[7]. Le *dĂ©ambulatoire nord est en fait le *parecclesion sud de l’église nord. La multiplication des espaces autour de la partie centrale de l’église est typique de l’architecture palĂ©ologienne tardive. La raison en Ă©tait la nĂ©cessitĂ© d’avoir suffisamment d’espace pour les tombes, les monuments Ă©rigĂ©s en l’honneur des bienfaiteurs de l’église, etc.[16]. L’espace central est sĂ©parĂ© des *collatĂ©raux par une triple *arcade. Au cours de la messe, les fidĂšles devaient se tenir dans les *dĂ©ambulatoires, Ă©troits et sombres, oĂč ils pouvaient Ă  peine apercevoir ce qui se passait au centre de l’église.

La maçonnerie est composĂ©e de couches alternĂ©es de briques et de pierres, caractĂ©ristiques de l’architecture byzantine tardive Ă  Constantinople.

La luxueuse dĂ©coration de l’église sud et des principales *absides est faite de trois successions de *niches, celle du milieu alternant avec de triples fenĂȘtres. Les briques sont disposĂ©es de façon Ă  former des motifs tels arches, crochets, *grecques, *croix solaires, *swastikas, et Ă©ventails[17]. Entre ces motifs, on trouve des bandes blanches et rouges foncĂ©es alternant une rangĂ©e de pierre avec de deux Ă  cinq rangĂ©es de briques. Pour la premiĂšre fois apparait cet Ă©lĂ©ment dĂ©coratif qui deviendra trĂšs populaire dans l’architecture palĂ©ologienne.

L’église possĂšde un *exonarthex surmontĂ© d’une galerie qui s’étend pour rejoindre l’église du nord. Le *parecclesion a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© le long du mur sud de l’église sud et est connectĂ© Ă  l’ *esonarthex de telle sorte que l’espace englobe l’ensemble du complexe sur les cĂŽtĂ©s ouest et sud.

On y retrouve de nombreux sarcophages et l’église sud constitue un excellent exemple de la place importante rĂ©servĂ©e dans l’architecture des Ă©glises de l’ùre des PalĂ©ologue aux sĂ©pultures : le long des murs, dans des chapelles et *dĂ©ambulatoires spĂ©cialement conçus Ă  cet effet oĂč des arcs surplombent des sarcophages ou des portraits des dĂ©funts auxquels s’ajoutent des Ă©pitaphes cĂ©lĂ©brant la haute naissance et les exploits des familles PalĂ©ologue, CantacuzĂšne et Doukai[18]. Plusieurs membres de la famille PalĂ©ologue sont inhumĂ©s dans l’église sud. Outre ThĂ©odora, on y trouve son fils, Constantin, l’impĂ©ratrice IrĂšne de Montferrat et son Ă©poux l’empereur Andronic II (r. 1282 -1328)[4]. La tradition d’utiliser l’église comme chapelle funĂ©raire se poursuivit au XVe siĂšcle alors qu’y fut inhumĂ©e en 1417 la premiĂšre Ă©pouse de l’empereur Jean VIII PalĂ©ologue (r. 1425 – 1448), Anne[9] - [N 4]. Il n’est pas impossible que l’église ait continuĂ© Ă  servir de lieu d’inhumation aprĂšs 1453[9].

Glossaire[N 5]

Plan d’une Ă©glise Ă  croix-inscrite.
  • Abside : partie saillante en demi-cercle d’une Ă©glise qui termine le chƓur.
  • Arcade : Ouverture pratiquĂ©e sous un arc dans un mur.
  • Baie : Vide bĂ©ant pratiquĂ© dans un mur pour servir de porte ou de fenĂȘtre.
  • CollatĂ©ral (autrefois « bas-cĂŽtĂ© ») : vaisseau situĂ© de part et d'autre du vaisseau central; il peut exister plusieurs collatĂ©raux d'un mĂȘme cĂŽtĂ© : on les compte alors Ă  partir du vaisseau central (premier, deuxiĂšme collatĂ©ral, etc.).
  • Coupole : voĂ»te hĂ©misphĂ©rique, de profil semi-circulaire, elliptique ou polygonal, parfois exhaussĂ©e par un tambour et supportant un dĂŽme.
  • Croix solaire : croix inscrite dans un cercle plat.
  • DĂ©ambulatoire : bas-cĂŽtĂ© faisant le tour du chƓur.
  • Diakonikon (ou diaconicon) : nom donnĂ© Ă  une sale situĂ©e au sud de l’abside centrale de l’église oĂč sont conservĂ©s les vĂȘtements, livres, etc. utilisĂ©s pendant le service divin (voir aussi prothesis).
  • DĂŽme : voir coupole.
  • Église Ă  croix-inscrite : plan d’église centrĂ© autour d'un naos divisĂ© en neuf baies par quatre colonnes de pierre, la baie centrale Ă©tant gĂ©nĂ©ralement plus grande que les huit autres et couronnĂ©e par un dĂŽme.
  • Esonarthex : dans l’architecture byzantine, certaines Ă©glises ont un narthex en deux parties divisĂ©es nettement : le narthex intĂ©rieur ou esonarthex et le narthex extĂ©rieur ou exonarthex prĂ©cĂ©dant l'atrium.
  • Grecque : motif ornemental antique formĂ© d'une ligne droite brisĂ©e effectuant des retours en arriĂšre et constituant une bande.
  • Lancette : Baie Ă©troite formĂ©e d’un arc en tiers-point surhaussĂ© qui la fait ressembler Ă  un fer de lance.
  • Madrasah : universitĂ© thĂ©ologique musulmane.
  • Mescit : petite mosquĂ©e.
  • Mihrab : niche qui indique la direction de la kaaba Ă  La Mecque vers oĂč se tournent les musulmans pendant la priĂšre.
  • Minaret : Ă©lĂ©ment architectural des mosquĂ©es, gĂ©nĂ©ralement une tour Ă©levĂ©e dĂ©passant tous les autres bĂątiments, servant au muezzin pour les cinq appels quotidiens Ă  la priĂšre.
  • Naos : Nef dans une Ă©glise grecque.
  • Niche : Enfoncement pratiquĂ© dans l’épaisseur d’un mur afin de pouvoir y placer un groupe, une statue ou tout autre objet dans un but dĂ©coratif.
  • Parecclesion ou parekklesion (en grec : παρΔÎșÎșÎ»ÎźÏƒÎčÎżÎœ/chapelle): type de chapelle latĂ©rale que l’on trouve dans l’architecture des Ă©glises byzantines.
  • Pastophoria : petite chambre situĂ©e prĂšs de l’abside qui sert de diakonikon ou de prothesis.
  • Pile : pilier massif, telle celle d’un pont qui soutient une arche.
  • PresbytĂšre : Partie de l’ancienne basilique qui Ă©tait rĂ©servĂ©e au clergĂ©; elle Ă©tait dessinĂ©e en forme d’*abside et voutĂ©e en cul-de-four.
  • Prothesis : nom donnĂ© Ă  une sale situĂ©e au nord de l’abside centrale de l’église oĂč sont prĂ©parĂ©s le pain et le vin utilisĂ©s pendant le service divin; voir aussi diakonikon).
  • Qadi ‘asker (litt : ArmĂ©e-juge) : magistrat militaire suprĂȘme de l’armĂ©e ottomane et l’un de plus importants personnages de l’Empire ottoman.
  • Swastika : croix composĂ©e de quatre potences prenant la forme d'un gamma grec en capitale (Γ), d'oĂč le nom de croix gammĂ©e qui lui est parfois donnĂ©.
  • Typikon : (en grec : τυπÎčÎșόΜ, typikon, « suivre l'ordre ») est un rituel contenant les instructions sur l'ordonnancement et les hymnes de l'office divin.
  • Tekke : lieu de culte pour les derviches tourneurs comprenant des cellules dans lesquelles les derviches peuvent loger; les tekkes peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme le pendant soufi des madrassas dispensant un enseignement plus orthodoxe.
  • Ulema : thĂ©ologien, gĂ©nĂ©ralement sunnite, de l'islam.
  • Xenon : Institution charitable tenant lieu Ă  la fois d’hĂŽpital et d’hospice.

Galerie

  • IntĂ©rieur  de l’église nord
    IntĂ©rieur de l’église nord
  • DĂŽme de l’église nord
    DĂŽme de l’église nord
  • DĂŽme de l’église Saint-Jean-Baptiste
    DĂŽme de l’église Saint-Jean-Baptiste

Bibliographie

  • (fr) Eyice, Semavi. Istanbul. Petit guide Ă  travers les monuments byzantins et turcs. Istanbul, Istanbul Matbaası, 1955.
  • (en) Freely, John. Blue Guide Istanbul. W. W. Norton & Company, 2000. (ISBN 0-393-32014-6).
  • (en) GĂŒlersoy, Çelik . A guide to Istanbul. Istanbul, Istanbul Kitaplığı, 1976. OCLC 3849706.
  • (en) Hero, Angela Constantinides; John Philip Thomas; Giles Constable. Byzantine monastic foundation documents: a complete translation of the surviving founders' typika and testaments, Dumbarton Oaks studies (37), 2000. (OCoLC) 606568341.
  • (fr) Janin, Raymond. Constantinople Byzantine (2 ed.). Paris, Institut Français d'Études Byzantines, 1964.
  • (it) Krautheimer, Richard. Architettura paleocristiana e bizantina. Turin, Einaudi, 1986. (ISBN 88-06-59261-0). (Note. While the page numbers in the citations refer to the Italian edition, an English edition - not as up-to-date as the Italian one - is also available: Krautheimer, Richard. Early Christian and Byzantine Architecture (Fourth ed.). Yale University Press, 1984. (ISBN 978-0-300-05294-7).
  • (en) Cyril Mango, Byzantine Architecture, Milan, Electa Editrice, , 215 p. (ISBN 0-8478-0615-4).
  • (en) Mathews, Thomas F. The Byzantine Churches of Istanbul: A Photographic Survey. University Park, Pennsylvania State University Pre, 1976. (ISBN 0-271-01210-2).
  • (de) MĂŒller-Wiener, Wolfgang. Bildlexikon zur Topographie Istanbuls: Byzantion, Konstantinupolis, Istanbul bis zum Beginn d. 17 Jh. TĂŒbingen, Wasmuth, 1977. (ISBN 978-3-8030-1022-3).
  • (en) Talbot, Alice-Mary. "Building Activity under Andronikos II". (in) Necipoğlu, Nevra (ed.). Byzantine Constantinople: Monuments, Topography and everyday Life. Leiden, Boston, Köln, Brill, 2011. (ISBN 90-04-11625-7).
  • (en) Van Millingen, Alexander. Byzantine Churches of Constantinople. London, MacMillan & Co, 1912.
  • (fr) VogĂŒĂ©, don Melchior de, osb; dom Jean Neufville, osb; dom Wenceslas Bugara osb. Glossaire de termes techniques Ă  l’usage des lecteurs de « La nuit des temps ». Zodiaque, 1945.

Notes et références

Notes

  1. Quartier historique au cƓur d'Istanbul qui recouvre la zone prise par Mehmet le ConquĂ©rant, le 29 mai 1453.
  2. Son nom a Ă©tĂ© retrouvĂ© sur une inscription situĂ©e dans la corniche de l’abside (Krautheimer (1986), p. 409).
  3. Les mots prĂ©cĂ©dĂ©s d’une astĂ©risque sont dĂ©finis dans le glossaire Ă  la fin du texte
  4. D’aprĂšs Freely, Anne y aurait Ă©tĂ© inhumĂ©e Ă  la nuit tombĂ©e pour Ă©viter de crĂ©er une panique dans la population alors que se rĂ©pandait des rumeurs de peste bubonique.
  5. La dĂ©finition des termes s’appliquant aux Ă©glises chrĂ©tiennes sont tirĂ©es de VogĂŒĂ© (1945)

Références

  1. MĂŒller-Wiener (1977) p. 126
  2. Mango 1978, p. 110.
  3. Janin (1964), p. 361
  4. GĂŒlersoy (1976) p. 258
  5. Talbot (2001) p. 337
  6. Krautheimer (1986) p. 409
  7. Mango 1978, p. 150.
  8. Mango 1978, p. 111.
  9. MĂŒller-Wiener (1977) p. 127
  10. MĂŒller-Wiener (1977) p. 128
  11. Eyice (1955) p. 80
  12. Krautheimer (1986) p. 388
  13. Van Millingen (1912) p. 128
  14. Krautheimer (1986) p. 405
  15. Krautheimer (1986) p. 404
  16. Krautheimer (1986) p. 457
  17. Krautheimer (1986) p. 467
  18. Mango 1978, p. 148id=.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

  • (en) « Monastery of the Mother of God of Konstantinos Lips (Lips Monastery) » (in) Byzantium 1200, [en ligne. (photos de l’extĂ©rieur de l’église telle que reconstruite).
  • (en) Yasin Karabacak. The Monastery of Lips (Fenari Ä°sa Camii) en ligne
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