Mosquée Fenari Isa
La mosquĂ©e FenĂąri ĂsĂą (en turc : Molla FenĂąri ĂsĂą CĂąmĂźi), connue Ă lâĂ©poque byzantine sous le nom de monastĂšre de Lips (en grec : ÎÎżÎœÎź ÏÎżÏ ÎÎčÎČÏÏ), est une mosquĂ©e dâIstanbul regroupant deux anciennes Ă©glises orthodoxes grecques, construites cĂŽte Ă cĂŽte et rĂ©unies sous un mĂȘme toit, appelĂ©es respectivement « Ă©glise nord » et « Ă©glise sud ».
Situation géographique
Le complexe est situĂ© dans le quartier Fatih[N 1] dâIstanbul sur lâavenue Adnan Menderes.
Histoire
PĂ©riode byzantine
Le couvent originel fut inaugurĂ© en 907/908 par son fondateur, lâamiral Constantin Lips [N 2] en prĂ©sence de lâempereur LĂ©on VI le Sage (r. 886 â 912)[1] - [2]. DĂ©diĂ© Ă Marie Theotokos Panachrantos (« MĂšre immaculĂ©e de Dieu »), il Ă©tait situĂ© Ă un endroit appelĂ© « Merdosangaris » (en grec : ÎΔÏÎŽÎżÏαγγΏÏÎ·Ï c.a.d. Homme de solitude)[3]) dans la vallĂ©e de la Lycus (la riviĂšre de Constantinople)[1]. Le couvent Ă©tait aussi connu par le nom de son fondateur (MonĂš tou Libos) et devint lâun des plus importants de Constantinople.
LâĂ©glise du couvent Ă©tait bĂątie sur les fondations dâun ancien sanctuaire construit au VIe siĂšcle [4]; on rĂ©utilisa les pierres tombales dâun ancien cimetiĂšre romain[1] et on entreposa les reliques de sainte IrĂšne l'AthĂ©nienne dans lâĂ©glise. Cette Ă©glise est gĂ©nĂ©ralement appelĂ©e « Ă©glise nord ».
On ignore si le couvent Ă©tait encore utilisĂ© au dĂ©but du XIIIe siĂšcle. Chose certaine toutefois, il fut abandonnĂ© pendant lâoccupation latine de Constantinople en 1204 et Ă©tait en ruines lors de la reconquĂȘte de Constantinople par Michel VIII PalĂ©ologue (r. 1259 â 1282) en 1261. Entre 1286 et 1304, l'impĂ©ratrice Theodora, veuve de Michel VIII, dĂ©cida de restaurer le couvent qui Ă©tait probablement abandonnĂ© [5]. DâaprĂšs le *typikon [N 3] rĂ©glant la vie du couvent, celui-ci devait abriter une cinquantaine de religieuses [5] - [6]; au couvent des sĆurs sâajoutait un * xenon pour femmes pouvant accueillir quinze personnes[1].PlutĂŽt que de construire une nouvelle Ă©glise qui serait dĂ©diĂ©e Ă saint Jean-Baptiste (EÎșÎșληÏία ÏÎżÏ ÎÎłÎŻÎżÏ ÎÏÎŹÎœÎœÎżÏ Î ÏοΎÏÏÎŒÎżÏ ÏÎżÏ ÎÎŻÎČÎżÏ), on laissa intacte lâĂ©glise de Constantin Lips, mais on y adossa une nouvelle structure, plus large que la premiĂšre[7]. Cette deuxiĂšme Ă©glise est gĂ©nĂ©ralement appelĂ©e « Ă©glise sud ». Au cours du XIVe siĂšcle on ajouta Ă lâĂ©glise un *esonarthex et un *parecclesion. Vu de lâextĂ©rieur, lâensemble se prĂ©sente comme une unique Ă©glise Ă cinq *dĂŽmes, tout comme la Nea Ekklesia construite vingt-sept ans auparavant. Un autre trait commun aux deux Ă©glises est la multiplication des chapelles. La Nea Ekklesia Ă©tait consacrĂ©e au Christ, Ă la Vierge, aux archanges Michel et Gabriel, Ă Ălie et Ă saint Nicolas. La dĂ©coration intĂ©rieure de lâune et lâautre Ă©tait dâune richesse et dâune qualitĂ© exceptionnelle [8].
PĂ©riode ottomane
Peu aprĂšs la chute de Constantinople pendant le rĂšgne de Beyazid II (r. 1481 â 1512), soit vers 1497, lâĂ©glise sud fut transformĂ©e en *mescit par le haut-dignitaire Fenarizade AlĂąeddin Ali ben Yusuf Effendi, *qadi 'asker de Rumeli, et neveu du molla Ćemseddin Fenari[1] dont la famille appartenait Ă la caste religieuse des *ulema. Il fit ajouter un *minaret Ă lâangle sud-est et un *mihrab dans lâabside[9]. Lâun des principaux enseignants de la *madrasah Ă©tant appelĂ© Ăsa (JĂ©sus en arabe et en turc), son nom fut incorporĂ© dans celui de la mosquĂ©e. LâĂ©difice fut la proie des flammes en 1633 et restaurĂ© en 1636 par le grand vizir Bayram Pasha lequel Ă©leva lâĂ©difice au rang de cami (mosquĂ©e), alors que lâĂ©glise nord Ă©tait convertie en *tekke. Pendant les travaux, on substitua des *piles aux colonnes de lâĂ©glise nord, les deux dĂŽmes furent restaurĂ©s et la dĂ©coration de mosaĂŻque Ă lâintĂ©rieur fut enlevĂ©e[9]. Un nouvel incendie se dĂ©clara en 1782 [10] dont les dommages ne furent rĂ©parĂ©s quâen 1847-1848. Ă cette occasion des *piles furent Ă©galement substituĂ©s aux colonnes de lâĂ©glise sud et les balustrades-parapets du narthex furent enlevĂ©es[10]. AprĂšs un troisiĂšme incendie en 1918[11] lâĂ©difice fut simplement abandonnĂ©.
Au cours dâexcavations en 1929, vingt-deux sarcophages furent dĂ©couverts[11]. De 1970 Ă 1980, la Byzantine Society of America entreprit des travaux de rĂ©fection de lâensemble, lequel est maintenant rouvert et utilisĂ© comme mosquĂ©e[10].
Architecture et décoration
Ăglise nord
Tout comme la Nea Ekklesia, lâĂ©glise nord fut lâune des toutes premiĂšres Ă ĂȘtre construite sur un plan *« Ă croix-inscrite » Ă Constantinople[12]. Au cours de la pĂ©riode ottomane, les quatre colonnes centrales furent remplacĂ©es par deux arcs en pointe qui sâĂ©tendent sur toute lâĂ©glise[13].
La dimension de cette Ă©glise est relativement petite : le *naos a 13 mĂštres de longueur et 9,5 mĂštres de largeur ce qui suffisait aux besoins des habitants du couvent Ă lâĂ©poque. La maçonnerie alterne des rangs de briques et des rangs de petites pierres brutes. Dans cette technique, typique de lâarchitecture byzantine du Xe siĂšcle, les briques reposent sur un Ă©pais lit de mortier[14]. LâĂ©difice est surmontĂ© dâun *dĂŽme ottoman percĂ© de huit fenĂȘtres[13].
LâĂ©difice comporte trois *absides Ă©levĂ©es : celle du centre est polygonale; les deux autres servaient de *pastophoria : *prothesis et *diakonikon.
Les absides sont sĂ©parĂ©es par des fenĂȘtres Ă *lancette simple ou triple[13]. Les murs des bras du *naos sont percĂ©s de deux rangĂ©es de fenĂȘtres : les rangĂ©es du bas sont faites de triplets de *lancettes alors que celle du haut sont de forme semi-circulaire. Deux *parecclesions allongĂ©s se terminant chacun par une abside surbaissĂ©e flanquent le *presbytĂšre du *naos. Les *baies centrales et dâangles sont trĂšs Ă©lancĂ©es. Aux quatre extrĂ©mitĂ©s de lâĂ©difice se trouvent quatre petites chapelles, chacune surmontĂ©e dâune *coupole. On retrouve dans la base de trois des quatre colonnes de la baie centrale certains Ă©lĂ©ments de la dĂ©coration originelle ainsi que sur les piliers des fenĂȘtres et le pourtour du *dĂŽme. Cette dĂ©coration consistait essentiellement en plaques de marbre et en tuiles colorĂ©es : les voutes sont dĂ©corĂ©es de mosaĂŻques dont seuls quelques motifs sont encore visibles[14]. Il est intĂ©ressant de noter quâune bonne partie du marbre utilisĂ© est constituĂ© de spolia, pierres tombales provenant dâun cimetiĂšre romain de lâĂ©poque tardive situĂ© Ă Cyzique; de mĂȘme les principaux Ă©lĂ©ments sculptĂ©s semblent Ă©galement ĂȘtre des spolia[8].
Vue dans son ensemble, lâĂ©glise nord prĂ©sente des analogies certaines avec lâĂ©glise du Myrelaion (grec : EÎșÎșληÏία ÏÎżÏ ÎÏ ÏÎ”Î»Î±ÎŻÎżÏ ), devenue la mosquĂ©e Bodrum[15].
Ăglise sud
LâĂ©glise sud est constituĂ©e par une unique salle carrĂ©e de type « ambulatoire », câest-Ă -dire que le dĂŽme est supportĂ© par quatre piliers et quâentre chaque paire de piliers deux colonnes ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©es; de la sorte, les bas-cĂŽtĂ©s ou *collatĂ©raux et la partie ouest de lâĂ©glise forment un passage voutĂ© continu[7]. Le *dĂ©ambulatoire nord est en fait le *parecclesion sud de lâĂ©glise nord. La multiplication des espaces autour de la partie centrale de lâĂ©glise est typique de lâarchitecture palĂ©ologienne tardive. La raison en Ă©tait la nĂ©cessitĂ© dâavoir suffisamment dâespace pour les tombes, les monuments Ă©rigĂ©s en lâhonneur des bienfaiteurs de lâĂ©glise, etc.[16]. Lâespace central est sĂ©parĂ© des *collatĂ©raux par une triple *arcade. Au cours de la messe, les fidĂšles devaient se tenir dans les *dĂ©ambulatoires, Ă©troits et sombres, oĂč ils pouvaient Ă peine apercevoir ce qui se passait au centre de lâĂ©glise.
La maçonnerie est composĂ©e de couches alternĂ©es de briques et de pierres, caractĂ©ristiques de lâarchitecture byzantine tardive Ă Constantinople.
La luxueuse dĂ©coration de lâĂ©glise sud et des principales *absides est faite de trois successions de *niches, celle du milieu alternant avec de triples fenĂȘtres. Les briques sont disposĂ©es de façon Ă former des motifs tels arches, crochets, *grecques, *croix solaires, *swastikas, et Ă©ventails[17]. Entre ces motifs, on trouve des bandes blanches et rouges foncĂ©es alternant une rangĂ©e de pierre avec de deux Ă cinq rangĂ©es de briques. Pour la premiĂšre fois apparait cet Ă©lĂ©ment dĂ©coratif qui deviendra trĂšs populaire dans lâarchitecture palĂ©ologienne.
LâĂ©glise possĂšde un *exonarthex surmontĂ© dâune galerie qui sâĂ©tend pour rejoindre lâĂ©glise du nord. Le *parecclesion a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© le long du mur sud de lâĂ©glise sud et est connectĂ© Ă lâ *esonarthex de telle sorte que lâespace englobe lâensemble du complexe sur les cĂŽtĂ©s ouest et sud.
On y retrouve de nombreux sarcophages et lâĂ©glise sud constitue un excellent exemple de la place importante rĂ©servĂ©e dans lâarchitecture des Ă©glises de lâĂšre des PalĂ©ologue aux sĂ©pultures : le long des murs, dans des chapelles et *dĂ©ambulatoires spĂ©cialement conçus Ă cet effet oĂč des arcs surplombent des sarcophages ou des portraits des dĂ©funts auxquels sâajoutent des Ă©pitaphes cĂ©lĂ©brant la haute naissance et les exploits des familles PalĂ©ologue, CantacuzĂšne et Doukai[18]. Plusieurs membres de la famille PalĂ©ologue sont inhumĂ©s dans lâĂ©glise sud. Outre ThĂ©odora, on y trouve son fils, Constantin, lâimpĂ©ratrice IrĂšne de Montferrat et son Ă©poux lâempereur Andronic II (r. 1282 -1328)[4]. La tradition dâutiliser lâĂ©glise comme chapelle funĂ©raire se poursuivit au XVe siĂšcle alors quây fut inhumĂ©e en 1417 la premiĂšre Ă©pouse de lâempereur Jean VIII PalĂ©ologue (r. 1425 â 1448), Anne[9] - [N 4]. Il nâest pas impossible que lâĂ©glise ait continuĂ© Ă servir de lieu dâinhumation aprĂšs 1453[9].
Glossaire[N 5]
- Abside : partie saillante en demi-cercle dâune Ă©glise qui termine le chĆur.
- Arcade : Ouverture pratiquée sous un arc dans un mur.
- Baie : Vide bĂ©ant pratiquĂ© dans un mur pour servir de porte ou de fenĂȘtre.
- CollatĂ©ral (autrefois « bas-cĂŽtĂ© ») : vaisseau situĂ© de part et d'autre du vaisseau central; il peut exister plusieurs collatĂ©raux d'un mĂȘme cĂŽtĂ© : on les compte alors Ă partir du vaisseau central (premier, deuxiĂšme collatĂ©ral, etc.).
- Coupole : voûte hémisphérique, de profil semi-circulaire, elliptique ou polygonal, parfois exhaussée par un tambour et supportant un dÎme.
- Croix solaire : croix inscrite dans un cercle plat.
- DĂ©ambulatoire : bas-cĂŽtĂ© faisant le tour du chĆur.
- Diakonikon (ou diaconicon) : nom donnĂ© Ă une sale situĂ©e au sud de lâabside centrale de lâĂ©glise oĂč sont conservĂ©s les vĂȘtements, livres, etc. utilisĂ©s pendant le service divin (voir aussi prothesis).
- DĂŽme : voir coupole.
- Ăglise Ă croix-inscrite : plan dâĂ©glise centrĂ© autour d'un naos divisĂ© en neuf baies par quatre colonnes de pierre, la baie centrale Ă©tant gĂ©nĂ©ralement plus grande que les huit autres et couronnĂ©e par un dĂŽme.
- Esonarthex : dans lâarchitecture byzantine, certaines Ă©glises ont un narthex en deux parties divisĂ©es nettement : le narthex intĂ©rieur ou esonarthex et le narthex extĂ©rieur ou exonarthex prĂ©cĂ©dant l'atrium.
- Grecque : motif ornemental antique formé d'une ligne droite brisée effectuant des retours en arriÚre et constituant une bande.
- Lancette : Baie Ă©troite formĂ©e dâun arc en tiers-point surhaussĂ© qui la fait ressembler Ă un fer de lance.
- Madrasah : université théologique musulmane.
- Mescit : petite mosquée.
- Mihrab : niche qui indique la direction de la kaaba Ă La Mecque vers oĂč se tournent les musulmans pendant la priĂšre.
- Minaret : élément architectural des mosquées, généralement une tour élevée dépassant tous les autres bùtiments, servant au muezzin pour les cinq appels quotidiens à la priÚre.
- Naos : Nef dans une Ă©glise grecque.
- Niche : Enfoncement pratiquĂ© dans lâĂ©paisseur dâun mur afin de pouvoir y placer un groupe, une statue ou tout autre objet dans un but dĂ©coratif.
- Parecclesion ou parekklesion (en grec : ÏαÏΔÎșÎșλΟÏÎčÎżÎœ/chapelle): type de chapelle latĂ©rale que lâon trouve dans lâarchitecture des Ă©glises byzantines.
- Pastophoria : petite chambre situĂ©e prĂšs de lâabside qui sert de diakonikon ou de prothesis.
- Pile : pilier massif, telle celle dâun pont qui soutient une arche.
- PresbytĂšre : Partie de lâancienne basilique qui Ă©tait rĂ©servĂ©e au clergĂ©; elle Ă©tait dessinĂ©e en forme dâ*abside et voutĂ©e en cul-de-four.
- Prothesis : nom donnĂ© Ă une sale situĂ©e au nord de lâabside centrale de lâĂ©glise oĂč sont prĂ©parĂ©s le pain et le vin utilisĂ©s pendant le service divin; voir aussi diakonikon).
- Qadi âasker (litt : ArmĂ©e-juge) : magistrat militaire suprĂȘme de lâarmĂ©e ottomane et lâun de plus importants personnages de lâEmpire ottoman.
- Swastika : croix composĂ©e de quatre potences prenant la forme d'un gamma grec en capitale (Î), d'oĂč le nom de croix gammĂ©e qui lui est parfois donnĂ©.
- Typikon : (en grec : ÏÏ ÏÎčÎșÏÎœ, typikon, « suivre l'ordre ») est un rituel contenant les instructions sur l'ordonnancement et les hymnes de l'office divin.
- Tekke : lieu de culte pour les derviches tourneurs comprenant des cellules dans lesquelles les derviches peuvent loger; les tekkes peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme le pendant soufi des madrassas dispensant un enseignement plus orthodoxe.
- Ulema : théologien, généralement sunnite, de l'islam.
- Xenon : Institution charitable tenant lieu Ă la fois dâhĂŽpital et dâhospice.
Galerie
- IntĂ©rieur de lâĂ©glise nord
- DĂŽme de lâĂ©glise nord
- DĂŽme de lâĂ©glise Saint-Jean-Baptiste
Bibliographie
- (fr) Eyice, Semavi. Istanbul. Petit guide à travers les monuments byzantins et turcs. Istanbul, Istanbul Matbaası, 1955.
- (en) Freely, John. Blue Guide Istanbul. W. W. Norton & Company, 2000. (ISBN 0-393-32014-6).
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- (en) Cyril Mango, Byzantine Architecture, Milan, Electa Editrice, , 215 p. (ISBN 0-8478-0615-4).
- (en) Mathews, Thomas F. The Byzantine Churches of Istanbul: A Photographic Survey. University Park, Pennsylvania State University Pre, 1976. (ISBN 0-271-01210-2).
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- (fr) VogĂŒĂ©, don Melchior de, osb; dom Jean Neufville, osb; dom Wenceslas Bugara osb. Glossaire de termes techniques Ă lâusage des lecteurs de « La nuit des temps ». Zodiaque, 1945.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Fenari Isa Mosque » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Quartier historique au cĆur d'Istanbul qui recouvre la zone prise par Mehmet le ConquĂ©rant, le 29 mai 1453.
- Son nom a Ă©tĂ© retrouvĂ© sur une inscription situĂ©e dans la corniche de lâabside (Krautheimer (1986), p. 409).
- Les mots prĂ©cĂ©dĂ©s dâune astĂ©risque sont dĂ©finis dans le glossaire Ă la fin du texte
- DâaprĂšs Freely, Anne y aurait Ă©tĂ© inhumĂ©e Ă la nuit tombĂ©e pour Ă©viter de crĂ©er une panique dans la population alors que se rĂ©pandait des rumeurs de peste bubonique.
- La dĂ©finition des termes sâappliquant aux Ă©glises chrĂ©tiennes sont tirĂ©es de VogĂŒĂ© (1945)
Références
- MĂŒller-Wiener (1977) p. 126
- Mango 1978, p. 110.
- Janin (1964), p. 361
- GĂŒlersoy (1976) p. 258
- Talbot (2001) p. 337
- Krautheimer (1986) p. 409
- Mango 1978, p. 150.
- Mango 1978, p. 111.
- MĂŒller-Wiener (1977) p. 127
- MĂŒller-Wiener (1977) p. 128
- Eyice (1955) p. 80
- Krautheimer (1986) p. 388
- Van Millingen (1912) p. 128
- Krautheimer (1986) p. 405
- Krautheimer (1986) p. 404
- Krautheimer (1986) p. 457
- Krautheimer (1986) p. 467
- Mango 1978, p. 148id=.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- (en) « Monastery of the Mother of God of Konstantinos Lips (Lips Monastery) » (in) Byzantium 1200, [en ligne. (photos de lâextĂ©rieur de lâĂ©glise telle que reconstruite).
- (en) Yasin Karabacak. The Monastery of Lips (Fenari Ä°sa Camii) en ligne