Morchella esculenta

Hyménophore.

Chapeau alvéolé, plus ou moins adné, alvéoles irrégulières, profondes, côtes généralement plus claires, épaisses, de taille moyenne (4 à 10 cm), globuleux, oblong, parfois conique, toujours obtus au sommet.

Côtes

Côtes primaires toujours plus pâles, épaisses et présentant toujours une arête arrondie et finement poudreuse tachée de ferrugineux avec l'âge.

Alvéoles

Alvéoles très irréguliers, peu ouverts et noirâtres au début s'éclaircissant ensuite.

Stipe

Pied renflé à la base, glabre, creux.

Odeur

Faible odeur fongique, chair grise dans le chapeau, blanche dans le pied.

Précoce, du mois de mars au mois de mai en France.

En plaine et en montagne, sur tous les sols aussi bien lourds que très sablonneux, sur décombres, anciennes places à feu, en lisières ou sous feuillus :

• fraxinetum : frênes, ormes, noisetiers, peupliers, aubépine, bouleaux, acacias ; et - ce que cette morille commune affectionne tout particulièrement - un tapis de lierre couvrant le sol sous une frênaie ;
• Il semble que ce champignon apprécie les restes de sucres issus de fruits tombés au sols (ex : sous divers fruitiers comme pommiers, poiriers et cerisiers, ou sous certains arbres couverts de miellat de pucerons ; mais on le trouve aussi sous les lilas, pivoines, artichauts, topinambours, luzerne[2] ;
• buxus (buis sur sol calcaire).

Excellent comestible ; toutefois, doit être cuite ou séchée pour éliminer les hémolysines présentes dans le champignon.

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Morchella esculenta (L.) Pers., 1801[1].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Phallus sous le basionyme Phallus esculentus L., 1753[1].

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants : morille comestible[3], morille commune[3].

Morchella esculenta a pour synonymes[1] :

• (la) C. H. Persoon, Synopsis methodica fungorum, Göttingen, 1801, 706 p. (DOI 10.5962/BHL.TITLE.166151, lire en ligne)