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Mont Waesche

Le mont Waesche est une montagne d'origine volcanique situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de la chaĂ®ne du ComitĂ© ExĂ©cutif dans la Terre Marie Byrd en Antarctique. Il s'Ă©lève Ă  3 292 m d'altitude[1] et se trouve Ă  20 km au sud-ouest du mont Sidley[2] dont il est sĂ©parĂ© par le col Bennett[1].

Mont Waesche
Vue aérienne du mont Waesche.
Vue aérienne du mont Waesche.
GĂ©ographie
Altitude 3 292 m[1]
Massif Chaîne du Comité Exécutif
CoordonnĂ©es 77° 10′ 19″ sud, 126° 55′ 05″ ouest
Administration
Pays Drapeau de l'Antarctique Antarctique
Revendication territoriale Aucune (Terre Marie Byrd)
GĂ©ologie
Âge Pliocène
Type Volcan de point chaud
Morphologie Volcan bouclier
Activité Inconnue
Dernière éruption Inconnue
Code GVP Aucun
GĂ©olocalisation sur la carte : Antarctique
(Voir situation sur carte : Antarctique)
Mont Waesche

La montagne comprend au nord-est le pic Chang (2 920 m) et sa caldeira et est en grande partie recouverte de neige et de glaciers, mais des affleurements rocheux sont prĂ©sents sur les versants sud et sud-ouest.

Le volcan a peut-être été actif jusqu'à l'Holocène, des couches de téphras récupérées à partir de carottes de glace semblant le démontrer. Une activité sismique provenant à la fois du volcan et d'une zone au sud de celui-ci a été enregistrée, ce qui pourrait refléter une activité volcanique toujours en cours.

GĂ©ographie

Carte topographique des monts Sidley (Ă  droite) et Waesche (Ă  gauche).

Le mont Waesche se trouve dans la Terre Marie Byrd, l'une des zones les plus inaccessibles de l'Antarctique. C'est l'un des 18 volcans de cette rĂ©gion, qui ont Ă©tĂ© actifs de l'Oligocène Ă  l'Ă©poque rĂ©cente. La rĂ©gion comprend Ă©galement le plus haut volcan de l'Antarctique, le mont Sidley, qui atteint 4 181 m d'altitude[3]. Il pourrait y avoir jusqu'Ă  138 volcans enfouis sous la glace de cette rĂ©gion[4].

Il est situé à l'extrémité méridionale de la chaîne du Comité Exécutif qui comprend du sud au nord quatre autres grands volcans : le mont Sidley, le mont Hartigan, le mont Cumming et le mont Hampton. En 2013, des études sismiques réalisées par une équipe de chercheurs de l'Université du Missouri-Saint-Louis suggèrent que la chaîne de volcans correspond au déplacement vers le sud d’un point chaud toujours actif, situé actuellement près du mont Waesche[5]. L'origine de l'activité volcanique y a été corrélée à l'activité d'un panache du manteau sous la croûte.

Le mont Waesche est un volcan double[1] avec une caldeira au pic Chang de 6 Ă— 10 km — la plus Ă©tendue de la terre Marie Byrd[3] — et une autre, Ă  500 m sous le pic Waesche lui-mĂŞme, de km de diamètre[1].

GĂ©ologie

Glaciologie

Le mont Waesche est en grande partie recouvert de neige et comprend plusieurs glaciers alpins ainsi qu'une zone de glace bleue[6] et un certain nombre de couches de téphras affleurent de la glace.

Le volcan Ă©merge[7] de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental qui atteint Ă  cet endroit une Ă©paisseur d'environ 2 000 m[6] et s'Ă©coule vers le sud en direction de la barrière de Ross[8].

L'activitĂ© glaciaire a altĂ©rĂ© le volcan, gĂ©nĂ©rant des stries glaciaires sur les roches volcaniques plus anciennes et des reliefs rĂ©sultant de la gĂ©livation et de la solifluxion[3]. La dĂ©rive glaciaire se trouve sur le flanc sud-ouest libre de glace[7]. Ă€ leur tour, les moraines glaciaires ont Ă©tĂ© envahies par des coulĂ©es de lave. Deux ensembles de moraines formĂ©es par des dĂ©bris volcaniques - l'un contenant de la glace, l'autre sans - se trouvent sur les flancs sud et sud-ouest, atteignant des hauteurs de 120 m et des longueurs d'environ km[6]. La datation de l'exposition de surface a indiquĂ© qu'ils appartiennent Ă  un maximum glaciaire qui s'est produit il y a environ 10 000 ans[6] et que les roches volcaniques ont probablement Ă©tĂ© extraites du dessous de la glace[9]. En dehors de l'Ă©rosion glaciaire, une forte Ă©rosion Ă©olienne a eu lieu sur le volcan[10].

Volcanisme

Schéma montrant une coupe transversale de la lithosphère terrestre (en jaune) avec du magma sortant du manteau (en rouge). Le diagramme inférieur illustre une trajectoire de point chaud causée par le mouvement de la lithosphère.

Outre les cinq monts principaux, de la chaĂ®ne du ComitĂ© ExĂ©cutif, l'Ă©difice comprend divers Ă©vents et pics (Annexstad, Doumani et le pic Chang). Les montagnes qui constituent cette chaĂ®ne sont toutes volcaniques, comportent des caldeiras remplies de glace[3] et beaucoup sont des volcans doubles[11]. L'activitĂ© volcanique semble se dĂ©placer vers le sud Ă  un rythme de 0,7 cm par an[11]. L'activitĂ© sismique enregistrĂ©e en 2010 et 2011 au sud du mont Waesche peut indiquer une prĂ©sence magmatique en cours d'activitĂ© au sud de ce volcan qui est le plus jeune de l'alignement[12]. Mais selon d'autres sources le pic Chang et le mont Waesche semblent ĂŞtre situĂ©s Ă  l'extĂ©rieur de la chaĂ®ne du ComitĂ© exĂ©cutif[13].

Le double volcan a expulsĂ© des trachy-basaltes et de la trachy-andĂ©site basaltique[1]. L'apparition de rhyolite a Ă©galement Ă©tĂ© signalĂ©e[3]. Il semble y avoir deux groupes de roches volcaniques au mont Waesche [10]. Les phĂ©nocristaux du pic Chang comprennent l'aenigmatite, le feldspath alcalin, l'ilmĂ©nite et le quartz et au mont Waesche l'olivine, des plagioclases et la titanaugite[1]. Des xĂ©nolithes de granulite et de pyroxĂ©nite ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©couverts[14]. MalgrĂ© leur proximitĂ©, le mont Sidley et le mont Waesche ont expulsĂ© des roches nettement diffĂ©rentes. Fait inhabituel pour les volcans de la terre Marie Byrd, la chimie des roches volcaniques du mont Waesche semble avoir changĂ© avec le temps[1]. Le volume total de roches est estimĂ© Ă  160 km3[9].

Sur le côté nord de la caldeira du pic Chang se trouve un affleurement qui se compose de pierre ponce et de roches porphyritiques. Les deux volcans semblent être principalement formés de lave[1]. Au moins cinq évents annexes[13] se trouvent sur le volcan, avec plusieurs qui sont alignés sur des fissures radiales. Ce sont par ses bouches qu'ont fait éruption des cendres, de la lave et des bombes volcaniques. De longues digues radiales font saillie du mont Waesche et sont la seule partie de l'édifice où affleure le tuf Hyaloclaste[1].

La plupart de ces couches de tĂ©phras proviennent du mont Waesche, mais certaines proviennent du mont Berlin et du mont TakahĂ© (volcans situĂ©s respectivement Ă  260 et 390 km)[10] et leur âge varie de 118 000 ans Ă  l'Holocène[10]. Deux couches de tĂ©phras particulièrement remarquables du mont Waesche sont connues sous le nom de « Grande Muraille » et « Mur Jaune »[10].

Histoire

Histoire Ă©ruptive

Le développement du mont Waesche a commencé au Pliocène[1], des couches de téphras du Plio-Pléistocène trouvées dans l'océan Pacifique Sud semblent provenir du volcan[15]. Il semble que le volcanisme dans la chaîne du Comité Exécutif se soit déplacé vers le sud au fil du temps, commençant au mont Hampton et finissant par arriver au mont Waesche qui serait le plus jeune centre volcanique de la chaîne[1].

Le pic Chang a Ă©mergĂ© en premier, il y a 1,6 million d'annĂ©es ou entre 2,0 et 1,1 millions d'annĂ©es, tandis que le mont Waesche s'est formĂ© il y a environ 1 million d'annĂ©es ; les roches les plus jeunes de Waesche ont moins de 100 000 ans[13] - [1] alors qu'il n'y a aucune preuve d'activitĂ© rĂ©cente au mont Chang[10]. La datation argon-argon sur les roches qui forment aujourd'hui les moraines a donnĂ© des âges d'environ 200 000 Ă  plus de 500 000 ans[7].

Un Ă©vent de flanc a Ă©tĂ© datĂ© Ă  170 000 ans[13] et certaines roches sont mĂŞme trop jeunes pour ĂŞtre datĂ©es par une datation potassium-argon[2]. Une impulsion majeure d'Ă©missions de coulĂ©es de lave semble s'ĂŞtre produite il y a 200 000 Ă  100 000 ans[10] et un Ă©pisode plus ancien il y a 500 000 Ă  300 000 ans[10].

Selon des sources de tĂ©phras trouvĂ©es dans les carottes de glace[1], le volcan Ă©tait encore actif pendant l'Holocène[1]. Une couche de cendres volcaniques probablement originaire du mont Waesche a Ă©tĂ© identifiĂ©e dans la rĂ©gion grâce aux donnĂ©es radar et date d'environ 8 000 ans[12]. Le volcan est donc aujourd'hui considĂ©rĂ© comme « probablement actif » ou « peut-ĂŞtre actif »[16].

Un système magmatique pourrait exister Ă  55 km au sud du mont Waesche Ă  25 Ă  40 km de profondeur sous la glace[9]. Une activitĂ© sismique actuelle a Ă©tĂ© enregistrĂ©e au mont Waesche, mais elle pourrait ĂŞtre volcanique/tectonique ou causĂ©e par le mouvement des glaces. Il est peu probable que de futures Ă©ruptions aient un impact au-delĂ  des environs du volcan[10].

Histoire humaine

Le volcan a été découvert par l'expédition du United States Antarctique Service (USAS) lors d'un vol le 15 décembre 1940 et nommé en l'honneur du vice-amiral Russell R. Waesche (en), commandant de la garde côtière des États-Unis, membre du comité exécutif de l'USAS[17]. Des études de terrain ont eu lieu en 1999-2000 et 2018-2019[9].

Notes et références

  1. (en) LeMasurier, Thomson, Baker, Kyle, Rowley, Smellie et Verwoerd, « Volcanoes of the Antarctic Plate and Southern Oceans », Antarctic Research Series, Washington D.C., American Geophysical Union, vol. 48,‎ date=1990
  2. (en) Global Volcanism Program (GVP) de la Smithsonian Institution
  3. (en) Smellie, McIntosh, Gamble et Panter, « Preliminary stratigraphy of volcanoes in the Executive Committee Range, central Marie Byrd Land », Antarctic Science, vol. 2, no 4,‎
  4. (en) Brice Loose, Alberto C. Naveira Garabato, Peter Schlosser, William J. Jenkins, David Vaughan et Karen J. Heywood, « Evidence of an active volcanic heat source beneath the Pine Island Glacier », Nature Communications, vol. 9, no 1,‎ , p. 2 (ISSN 2041-1723, PMID 29934507, PMCID 6014989, DOI 10.1038/s41467-018-04421-3, Bibcode 2018NatCo...9.2431L)
  5. Liliane Arnaud Soubie, « Marie Byrd land : Executive Committee Range, un point chaud en Antarctique … », (consulté le )
  6. (en) Robert P. Ackert, David J. Barclay, Harold W. Borns, Parker E. Calkin, Mark D. Kurz, James L. Fastook et Eric J. Steig, « Measurements of Past Ice Sheet Elevations in Interior West Antarctica », Science, vol. 286, no 5438,‎ , p. 276–280 (ISSN 0036-8075, PMID 10514368, DOI 10.1126/science.286.5438.276, lire en ligne)
  7. (en) Robert P. Ackert, Aaron E. Putnam, Sujoy Mukhopadhyay, David Pollard, Robert M. DeConto, Mark D. Kurz et Harold W. Borns, « Controls on interior West Antarctic Ice Sheet Elevations: inferences from geologic constraints and ice sheet modeling », Quaternary Science Reviews, vol. 65,‎ , p. 26–38 (ISSN 0277-3791, DOI 10.1016/j.quascirev.2012.12.017, Bibcode 2013QSRv...65...26A, lire en ligne)
  8. (en) Jesse V. Johnson et Jane W. Staiger, « Modeling long-term stability of the Ferrar Glacier, East Antarctica: Implications for interpreting cosmogenic nuclide inheritance », Journal of Geophysical Research, vol. 112, no F3,‎ , p. 11 (DOI 10.1029/2006JF000599 Accès libre, Bibcode 2007JGRF..112.3S30J, lire en ligne)
  9. (en) Wilch, McIntosh et Panter, « Marie Byrd Land and Ellswort Land:Volcanology », Geological Society, memoirs, Londres, Geological Society, vol. 55, no 1,‎
  10. (en) N. W. Dunbar, N. A. Iverson, J. L. Smellie, W. C. McIntosh, M. J. Zimmerer et P. R. Kyle, « Chapter 7.4 Active volcanoes in Marie Byrd Land », Geological Society, London, Memoirs, vol. 55, no 1,‎ , p. 759–783 (ISSN 0435-4052, DOI 10.1144/M55-2019-29, lire en ligne)
  11. (en) W. E. LeMasurier et D. C. Rex, « Evolution of linear volcanic ranges in Marie Byrd Land, West Antarctica », Journal of Geophysical Research: Solid Earth, vol. 94, no B6,‎ , p. 7223–7236 (ISSN 2156-2202, DOI 10.1029/JB094iB06p07223, Bibcode 1989JGR....94.7223L)
  12. (en) Amanda C. Lough, Douglas A. Wiens, C. Grace Barcheck, Sridhar Anandakrishnan, Richard C. Aster, Donald D. Blankenship, Audrey D. Huerta, Andrew Nyblade, Duncan A. Young et Terry J. Wilson, « Seismic detection of an active subglacial magmatic complex in Marie Byrd Land, Antarctica », Nature Geoscience, vol. 6, no 12,‎ , p. 1031–1035 (ISSN 1752-0908, DOI 10.1038/ngeo1992, Bibcode 2013NatGe...6.1031L, lire en ligne)
  13. (en) Timothy S. Paulsen et Terry J. Wilson, « Evolution of Neogene volcanism and stress patterns in the glaciated West Antarctic Rift, Marie Byrd Land, Antarctica », Journal of the Geological Society, vol. 167, no 2,‎ , p. 401–416 (ISSN 0016-7649, DOI 10.1144/0016-76492009-044, Bibcode 2010JGSoc.167..401P, S2CID 128710137, lire en ligne)
  14. (en) R. J. Wysoczanski, J. A. Gamble, P. R. Kyle et M. F. Thirlwall, « The petrology of lower crustal xenoliths from the Executive Committee Range, Marie Byrd Land Volcanic Province, West Antarctica », Lithos, vol. 36, no 3,‎ , p. 186 (ISSN 0024-4937, DOI 10.1016/0024-4937(95)00017-8, Bibcode 1995Litho..36..185W)
  15. (en) Philip AR Shane et Paul C. Froggatt, « Composition of widespread volcanic glass in deep-sea sediments of the Southern Pacific Ocean: an Antarctic source inferred », Bulletin of Volcanology, vol. 54, no 7,‎ , p. 600 (ISSN 1432-0819, DOI 10.1007/BF00569943, Bibcode 1992BVol...54..595S, S2CID 140169523)
  16. (en) T. I. Wilch, W. C. McIntosh et N. W. Dunbar, « Late Quaternary volcanic activity in Marie Byrd Land: Potential 40Ar/39Ar-dated time horizons in West Antarctic ice and marine cores », GSA Bulletin, vol. 111, no 10,‎ , p. 1565 (ISSN 0016-7606, DOI 10.1130/0016-7606(1999)111<1563:LQVAIM>2.3.CO;2, Bibcode 1999GSAB..111.1563W, lire en ligne)
  17. (en) « Mount Waesche », sur Geographic Names Information System, United States Geological Survey (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • (en) Robert P. Ackert, David J. Barclay, Harold W. Borns, Parker E. Calkin, Mark D. Kurz, James L. Fastook et Eric J. Steig, « Measurements of Past Ice Sheet Elevations in Interior West Antarctica », Science, vol. 286, no 5438,‎ , p. 276–280 (ISSN 0036-8075, PMID 10514368, DOI 10.1126/science.286.5438.276, lire en ligne)
  • (en) Robert P. Ackert, Aaron E. Putnam, Sujoy Mukhopadhyay, David Pollard, Robert M. DeConto, Mark D. Kurz et Harold W. Borns, « Controls on interior West Antarctic Ice Sheet Elevations: inferences from geologic constraints and ice sheet modeling », Quaternary Science Reviews, vol. 65,‎ , p. 26–38 (ISSN 0277-3791, DOI 10.1016/j.quascirev.2012.12.017, Bibcode 2013QSRv...65...26A, lire en ligne)
  • (en) N. W. Dunbar, N. A. Iverson, J. L. Smellie, W. C. McIntosh, M. J. Zimmerer et P. R. Kyle, « Chapter 7.4 Active volcanoes in Marie Byrd Land », Geological Society, London, Memoirs, vol. 55, no 1,‎ , p. 759–783 (ISSN 0435-4052, DOI 10.1144/M55-2019-29, lire en ligne)
  • (en) Volcanoes of the Antarctic Plate and Southern Oceans, vol. 48, Washington, D. C., American Geophysical Union, coll. « Antarctic Research Series », (ISBN 978-0-87590-172-5, DOI 10.1029/ar048)
  • (en) W. E. LeMasurier et D. C. Rex, « Evolution of linear volcanic ranges in Marie Byrd Land, West Antarctica », Journal of Geophysical Research: Solid Earth, vol. 94, no B6,‎ , p. 7223–7236 (ISSN 2156-2202, DOI 10.1029/JB094iB06p07223, Bibcode 1989JGR....94.7223L)
  • (en) Amanda C. Lough, Douglas A. Wiens, C. Grace Barcheck, Sridhar Anandakrishnan, Richard C. Aster, Donald D. Blankenship, Audrey D. Huerta, Andrew Nyblade, Duncan A. Young et Terry J. Wilson, « Seismic detection of an active subglacial magmatic complex in Marie Byrd Land, Antarctica », Nature Geoscience, vol. 6, no 12,‎ , p. 1031–1035 (ISSN 1752-0908, DOI 10.1038/ngeo1992, Bibcode 2013NatGe...6.1031L, lire en ligne)
  • (en) Timothy S. Paulsen et Terry J. Wilson, « Evolution of Neogene volcanism and stress patterns in the glaciated West Antarctic Rift, Marie Byrd Land, Antarctica », Journal of the Geological Society, vol. 167, no 2,‎ , p. 401–416 (ISSN 0016-7649, DOI 10.1144/0016-76492009-044, Bibcode 2010JGSoc.167..401P, S2CID 128710137, lire en ligne)
  • (en) J. L. Smellie, W. C. McIntosh, J. A. Gamble et K. T. Panter, « Preliminary stratigraphy of volcanoes in the Executive Committee Range, central Marie Byrd Land », Antarctic Science, vol. 2, no 4,‎ , p. 353–354 (ISSN 1365-2079, DOI 10.1017/S0954102090000487, Bibcode 1990AntSc...2..353S, lire en ligne)
  • (en) T. I. Wilch, W. C. McIntosh et K. S. Panter, « Chapter 5.4a Marie Byrd Land and Ellsworth Land: volcanology », Geological Society, London, Memoirs, vol. 55, no 1,‎ , p. 515–576 (ISSN 0435-4052, DOI 10.1144/M55-2019-39, lire en ligne)

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