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Monia Mazigh

Monia Mazigh (arabe : منية مازيغ, née le [1] en Tunisie) est une universitaire, une militante et une personnalité politique canadienne. Elle est surtout connue pour les efforts qu'elle a fait pour faire libérer son époux Maher Arar d'une prison syrienne, et pour obtenir par la suite réparation auprès du gouvernement canadien. Elle a été candidate à l'élection fédérale canadienne de 2004 dans la circonscription Ottawa-Sud sous la bannière du Nouveau Parti démocratique.

Monia Mazigh
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
منية مازيغ
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Autres informations
Parti politique

Mazigh a collaboré avec plusieurs organisations pour les droits de la personne afin notamment d'obliger le gouvernement canadien d'agir pour la libération de son époux. Elle est apparue fréquemment dans les médias et continue de s'y exprimer de temps à autre[2].

Biographie

Monia Mazigh grandit dans une famille musulmane aux idĂ©es libĂ©rales. Dès l’âge de 8 ans, elle accompagne son père Ă  la mosquĂ©e pour la prière du vendredi[3]. L’architecture et la spiritualitĂ© des lieux a Ă©veillĂ© en elle une profonde sensibilitĂ© religieuse. La mosquĂ©e est pour elle un  « havre de paix ». Ă€ l’âge de 13 ans, elle dĂ©cide de porter le voile. Dans les annĂ©es 1980, le port du voile, Ă  Tunis, n’est pas frĂ©quent[3]. De plus elle est confrontĂ©e Ă  l’image de la femme habillĂ©e Ă  l’europĂ©enne, diplĂ´mĂ©e gĂ©nĂ©ralement de France, souvent mĂ©decin, avocate, ou chef d’entreprise. Mazigh se sent diffĂ©rente et tient Ă  afficher sa particularitĂ©. Son choix choque sa famille[3]. Sa mère s’y est donc opposĂ©e. Pour cette dernière, une telle dĂ©cision ne peut pas ĂŞtre prise Ă  un âge si jeune. MalgrĂ© sa dĂ©ception, Monia Mazigh s'est rĂ©signĂ©e. Elle-mĂŞme n'est pas sĂ»re si cette volontĂ© cache un caprice d'adolescente ou une conviction profonde. Elle continue son chemin dans la vie, en portant ses pantalons pour aller Ă  l’école et ses maillots pour aller Ă  la plage. Elle maintient Ă©galement ses prières du vendredi, en accompagnant son père Ă  la mosquĂ©e, mais Ă  des rythmes de plus en plus irrĂ©guliers. Son dĂ©sir de porter le voile s’est tiĂ©di, mais il n’a jamais disparu de son esprit.

Après sept ans d’études primaires, Monia Mazigh obtient son baccalauréat tunisien, en 1988[1]. Elle poursuit ses études à l'Institut des hautes études commerciales (IHEC)[1]de Carthage. Durant ces années, elle choisit de porter le voile sans revenir sur sa décision. Son choix a été accepté par sa famille, mais il a été critiqué par la société tunisienne de l’époque. En effet, au début des années 1990, le voile est considéré, pour certains, comme le symbole politique des intégristes; pour d'autres, comme celui de l’oppression. De plus, dans le milieu bourgeois où Monia est née, il est fortement méprisé et souvent associé à une vie paysanne, pauvre et sans éducation. Elle se sent injustement oppressée et privée de ses droits fondamentaux. Le système politique et la pression sociale commencent sérieusement à l’étouffer. Elle ne veut pas être jugée pour son apparence, mais pour ce qu’elle est et ce qu’elle peut donner. Le Canada, où vit son frère, s’offre à elle comme un refuge. Il est ce pays d'accueil, ouvert à tous les immigrants, de toutes races et de toutes couleurs où elle peut s’épanouir en toute liberté[4].

Elle immigre au Canada en 1991. Elle obtient un doctorat en finances de l'Université McGill. Elle est trilingue (français, arabe et anglais). Elle et son mari ont deux jeunes enfants.

Mazigh est devenue célèbre la première fois quand son mari Maher Arar, soupçonné d'être un terroriste, a été expulsé en Syrie en 2002 par le gouvernement américain. Il a été torturé et retenu sans accusation pendant plus d'une année avant de pouvoir retourner au Canada.

À la suite de la célébrité dont Mazigh fait l'objet, elle est approchée autant par des partis politiques tels le Parti libéral du Canada et le Nouveau Parti démocratique du Canada. Elle choisit ce dernier, plus conforme à ses valeurs sociales et dont elle a apprécié les efforts pour la libération de son mari.

Elle se présente à l'élection fédérale canadienne de 2004 dans la circonscription électorale Ottawa-Sud. Elle est battue par le candidat libéral David McGuinty, frère du premier ministre de l'Ontario Dalton McGuinty.

Depuis 2010, Monia Mazigh signe une chronique mensuelle sur Tolerance.ca[5].

Entre 2014 et 2016, elle milite pour les droits de la personne comme coordinatrice nationale de la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles (CSILC)[4]. Il s’agit en effet de la coalition qui regroupe 47 ONG, syndicats, associations professionnelles, groupes confessionnels, organisations environnementales, de protection des droits humains et des libertés civiles, ainsi que des groupes représentant des communautés immigrantes et réfugiées au Canada[6]. Cet objectif est de défendre les libertés civiles et les droits de la personne dans le contexte des lois antiterroristes, établies après le 11 septembre 2001, au nom de la sécurité nationale. Ces lois vont souvent contre les personnes marginalisées[7],

Depuis 2016, Mazigh ne s'intéresse plus à la politique que dans un contexte théorique. Elle a toujours écrit. Ce n’est qu'en 2007 qu’elle commence à écrire pour être publiée. Elle s’est d’abord tournée vers l’écriture pour exprimer son militantisme. Elle écrit par souci de justice sociale, poussée par une volonté profonde de changer le monde par des mots et des histoires et de lutter contre les préjugés par la force du verbe[8]. Écrire, pour elle, est une autre manière de faire de la politique[9]. L’écriture et la politique sont deux domaines très exigeants. Il a fallu choisir entre les deux et elle s’est penchée vers l’écriture. La politique peut entrer en conflit avec la spiritualité et parfois contre ses principes[10]. Son premier livre Les larmes emprisonnées a été entamé, juste après la libération de son mari de prison[11]. Il a été publié, cinq plus tard, en 2008, aux Éditions du Boréal. Elle a enchaîné ensuite avec trois romans Miroirs et mirages (L’Interligne, 2011) Du pain et du jasmin (David, 2015) et Farida (David 2020). Elle est en train d’écrire un récit en langue anglaise.

Parallèlement avec l’écriture, Monia Mazigh a offert des cours Ă  l’universitĂ© Thompson-Rivers Ă  Kamloops, en Colombie-Britannique. En 2004[1], elle enseigne Ă  temps partiel Ă   l’UniversitĂ© Carleton Ă  Ottawa. Elle offre des cours Ă  l’éducation continue (Continuing Studies and professional Development) ayant pour sujet les crises financières ainsi que les femmes et l’islam. Depuis l’automne 2019, elle n’offre plus de cours en raison de la pandĂ©mie (Covid-19)[1].

Ĺ’uvres

Romans

  • Miroirs et mirages (2011) 
  • Du pain et du jasmin (2015)
  • Farida (2020)

RĂ©cit autobiographie

  • Les larmes emprisonnĂ©es (2008)

Autres Collaborations[12]

  • Oh Canada avec Omar Khadr (2012)
  • The Relevance of Islamic Identity in Canada  avec Nurjehan Aziz (2015)
  • Resilience and Triumph immigrant women tell their stories avec Rashmi Luther et collab. (2015)
  • When we are bold Women Who Turn Our Upsidedown World Right avec Rachel M. Vincent (2016)

Thématique et esthétique

Dans nombre de ses romans, Monia Mazigh veut donner la voix à la femme arabo-musulmane, que l’on sous-estime et que l’on surprotège et que, par conséquent, on efface[13]. Ainsi, le thème principal de la majorité de ses romans est la diversité et la complexité de la vie des femmes musulmanes. Ces femmes portent souvent l'étiquette de femmes opprimées alors qu’elles sont des femmes fortes et puissantes. Monia Mazigh veut donner une image un peu plus proche de la réalité de ces femmes. Ainsi, son écriture est ancrée dans son engagement politique, son engagement de citoyen[14]. Sa langue maternelle est l’arabe toutefois elle choisit d’écrire ses premières œuvres en français, car c’est sa langue de communication. Ses romans ont tous été traduits en anglais, sauf Farida. Un jour, elle aimerait traduire ses œuvres en arabe[1].

Son premier livre Les larmes emprisonnées (Boréal, 2008) est un récit autobiographique, dédié à ses enfants[3]. Il décrit les moments difficiles qu’elle a vécu après l’arrestation et l’emprisonnement de son mari. Même si l’envie d’écrire était toujours présente en elle, c’est surtout ce livre qui l’a propulsé vers l’aventure littéraire proprement dite[3]. C’est un roman à suspens, un thriller politique. C'est aussi l’histoire vraie de Maher Arar, vue par sa femme et la mère de ses enfants, Monia Mazigh[3]. Ce récit a été traduit en anglais par Patricia Claxton et Fred A. Reed, sous le titre My Struggle to Free My Husband, Maher Arar.

Elle enchaîne avec Miroirs et mirages (L’Interligne, 2011) dans lequel elle brosse le portrait de quatre femmes immigrantes, de différentes cultures et de divers statuts sociaux, vivant toutes à Ottawa. À travers leurs histoires qui s’entrecroisent, l’écrivain révèle les difficultés d'adaptation que rencontrent les femmes nouvellement arrivées dans un pays qui se dit multiculturel[15]. Elle dénonce la discrimination ethnique, culturelle et religieuse qu’affrontent ces femmes dans leurs vies quotidiennes. Le titre illustre bien la thématique générale du roman, c’est-à-dire comment les difficultés ou les inquiétudes d’un personnage reflètent ou contrastent celles d’un autre, et comment plusieurs d’entre eux doivent sortir de leur monde illusoire pour se créer une nouvelle identité[16]. Ce roman a été traduit en anglais par Fred Reed sous le titre Mirrors and Mirages.

Dans son roman Du pain et du jasmin, elle fait le pont entre deux Ă©poques et deux continents[3]. Les thèmes de la culture, de la religion, de la vie familiale, des conflits intergĂ©nĂ©rationnels, qu’elle explore de diffĂ©rentes manières, constituent la veine de ces Ă©crits.  Elle aborde les questions de l’identitĂ© et des conflits intergĂ©nĂ©rationnels qui mettent souvent ces femmes face Ă  de lourds dilemmes identitaires et culturels. Ce roman a Ă©tĂ© traduit en anglais par Fred A. Reed sous le titre Hope Has Two Daughters.

  • Synopsis : Le roman alterne entre deux histoires, deux Ă©poques et deux rĂ©volutions, qui ont eu lieu en Tunisie Ă  une trentaine d’annĂ©es d’intervalle[17]. La première histoire retrace la vie de Nadia, une jeune fille qui, encouragĂ©e par le feu de la rĂ©volte du pain, en 1984, qui a secouĂ© la Tunisie contre le rĂ©gime de Habib Bourguiba, s’est levĂ©e contre l'injustice sociale qui rĂ©gnait dans son lycĂ©e. Elle se trouve expulsĂ©e de l’école et rejetĂ©e par sa famille. IndignĂ©e, Nadia quitte le pays et se rĂ©fugie au Canada. Vingt ans plus tard, sa fille Leila, voulant apprendre l’arabe, dĂ©cide de retourner vivre en Tunisie. Le pays s’enflamme de nouveau avec la rĂ©volte du jasmin qui a menĂ© Ă  la destitution de Zine el Abidine Ben Ali, après 25 ans de pouvoir. Les chapitres alternent le dĂ©sir d’émancipation de la mère et de la fille[15].
  • Thèmes : Comme dans tous ces romans, la question de l’identitĂ© est au cĹ“ur de l’histoire. Elle est exposĂ©e Ă  travers ces deux femmes arabo-musulmanes, appartenant Ă  deux gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes, vivant Ă  deux Ă©poques diffĂ©rentes, mais qui incarnent, les mĂŞmes craintes et les mĂŞmes espoirs. Autant la mère que la fille portent la voix de toutes les femmes libres qui se sont opposĂ©es Ă  l'injustice Ă©conomique et politique de leur pays. Elles servent de modèles aux jeunes femmes du monde entier[18] qu’elles soient chrĂ©tiennes ou musulmanes. Ce sont des femmes qui osent rĂŞver d’une vie indĂ©pendante, Ă©panouissante et juste. Elles vivent dans un milieu socialement plus progressiste ce qui peut aider les jeunes Canadiennes Ă  s'identifier Ă  elles[18]. Toutefois, Du pain et du jasmin, n’est pas un roman autobiographique. Il n’est pas non plus un rĂ©cit historique. C'est une fiction qui donne naissance Ă  deux personnages imaginaires certes, mais vĂ©ridiques par la puissance de leur Ă©motion et la profondeur de leur rĂ©flexion[1].
  • Inspiration : Pour Ă©crire ce roman, Monia Mazigh s’est plongĂ© dans ses souvenirs d’adolescentes (elle a 14 ans quand la première rĂ©volte s’est dĂ©clarĂ©e)[19]. Elle a explorĂ© toutes ses sensations du moment avec toute la frustration refoulĂ©e de sa jeunesse : ses peurs, ses espĂ©rances, ses rĂ©flexions et les injustices dont elles Ă©taient victimes. Elle a essayĂ© d’esquisser l’ambiance qui rĂ©gnait en ces temps en collant le plus fidèlement possible Ă  la rĂ©alitĂ© des faits. Monia Mazigh profite de cette fiction pour Ă©mettre des critiques vis-Ă -vis la vie sociale et politique en Tunisie[1]. Elle veut faire dĂ©couvrir certaines vĂ©ritĂ©s, concernant cet Ă©pisode, encore mĂ©connu[1]. Lors de la rĂ©volte du jasmin, elle vit au Canada, mais elle suit de près tout ce qui se passe en Tunisie. Elle collectionne les commentaires et les tĂ©moignages dans Internet. Elle lit les articles publiĂ©s rĂ©gulièrement Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur du pays. Elle nourrit des sensations d’espoir et de joie[18] qu’elle veut exprimer Ă  travers le personnage de Leila. La colère et le courage imprègnent donc la quĂŞte de justice que vĂ©hicule ce roman. Ils Ă©pousent Ă  la perfection la citation de Saint Augustin que Monia Mazigh a empruntĂ© pour titrer la version traduite en anglais Hope Has Two Daughters. Ce titre constitue un pont entre la quĂŞte spirituelle des personnages, incitĂ©e par les Ă©vĂ©nements qui ont marquĂ© l’histoire de la Tunisie et l’essence du christianisme symbolisĂ© par les paroles de Saint-Augustin nĂ© en Afrique du Nord, lĂ  oĂą il dĂ©veloppe sa doctrine thĂ©ologique[20].

En fĂ©vrier 2020, Monia Mazigh publie Farida qui poursuit l’approche littĂ©raire fĂ©minine, voire fĂ©ministe prĂ©sente dans ses romans prĂ©cĂ©dents[13]. Le prĂ©nom Farida signifie[LH4]  Â« rare » ou « prĂ©cieux ». L’auteure veut rendre hommage Ă  une gĂ©nĂ©ration de femmes ayant marquĂ© l’histoire de la sociĂ©tĂ© tunisienne de nos jours[21].

  • Synopsis : Ce roman met en scène trois gĂ©nĂ©rations qui racontent l’histoire de Farida, une femme nĂ©e dans les annĂ©es 1930-1940 Ă  Tunis, en Tunisie qui malgrĂ© l’oppression systĂ©mique, a pu trouver des moyens pour s’émanciper[22]. ForcĂ©e par son père de se marier Ă  un cousin dĂ©pravĂ©, Fatima va tranquillement conquĂ©rir son indĂ©pendance après avoir mis au monde un garçon, Taoufiq, puis Ă©levĂ© sa petite-fille, Leila, qu’elle veut forte et dĂ©terminĂ©e[23]. Cette dernière Ă©migre au Canada[22]. Farida[LH5] , le personnage principal, ne parvient pas Ă  s’affranchir du « joug des hommes ». Cependant, elle rĂ©ussit Ă  « casser le moule » en cherchant Ă  divorcer de son mari « dĂ©pravĂ© ».
  • Thèmes : Sans ĂŞtre un roman historique, c’est un roman sur l’histoire de la Tunisie contenant des faits historiques. C’est un roman de voix de femmes et l’émancipation de la femme y est prĂ©sente. C’est un roman intergĂ©nĂ©rationnel dans lequel l’identitĂ© est au centre de l’histoire. Ce rĂ©cit se dĂ©roule durant le protectorat français et on y retrouve les thèmes tels que le patriarcat, la colonisation.
  • Inspiration : Monia Mazigh s’inspire du roman d'Orhan Pamuk Cette chose Ă©trange en moi[21]. L’histoire du  personnage principal est inspirĂ©e de celle de sa propre grand-mère qui est plutĂ´t « avant-gardiste »[16]. Toutefois l'auteure mentionne que ce n’est pas un roman biographique.

Elle travaille actuellement sur un essai, ayant pour thèmes l’islamophobie et la misogynie. Il s’agit d’une réflexion personnelle qu’elle compte publier en anglais[1].

Prix et distinctions[24] 

  • 2009 : Finaliste au Prix du livre d’Ottawa pour le roman Les larmes emprisonnĂ©es.
  • 2015 : Finaliste au Prix du livre d’Ottawa pour le roman Miroirs et mirages.
  • 2015 : Finaliste au Prix du Salon du livre de Toronto pour le roman Miroirs et mirages.
  • 2015 : Finaliste au prix Trillium pour le roman Miroirs et mirages.  
  • 2017 : Finaliste au Prix Champlain pour le roman Du pain et du jasmin.

Bibliographie

  • Bergeras, Yves (17 fĂ©vrier 2020). « Monia Mazigh : le fĂ©minisme au fond des cuisines », Le devoir, [En ligne] [https://www.ledroit.com/arts/livres/monia-mazigh--le-feminisme-au-fond-descuisines-85ad75358cb9e56bab7bbbd9926ba3af] (ConsultĂ© le 9 novembre 2020).
  • Bible Urbaine (3 fĂ©vrier 2020). « LittĂ©rature », Bible Urbaine, [En ligne] [https://www.labibleurbaine.com/litterature/lentrevue-eclair-avec-lauteure-monia-mazigh/] (ConsultĂ© le 9 novembre 2020).
  • Cliche, Yvan (2016). « Commentaires de lecture :fiction », Nuit blanche, le magazine du livre, n° 141, p. 30–34. [https://www-erudit-org.proxy.bib.uottawa.ca/en/journals/nb/2016-n141-nb02381/80816ac/] (ConsultĂ© le 8 novembre 2020).
  • Éditions David (2015). « Du pain et du jasmin de Monia Mazigh », [En ligne] [http://editionsdavid.com/products-page/du-pain-et-du-jasmin/] (ConsultĂ© le 8 novembre 2020).
  • Éditions David (29 janvier 2020). « Farida, de Monia Mazigh », [En ligne] [http://editionsdavid.com/2020/01/farida-monia-mazigh/] (ConsultĂ© le 9 novembre 2020).
  • Éditions David (14 septembre 2015). « Monia Mazigh : l’engagement par les mots », [En ligne] [http://editionsdavid.com/2015/09/monia-mazigh-lengagement-les-mots/] (ConsultĂ© le 8 novembre 2020).  
  • Éditions David (17 mars 2016). « Rencontre avec Monia Mazigh », [VidĂ©o en ligne] [https://www.youtube.com/watch?v=I_gqGv0O0gY] (ConsultĂ© le 8 novembre 2020).
  • Entrevue avec Monia Mazigh. Hela Hazgui et Ariel H. Savary, le 2 dĂ©cembre 2020.
  • Fournier, Isabelle (14 mai 2016). « Mazhig, Monia. Du Pain et Du Jasmin », Voix plurielles, vol. 13, n° 1, p. 170–171. doi:10.26522/vp.v13i1.1383.
  • Fournier, Isabelle (2012). « Mazigh, Monia. Miroirs et mirages », Voix Plurielles, vol. 9, n o 1, p. 164-165. doi : 10.26522/vp.v9i1.611 GENDRON, Louise (2008).
  • Gessell, Paul (28 janvier 2017). « Successful Second Novel For Mazigh ». The Ottawa Citizen, no 2
  • [https://search-proquest-com.proxy.bib.uottawa.ca/docview/1862687728?accountid=14701]  (ConsultĂ© le 10 novembre 2020).
  • Lamontagne, Sonia (Sans date). « Monia Mazigh », Alliance culturelle de l’Ontario, [En ligne]  [https://allianceculturelle.org/monia-mazigh/] (ConsultĂ© le 6 novembre 2020).
  • Laurin, Danielle (20 octobre 2008). « Monia Mazigh : une longue annĂ©e d'attente », Ici-Radio Canada, [En ligne]. [https://ici.radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2008/10/20/001-mazighlaurin.asp] (ConsultĂ© le 10 novembre 2020).
  • Lin Weaver (le 11 aoĂ»t 2020). « Monia Mazigh: The Voice of a Woman of Courage », [VidĂ©o en ligne]. [https://www.youtube.com/watch?v=bj4jzVvgZBg] (ConsultĂ© le 5 novembre 2020).
  • Lire en Ontario.ca (2018). « Monia Mazigh », Lire en ontario.ca, [En ligne]. [https://lireenontario.ca/auteurs/monia-mazigh/] (ConsultĂ© le 9 novembre 2020).
  • Mazigu, Monia (2011). « Canada and the Middle East: bystander or player? », Peace Magazine, vol. 27, n ° 4, p. 6-7. [https://search-proquestcom.proxy.bib.uottawa.ca/docview/1002623785?rfr_id=info%3Axri%2Fsid%3Aprimo] (ConsultĂ© le 9 novembre 2020).
  • Mazigu, Monia (12 mai 2012). « Histoire d’un voile », Voix plurielles, vol. 9, no. 1, p. 108–111.
  • Mazigu, Monia (s. d.). « Monia Mazigh Author and Human Rights Activist », [En ligne]. [https://moniamazigh.wordpress.com/contributions-to-anthologies/] (ConsultĂ© le 9 novembre 2020).
  • MosaĂŻque interculturelle (17 octobre 2020). « Monia Mazigh prĂ©sente Farida », [VidĂ©o en ligne]. [https://www.youtube.com/watch?v=AB-Cjfp_1Y4] (ConsultĂ© le 5 novembre 2020).
  • Nath, Nisha (2007). « Monia Mazigh. Hope and Despair: My Struggle to Free My Husband », Maher Arar », Canadian Ethnic Studies Journal, vol. 39, no 3, p. 213- 215. [https://link.gale.com/apps/doc/A199113867/AONE?u=otta77973&sid=AONEÎľd=87b9a 4b3] (ConsultĂ© le 9 novembre 2020).
  • Neve, Alex (5 juillet 2004). « Monia Mazigh: civil-liberties activist, Ontario (Canada’s Heroes) », Time Canada, vol 164,  no 1,  p. 43– [https://web-a-ebscohost-com.proxy.bib.uottawa.ca/ehost/detail/detail?vid=0&sid=b135415b-b760-4e27] (ConsultĂ© le 8 novembre 2020).
  • Open Book (24 janvier 2017). « On Writing, with Monia Mazigh », [En ligne] [http://open-book.ca/News/On-Writing-with-Monia-Mazigh] (ConsultĂ© le 8 novembre 2020).
  • Shelagh, Rogers  (2016). « Monia Mazigh on Hope has Two Daughters », Ici-Radio Canada, [En ligne] [https://www.cbc.ca/player/play/892340291516] (ConsultĂ© le 10 novembre 2020).
  • Shimo, Alexandra (janvier 2017). « Profile: Monia Mazigh embraces fiction as a political act », Quill and Quire, [En ligne] [https://quillandquire.com/authors/profile-monia-mazigh-embraces-fiction-as-a-political-act/] (ConsultĂ© le 3 novembre 2020).
  • Sylvestre, Paul-François (19 fĂ©vrier 2020). « Monia Mazigh : choisir au lieu de subir » L’express, [En ligne] [https://l-express.ca/monia-mazigh-choisir-au-lieu-de-subir/] (ConsultĂ© le 9 novembre 2020).
  • TFO (2015). « Monia Mazigh : coalition pour la surveillance internationale des libertĂ©s civiles », [VidĂ©o en ligne]. [:https://www.tfo.org/fr/univers/carte-de-visite/100464672/monia-mazigh-coalition-pour-la-surveillance-internationale-des-libertes-civiles] (ConsultĂ© le 4 novembre 2020).

Notes et références

  1. Hela Hazgui et Ariel H. Savary, « Entrevue avec Monia Mazigh », inédit,‎
  2. Monia Mazigh, « Le printemps de la mort? », Le Devoir,
  3. Monia Mazigh, « Histoire d’un voile », Voix Plurielles, vol. 9, no 1,‎ , p. 108–111 (ISSN 1925-0614, DOI 10.26522/vp.v9i1.623, lire en ligne, consulté le )
  4. « ⇒ Monia Mazigh : Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles : Carte de visite - TFO » (consulté le )
  5. « Accueil », sur tolerance.ca (consulté le ).
  6. « À propos », sur International Civil Liberties Monitoring Group (consulté le )
  7. Nisha Nath, « Hope and Despair: My Struggle to Free My Husband, Maher Arar (review) », Canadian Ethnic Studies, vol. 39, no 3,‎ , p. 213–215 (ISSN 1913-8253, DOI 10.1353/ces.0.0048, lire en ligne, consulté le )
  8. « Monia Mazigh », sur Alliance Culturelle de l'Ontario, (consulté le )
  9. (en) « Profile: Monia Mazigh embraces fiction as a political act », sur Quill and Quire, (consulté le )
  10. « YouTube », sur www.youtube.com (consulté le )
  11. « «L’entrevue éclair avec…» l’auteure Monia Mazigh », sur Bible urbaine, (consulté le )
  12. (en) « Contributions », sur Monia Mazigh, (consulté le )
  13. « Monia Mazigh : le féminisme au fond des cuisines », sur Le Droit, (consulté le )
  14. Nisha Nath, « Hope and Despair: My Struggle to Free My Husband, Maher Arar (review) », Canadian Ethnic Studies, vol. 39, no 3,‎ , p. 213–215 (ISSN 1913-8253, DOI 10.1353/ces.0.0048, lire en ligne, consulté le )
  15. Isabelle Fournier, « Mazhig, Monia. Du pain et du jasmin », Voix Plurielles, vol. 13, no 1,‎ , p. 170–171 (ISSN 1925-0614, DOI 10.26522/vp.v13i1.1383, lire en ligne, consulté le )
  16. Isabelle Fournier, « Mazigh, Monia. Miroirs et mirages », Voix Plurielles, vol. 9, no 1,‎ , p. 164–165 (ISSN 1925-0614, DOI 10.26522/vp.v9i1.611, lire en ligne, consulté le )
  17. « Monia Mazigh : l'engagement par les mots », sur Éditions David (consulté le )
  18. « Monia Mazigh : coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles », sur TFO, (consulté le )
  19. (en) Rogers Shelagh, « Monia Mazigh on “Hope has Two Daughters », sur Ici-Radio Canada, (consulté le )
  20. (en) Monia Mazigh et House of Anansi Press, « On Writing, with Monia Mazigh », sur open-book.ca (consulté le )
  21. « «L’entrevue éclair avec…» l’auteure Monia Mazigh », sur Bible urbaine, (consulté le )
  22. « YouTube », sur www.youtube.com (consulté le )
  23. « Farida, de Monia Mazigh », sur Éditions David (consulté le )
  24. « Monia Mazigh – LireEnOntario.ca » (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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