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Mon ami le traître

Mon ami le traître est un film français réalisé par José Giovanni, sorti en 1988, avec dans les principaux rôles Valérie Kaprisky et André Dussollier.

Mon ami le traître

Réalisation José Giovanni
Scénario Alphonse Boudard
Claude Sautet
d'après le roman de
José Giovanni
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Guerre
Durée 120 min
Sortie 1988

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

En 1944, Georges (Thierry Frémont), petit voyou qui a servi dans la police allemande, commence à craindre l'arrivée des FFI. Son frère, milicien bossu, se suicide au cyanure. À la Libération sa petite amie (Valérie Kaprisky) intervient auprès d'un officier du Deuxième Bureau (André Dussollier), pour négocier son retournement. Pour se sauver, Georges offre donc ses services à l'officier du Deuxième Bureau, qui l'oblige à dénoncer les tortionnaires, les miliciens, les collaborateurs qu'il a rencontrés et à participer lui-même à l'épuration...

Fiche technique

Distribution

RĂ©ception critique

À la sortie du film, Michel Braudeau écrit dans Le Monde du , sous le titre « Mon ami le traitre de José Giovanni, en un combat douteux » : « On peut s'attrister de voir tous les résistants, gaullistes ou non, noyés dans le mensonge, la vilenie, alors que la compassion de l'auteur se porte essentiellement sur un petit salaud frimeur qui explique ainsi l'indulgence qu'il eut pour les caprices de son frère bossu : " Mon frère, ce qui l'excitait, c'était de voir souffrir les autres. Pour moi, la joie d'un infirme, ça n'a pas de prix." On peut tout comprendre, certes, mais on choisit ses sympathies.... Dussolier avait quelque motif de s'inquiéter : c'est indéniable, José Giovanni, metteur en scène de son propre roman, n'est ni Patrick Modiano ni Louis Malle. Mais il ne pouvait se douter qu'au-delà du désordre de la narration, du style téléfilm grandiloquent et filandreux, on aboutirait à un résultat aussi gênant.

Ă€ noter

  • Lino Ventura, gĂŞnĂ© par le regard indulgent sur les Collabos et le point de vue sur les RĂ©sistants et la LibĂ©ration, refusa de tourner le rĂ´le de l'officier du Deuxième Bureau, ce qui motiva sa rupture dĂ©finitive avec Giovanni. Bernard Giraudeau avait aussi refusĂ© le rĂ´le[1].

Fautes parfois, impardonnables, personne pour signaler, informer qu'un soldat ne salue pas alors qu'il porte une arme Ă  la bretelle ? Fin du film, pont-levis du Fort Saint-Nicolas.

Notes et références

  1. José Giovanni, Mes grandes gueules (Mémoires), Éditions Fayard, 2002 et Jean-Luc Douin, Les jours obscurs de Gérard Lebovici, Éditions Stock , 2004.

Liens externes

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