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Missions Joseon au Japon

Les missions Joseon au Japon représentent un aspect crucial des relations internationales de contacts et de communication entre la Corée de la période Joseon et le Japon[1]. En somme, cette série d'initiatives diplomatiques illustre la persistance de la diplomatie de type gyorin (« relations de voisinage ») de Joseon de 1392 à 1910.

Dessin envoyé par la cour de Joseon en Corée au shogunat Tokugawa au Japon, c. 1748

La chronologie de chacune des parties dans une relation bilatérale a ses propres spécificités. Cette politique stratégique au long terme contraste avec la diplomatie de type sadae (« au service du puissant ») qui caractérise la diplomatie des relations Joseon chinoise de la même période[2].

Le caractère unique de ces échanges diplomatiques bilatéraux évolue à partir d'un cadre conceptuel élaboré par les Chinois. Peu à peu, le modèle théorique se modifie. Le modèle changeant reflète l'évolution d'une relation unique entre deux États voisins[3]. Au XXe siècle, les relations de voisinage de la diplomatie Joseon échoueraient.

Diplomatie Joseon

Le général Yi Seong-gye (appelé Taejo de Joseon à titre posthume) établit le « royaume du grand Joseon » en 1392–1393 et fonde la dynastie Yi qui conserve le pouvoir sur la péninsule Coréenne pendant cinq cents ans. Une des premières réalisations du nouveau monarque est l'amélioration des relations avec la Chine, et en effet, le royaume Joseon a son origine dans le refus du général Yi d'attaquer la Chine en réponse aux raids de bandits chinois[4]. La politique étrangère de Joseon évolue à partir de fondations préexistantes. Par exemple, Jeong Mong-ju, envoyé de la dynastie Goryeo se rend au Japon en 1377[5] et les conséquences de ses efforts ne se font observer que plus tard.

Dans une première étape, une mission diplomatique est envoyée au Japon en 1402. L'envoyé Joseon cherche à amener le rétablissement de relations amicales entre les deux pays et il est chargé de commémorer les bonnes relations qui existaient dans les temps anciens. Cette mission est un succès et le shogun Ashikaga Yoshimitsu passe pour avoir été favorablement impressionné par cette ambassade initiale[6]. Des missions ultérieures sont envoyées et entretiennent les contacts et les échanges entre les deux pays voisins.

Pas moins de 70 missions diplomatiques sont dépêchées de la capitale Joseon au Japon avant le début de l'époque d'Edo[7]. Une mission diplomatique se compose habituellement de trois envoyés : l'envoyé principal, le vice-émissaire et un bureaucrate officiel. En font également partie un ou plusieurs écrivains officiels ou enregistreurs qui vont rédiger un compte rendu détaillé de la mission[8]. Des artistes font également partie des délégations diplomatiques.

Les missions réciproques sont interprétées comme un moyen de communication entre les rois coréens et les shoguns japonais de rang à peu près égal. Bien que le Japon est gouverné par un empereur et non pas un roi, la plupart des shoguns les représentent comme « magnus » du Japon dans de nombreuses communications avec l'étranger afin d'éviter le conflit avec l'ordre mondial sinocentrique selon lequel l'empereur de Chine est l'autorité suprême et tous les dirigeants des États tributaires sont reconnus comme « rois » [9].

L'histoire de la diplomatie Yi peut être analysée en quatre parties : (a) avant les invasions japonaises de 1592-1598; (b) dans le contexte des invasions; (c) après les invasions et (d) dans les temps modernes.

Missions Joseon auprès du shogunat de Muromachi

Les contacts diplomatiques de Joseon et la communication avec le Japon comprennent les ambassades officielles auprès du bakufu de Muromachi[10]. La diplomatie Joseon comprend également les échanges plus fréquents et moins formels avec les daimyo (seigneur féodaux) de île Tsushima.

Par ailleurs, des missions commerciales entre commerçants de la région sont monnaie courante. Par exemple, plus de 60 missions commerciales par an marquent la période à partir de 1450 jusqu'en 1500[11].


Année Souverain Chef des envoyés de Joseon Shogun japonais But officiel
1392 Taejo – ? Ashikaga Yoshimitsu Rétablissement de relations amicales entre les deux pays, en souvenir des bonnes relations qui existaient dans l'Antiquité[12].
1398 Taejo Pak Tong-chi (en)[13]. Ashikaga Yoshimochi Envoyés de réponse, et demande d'aide pour la suppression des flottes de pirates appelés waegu (왜구) en coréen ou wakō (倭寇) en japonais[10].
1404 Taejong Yǒ ǔi-gye (en)[10]. Ashikaga Yoshimochi Envoyés de réponse[14].
1406 Taejong Yun Myǒng (en)[10]. Ashikaga Yoshimochi Envoyés de réponse[10].
1410 Taejong Yan Yu (diplomate) (en)[15]. Ashikaga Yoshimochi Envoyés de réponse; condoléances pour la mort de Yoshimitsu[10] et proposition d'envoi d'une copie d'un texte bouddhique rare[16].
1413 Taejong Bak Bun? Ashikaga Yoshimochi –?
1420 Sejong Song Hui-gyeong[10]. Ashikaga Yoshimochi Envoyés de réponse[10].
1423 Sejong Pak Hǔi-chung (en)[17]. Ashikaga Yoshikazu Envoyés de réponse[10] et livraison d'une copie d'un texte bouddhique rare[18].
1424 Sejong Pak An-sin (en)[10]. Ashikaga Yoshikazu Envoyés de réponse[10].
1428 Sejong Pak Sǒ-saeng (en)[10]. Ashikaga Yoshinori Condoléances relatives à la mort de Yoshimochi; envoi de félicitations pour la succession de Yoshinori[10].
1432 Sejong Yi Ye[19]. Ashikaga Yoshinori Envoyés de réponse[10].
1439 Sejong Ko Tǔk-chong (en)[10]. Ashikaga Yoshinori relations de voisinage et demande d'aide pour la suppression de l'activité en développement des waegu (wakō)[10].
1443 Sejong Byeon Hyo-mun (en)[20] Ashikaga Yoshimasa Condoléances relatives à la mort de Yoshinori et envoi de félicitations pour la succession de Yoshikatsu[10].

1392

Au cours de la première année du règne du roi Taejo, une mission diplomatique est envoyée au Japon[6].

1398

Au cours de la sixième année du règne du roi Taejong, une mission diplomatique est envoyée au Japon[10]. Pak Tong-chi et sa suite arrivent à Kyoto au début de l'automne 1398 (8e mois, 5e année de l'ère Ōei). Le shogun Ashikaga Yoshimochi présente une lettre diplomatique officielle à l'émissaire et des cadeaux sont offerts que l'envoyé doit transmettre à la cour de Joseon[21].

1404

Au cours de la quatrième année du règne de Taejong, une mission diplomatique est envoyée au Japon[10].

1406

Au cours de la sixième année du règne de Taejong, une mission diplomatique est envoyée au Japon[10].

1409–1410

Au cours de la dixième année du règne de Taejong, un ambassadeur de la cour de Joseon est reçu à Kyoto. Cet événement de 1409 (ère Ōei 16, 3e mois) est considéré comme important[22].

1413

Au cours de la treizième année du règne de Taejong, une mission diplomatique est envoyée au Japon[10].

1420

Au cours de la deuxième année du règne de Sejong le Grand, une mission diplomatique est envoyée au Japon[10].

1423

Au cours de la cinquième année du règne de Sejong le Grand, une mission diplomatique est envoyée au Japon[10] - [18].

1424

Au cours de la sixième année du règne de Sejong le Grand, une mission diplomatique est envoyée au Japon[10].

1428

Au cours de la dixième année du règne de Sejong le Grand, la cour de Joseon envoie Pak Sǒ-saeng (en) comme chef des envoyés d'une mission à la cour shogunale d'Ashikaga Yoshinori au Japon[10].

1432

Au cours de la quatorzième année du règne de Sejong le Grand, une mission diplomatique est envoyée au Japon[23].

1439

Au cours de la vingt et unième année du règne de Sejong le Grand, une mission diplomatique est envoyée au Japon. Le chef de cette ambassade auprès du shogun Yoshinori est Ko Tǔk-chong (en)[10].

1443

Au cours de la vingt-cinquième année du règne de Sejong le Grand, une ambassade est envoyés dans la capitale japonaise. Byeon Hyo-mun (en) est l'envoyé en chef déléguée par la cour de Joseon[24]. L'ambassadeur est reçu à Kyoto par Ashikaga Yoshimasa[10].

Missions Joseon auprès de Toyotomi Hideyoshi

Après la chute du shogunat Ashikaga, les missions diplomatiques Joseon au Japon sont envoyées auprès de Toyotomi Hideyoshi, qui émerge comme le chef et homme fort incontesté après la mort d'Oda Nobunaga en 1582[10]. Les contacts moins formels avec les chefs du clan Sō sur l'île Tsushima se poursuivent.

L'activité diplomatique est suspendue en 1592 quand les armées japonaises envahissent le territoire Joseon. Les relations bilatérales rompues ne sont pas restaurées immédiatement après la mort de Hideyoshi en 1598, mais les forces d'invasion se retirent progressivement du terrain occupé sur la péninsule coréenne[25].


Année Souverain Chef des envoyés de Joseon Taïkō[26] But officiel
1590 Seonjo Hwang Yun-gil[27] Toyotomi Hideyoshi Félicitations relatives à l'unification du Japon opérée par Hideyoshi[10].
1596 Seonjo Hwang Sin (en)[28] Toyotomi Hideyoshi Négociations de la fin des hostilités et retrait des forces d'invasion japonaises[29].

1590

Au cours de la vingt-troisième année du règne de Seonjo, une mission diplomatique emmenée par Hwang Yun-gil est envoyée au Japon par la cour de Joseon[27]. L'ambassadeur de Joseon est reçu par Toyotomi Hideyoshi, le shogun japonais[10].

1596

Au cours de la vingt-neuvième année du règne de Seonjo, une mission diplomatique emmenée par Hwang Sin accompagné des ambassadeurs Ming se rend au Japon[28].

Missions Joseon auprès du shogunat Tokugawa

Après que les envahisseurs japonais ont été repoussés, les nouvelles relations diplomatiques Yi-Tokugawa se développent d'une manière quelque peu différente de celles des années précédentes[30].


Année Souverain Chef des envoyés de Joseon Shogun Japonais But officiel
1607 Seonjo Yŏ Ugil (en)[31]. Tokugawa Hidetada Réponse à l'invitation du Japon, observation de la situation politique japonaise interne; rapatriement de prisonniers[32].
1617 Gwanghaegun O Yun'gyŏm (en)[33]. Tokugawa Hidetada Réponse à l'invitation du Japon; félicitations relatives à la victoire du siège d'Osaka; rapatriement de prisonniers[34].
1624 Injo Chŏng Ip (en)[35]. Tokugawa Iemitsu Réponse à une invitation japonaise; félicitations relatives à la succession du shogun Iemitsu; rapatriement de prisonniers[36].
1636 Injo Im Kwang (en)[37]. Tokugawa Iemitsu Célébration de la prospérité[38].
1643 Injo Yun Sunji (en)[39]. Tokugawa Iemitsu Célébration de l'anniversaire du shogun Iemitsu[40]
1655 Hyojong Cho Hyŏng (en)[41] Tokugawa Ietsuna Félicitations relatives à la succession du shogun Ietsuna[42].
1682 Sukjong Yun Jiwan (en)[43] Tokugawa Tsunayoshi Félicitations relatives à la succession du shogun Tsunayoshi[44]
1711 Sukjong Jo Tae-eok (en)[45]. Tokugawa Ienobu Félicitations relatives à la succession du shogun Ienobu[46].
1719 Sukjong Hong Ch'ijung (en)[47]. Tokugawa Yoshimune Félicitations relatives à la succession du shogun Yoshimune[48].
1748 Yeongjo Hong Kyehǔi (en)[49]. Tokugawa Ieshige Félicitations relatives à la succession du shogun Ieshige[50].
1764 Yeongjo Jo Eom (en)[51]. Tokugawa Ieharu Félicitations relatives à la succession du shogun Ieharu[52].
1811 Sunjo Kim Igyo (en)[33]. Tokugawa Ienari Félicitations relatives à la succession du shogun Ienari[53].

1607

Au cours de la quarantième année du règne de Seonjo[32], des représentants de la cour Joseon sont envoyés au Japon. Cette mission diplomatique donctionne à l'avantage à la fois des Japonais et des Coréens comme moyen de développer une base politique pour le commerce[54]. L'ambassade se rend à Edo pour une audience avec le shogun Tokugawa Hidetada durant la douzième année de l'ère Keichō, selon le système des ères du Japon en usage à cette époque[32]. Yŏ Ugil (en) est l'envoyé principal de Joseon[31] et 467 autres personnes l'accompagnent[32].

1617

Au cours de la neuvième année du règne de Gwanghaegun[34], la cour de Joseon envoie une mission à Edo mais l'ambassade ne voyage que jusqu'à Kyoto. La délégation est reçue par le shogun Hidetada au château de Fushimi[55] durant la troisième année de l'ère Genna comme l'appellent les Japonais[34]. Le chef des émissaires est O Yun'gyŏm (en)[33] à la tête d'une délégation qui comprend 428 autres personnes[34].

1624

Au cours de la deuxième année du règne d'Injo[36], une délégation emmenée par Chŏng Ip (en) est envoyée à Edo[33]. Cette mission diplomatique comprend 460 personnes[36]. Le shogun Tokugawa Iemitsu reçoit l'ambassadeur à Edo[35]. L'ambassade Joseon est considérée comme unb important événement de la première année de l'ère Kan'ei, selon le calendrier japonais[36].

1636

Au cours de la quatorzième année du règne d'Injo, une mission diplomatique est envoyée au Japon[38]. L'ambassadeur du roi de Joseon est Im Kwang (en)[37] et iol est accompagné de 478 autres personnes[38]. Selon le calendrier japonais, la mission arrive au Japon en 1635 (au 12e mois de la treizième année de l'ère Kan'ei)[56]. Cette mission à la cour du shogun Iemitsu à Edo comprend aussi un pèlerinage au mausolée du premier shogun à Nikkō[57]. Le grand cortège du shogun, qui comprend l'important contingent de Joseon, voyage de Edo à Nikko durant le 4e mois de la 14e année de l'ère Kan'ei[56].

1643

Au cours de la vingt et unième année du règne d'Injo[40], une mission à Edo est emmenée par Yun Sunji (en)[39]. La taille de la délégation Joseon est de 477 personnes[40]. L délégation arrive à la cour shogunale d'Edo pendant la vingtième année de l'ère Kan'ei telle que dénommée par le calendrier japonais[58]. Cette délégation est reçue par la cour du shogun Iemitsu et effectue également une visite au mausolée du shogun Ieyasu à Nikkō[55].

1655

Au cours de la sixième année du règne de Hyojong, la cour de Joseon envoie une mission auprès de la cour shogunale de Tokugawa Ietsuna[42]. Cette mission arrive au Japon durant la première année de l'ère Meireki selon le système des ères du Japon[59]. Cho Hyŏng (en) et le chef des envoyés de cette ambassade Joseon[41] et sa suite compte 485 personnes[42]. Après que l'ambassade est reçue à la cour shogunale d'Edo, la délégation se déplace au Tōshō-gū de Nikkō[55].

1682

Au cours de la huitième année du règne de Sukjong, une mission diplomatique à la cour shogunale de Tokugawa Tsunayoshi est envoyée par la cour de Joseon[44]. Yun Jiwan (en) est le chef des émissaires[33] et il est accompagné de 473 autres personnes qui se rendent à Edo durant la deuxième année de l'ère Tenna selon le calendrier japonais[44].

1711

Au cours de la trente-septième année du règne de Sukjong, un émissaire est envoyé à la cour shogunale de Tokugawa Ienobu[46]. Cette ambassade arrive Durant la première année de l'ère Shōtoku, selon le calendrier japonais alors en usage[60]. Jo Tae-eok (en) est le chef des envoyés de cette ambassade[33] qui compte jusqu'à 500 délégués[46].

1719

Au cours de la quarante-cinquième année du règne de Sukjong, une ambassade est envoyée au Japon[48]. L'envoyé Joseon et sa suite arrivent au Japon durant le dixième mois de la quatrième année de l'ère Kyōhō telle que définie par le calendrier japonais en usage à cette époque[61]. Le roi Sukjong envoie Hong Ch'ijung (en) accompagné d'une suite de 475 personnes[48]. L'ambassadeur de Joseon est reçu en audience par le shogun Tokugawa Yoshimune.

1748

Cette image d'une procession Joseon tongsinsa traversant les rues d'Edo en 1748 est intitulée Chosenjin Ukie par Hanegawa Tōei, c. 1748.

Au cours de la vingt-quatrième année du règne de Yeongjo, la cour de Joseon envoie une mission diplomatique au Japon[50]. L'envoyé Joseon et sa suite arrivent à Edo durant la première année de l'ère Kan'en, selon le calendrier japonais[62]. Hong Kyehǔi (en) est le chef de cette délégation de Joseon[49] et il est accompagné de 475 autres personnes[50].

1764

Au cours de la quantième année du règne de Yeongjo, un émissaire diplomatique est envoyé au Japon[52]. Cette mission auprès de la cour shogunale de Tokugawa Ieharu arrive dans la capitale durant la première année de l'ère Meiwa telle que déterminée par le calendrier japonais[63]. Jo Eom (en), chef des envoyés en 1764[64] et 477 l'accompagne[52]. Cet ambassadeur est une importante figure historique car il est crédité de l'introduction de la patate douce comme culture vivrière en Corée[65]. Il fait la découverte de ce « nouvel » aliment de base au cours de cette mission diplomatique[66].

1811

Au cours de la onzième année du règne de Sunjo, le roi envoie une mission à la cour shogunal de Tokugawa Ienari[53]. L'ambassade ne va pas plus loin que l'île Tsushima. Les représentants du shogun Ienari rencontrent la mission sur l'île qui se trouve au milieu du détroit de Corée entre la péninsule Coréenne et Kyūshū[64]. Le chef de cette mission est Kim Igyo (en)[33] et sa suite comprend 336 personnes[53].

Évolution de la diplomatie Joseon-Japon

Les relations bilatérales Joseon-Japon sont affectées par l'augmentation du nombre de contacts internationaux qui nécessite des adaptations et un nouveau type de diplomatie[67]

1876

Le Traité Corée-Japon de 1876 marque le début d'une nouvelle phase dans les relations bilatérales[67].

Voir aussi

Notes et références

  1. 한일관계사연구논집편찬위원회. (2005). 통신사・왜관과한일관계 (Han Il kwangyesa yŏngu nonjip), Vol. 6, p. 29.
  2. Kang, Etsuko H. (1997). Diplomacy and Ideology in Japanese-Korean Relations: from the Fifteenth to the Eighteenth Century, p. 49.
  3. Toby, Ronald P. (1991). State and Diplomacy in Early Modern Japan: Asia in the Development of the Tokugawa Bakufu, p. 87.
  4. Hussain, Tariq. (2006). Diamond Dilemma: Shaping Korea for the 21st Century, p. 45; Hodge, Carl Cavanagh. (2008). Encyclopedia of the Age of Imperialism, 1800–1914: A-K, p. 401.
  5. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du japon, p. 313; Korea-Japan Relations> Middle Ages> 4. Waegu and the Korea-Japan Relationship. « Copie archivée » (version du 28 octobre 2009 sur Internet Archive)
  6. Titsingh, p. 320.
  7. Lewis, James Bryant. Frontier contact between chosŏn Korea and Tokugawa Japan, p. 269 n. 89, citing Hanguk Chungse tae-il kysōpsa yŏngu (1996) par Na Chongpu.
  8. Walraven, Boudewign et al. (2007). Korea in the middle: Korean studies and area studies, p. 362.
  9. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 206.
  10. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 275.
  11. Ferris, William. (2009). Japan to 1600: a Social and Economic History, p. 181.
  12. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du japon, p. 320.
  13. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 275; Titsingh, p. 322.
  14. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 275; Hall, John Whitney. (1997). The Cambridge History of Japan: Early Modern Japan, p. 242.
  15. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 39.
  16. Titsingh, pp. 325–326.
  17. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 72.
  18. Titsingh, p. 330.
  19. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 275; Lee, Sang Oak et al. (1998). Perspectives on Korea, p. 268.
  20. Kang, Jae-eun, and Suzanne Lee. (2006). The Land of Scholars: Two Thousand Years of Korean Confucianism, p. 241; Titsingh, p. 342.
  21. Titsingh, p. 322.
  22. Titsingh, pp. 325–326.
  23. Lee, Sang Oak et al. (1998). Perspectives on Korea, p. 268.
  24. Kang, Land of Scholars, p. 241; Titsingh, p. 342.
  25. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 86.
  26. Taikō (太閤) titre donné à un régent Kanpaku retiré au Japon; titre communément associé à Toyotomi Hideyoshi
  27. Rutt, Richard et al. (2003). Korea: a Historical and Cultural Dictionary, p. 190.
  28. Palais, James B. Confucian Statecraft and Korean Institutions: Yu Hyŏngwŏn and the late Chosŏn Dynasty, p. 83; n.b., cette source assimile le terme « ambassadeur formel » avec « tongsinsa », sans référence aux importantes relations bilatérales « normalisées ».
  29. Kang, Diplomacy and Ideology, p. 225.
  30. Kang, Woong Joe. (2005). The Korean struggle for International identity, p. 44.
  31. Kang, p. 144.
  32. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Haesarok (Records of Overseas Mission) par Gyeong Seom.
  33. Walraven, Boudewijn et al. (2007). Korea in the middle: Korean studies and area studies, p. 361.
  34. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Dongsasang illok (Daily Records of Mission to Japan) par Oh Yun-gyeom; Dongsa ilgi (Diary of Mission to Japan) par Bak Jae; et Busangnok (Journal of Travel to Japan) par Yi Gyeong-jik.
  35. Toby, p. 70.
  36. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Dongsarok (Record of Mission to Japan) par Kang Hong-jung.
  37. Toby, p. 205-207; Titsingh, p. 411; n.b., le nom Nin kwô est une translittération japonaise pre-Hepburn et Jin kuang est une romanisation coréenne conçue par Julius Klaproth et Jean-Pierre Abel-Rémusat en 1834.
  38. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Byeongja ilbon ilgi (Diary of Travel to Japan in 1636) par Im Gwang (en); Haesarok par Kim Seryeom; et Dongsarok par Hwang Ho.
  39. Toby, p. 105; Titsingh, p. 412; n.b., le nom Inzioun si est une translittération japonaise pré-Hepburn conçue par Klaproth et al. en 1834.
  40. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Dongsarok par Jo Gyeong; Haesarok par Shin Ryu; et Gyemi dongsarok (Records of 1643 Mission to Japan) par un écrivain non identifié.
  41. Walraven, p. 361; Titsingh, p. 413; n.b., le nom Tcho ying est une translittération japonaise pré Hepburn et Tchao hing est une romanisation coréenne pré-McCune-Reischauer conçue par Klaproth et al. en 1834.
  42. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Busang ilgi (Diary of Travel to Japan) par Jogyeong; et Busangnok par Nam Yong-ik.
  43. Cultural Heritage Administration, Name of Cultural Properties, Yakjojechalbi (Stele of agreement), 2006.
  44. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Dongsa illok (Daily Records of Travel to Japan) par Kim Jinam et Dongsarok par Hong U-jae.
  45. Kim, Tae-Jun. (2006). Korean Travel Literature, p. 119; Walraven, p. 361; Titsingh, p. 416; n.b., le nom Tota Yokf est une translittération japonaise pre-Hepburn et Tchao ta ỹ une romanisation coréenne pre-McCune–Reischauer conçue par Klaproth et al. en 1834.
  46. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Dongsarok par Jo Tae-eok (en); Dongsarok par Kim Hyeon-mun et Dongsarok par Im Su-gan
  47. Walraven, p. 361; Titsingh, p. 417; n.b., le nom Kô tsi tsiou est une translittération japonaise pre-Hepburn et Hong tschi tchoung une romanisation coréenne pre-McCune–Reischauer conçue par Klaproth et al. en 1834.
  48. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Haesa illok (Daily Records of Overseas Mission) par Hong Chi-jung (en) et Haeyurok (Records of Sea Voyage) par Shin Yu-ha; Busang gihaeng (Journal of Travel to Japan) par Jeong Hu-gyo et Busangnok par Kim Heup.
  49. Walraven, p. 361; Titsingh, p. 418; n.b., le nom Tcho ying est une translittération japonaise pre-hepburn et Tchao hing une romanisation coréenne pre-McCune–Reischauer conçue par Klaproth et al. en 1834.
  50. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Bongsa ilbon si mun gyeonnik (Observation of the Japanese Culture) par Jo Myeong-chae; Susa illok (Daily Records of Observations) par Hong Gyeong-hae; et Ilbon ilgi (Diary in Japan) par un écrivain inconnu.
  51. 염정섭 (Yeom Jeong-Seop). 조선 후기 고구마의 도입과 재배법의 정리 과정 (The Introduction of Sweet Potatoes and the Development of Cultivation Methods during Late Joseon Korea'), 韩国史硏究 no 134, janvier 2006. pp. 111–147.
  52. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Haesa ilgi (Diary of Overseas Mission) par Jo Eom (en); Gyemi sahaeng ilgi (Diary of 1764 Mission to Japan) par Oh Dae-ryeong et Ilbonnok (Record of Japan) par Seong Dae-jung.
  53. Northeast Asia History Foundation: Korea-Japan relations citing Dongsarok par Yusang-pil et Doyurok (Record of Voyage to Japan) par Kim Cheong-san.
  54. Walker, p. 48; Guilliaume, Xavier. (2003). Misdirected Understanding: Narrative Matrices in the Japanese Politics of Alterity toward the West, pp. 85–116 dans Jahrbuch des Deutschen Instituts für Japanstudien.
  55. Toby, p. 105 n16.
  56. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des emperors du japon, p. 411.
  57. Toby, p. 105 n16; Walker, p. 50.
  58. Titsingh, p. 412.
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  60. Titsingh, p. 416.
  61. Titsingh, p. 417.
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  63. Titsingh, p. 419.
  64. Walraven, p. 359.
  65. Kim, Jinwung. (2012). A History of Korea: From 'Land of the Morning Calm' to States in Conflict, p. 255.
  66. Wiwŏnhoe, p. 305.
  67. Kang, Woong Joe. (2005). Struggle for Identity, pp. 38–78.

Bibliographie

Liens externes

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