Ashikaga Yoshimitsu
Ashikaga Yoshimitsu (足利 義満, -) est le troisième des shoguns Ashikaga au Japon de 1368 à 1394.
King of Japan | |
---|---|
à partir de | |
Daijō-daijin | |
à partir de | |
Genji no chōja | |
à partir de | |
Jugō (d) | |
à partir de | |
蔵人別当 | |
à partir de | |
Sadaijin | |
à partir de | |
Naidaijin | |
à partir de | |
Konoe Daisho (d) | |
à partir de | |
Sangi | |
à partir de | |
Shogun | |
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 49 ans) Kinkaku-ji |
Sépulture |
Rokuon-in (d) |
Nom dans la langue maternelle |
足利義満 |
Noms posthumes |
恭献王, 鹿苑院太上法皇 |
Activités | |
Famille |
Ashikaga (d) |
Père | |
Mère |
紀良子 (d) |
Fratrie |
Ashikaga Mitsuakira (d) |
Conjoints | |
Enfants | |
Parentèle |
Grade militaire | |
---|---|
Mouvement |
Kitayama Culture (d) |
Personne liée |
春日局 (足利義満の乳母) (d) (nourrice) |
Biographie
Ashikaga devient shogun dans l'année qui suit la mort de son père, le shogun Ashikaga Yoshiakira, en 1367. En 1378, il fait construire sa résidence dans le quartier Muromachi de la capitale de l'époque, Kyōto, ce qui fait qu'on se réfère souvent aujourd'hui au shogunat Ashikaga et à la période résultante de l'histoire du Japon en disant « shogunat Muromachi » et « période Muromachi ».
Ashikaga unit les cours du Nord et du Sud en 1392, mettant fin à la période de près de soixante ans appelée « Nanboku-chō ». Cela établit fermement le shogunat Muromachi et supprime le pouvoir des daimyōs régionaux.
Il échange des ambassades avec la Chine des Ming[1] qui cherche à lutter contre les pirates wakô. Il accepte le titre de guowang (japonais : kokuô), roi vassal de la Chine, qui lui permet de commercer avec elle sous couvert de paiement de tribut et de réception de cadeaux[2].
En 1394, il quitte son poste de shogun et obtient le plus haut titre de daijō-daijin (ministre d'Affaires suprêmes). À sa mort, en 1408, la cour impériale propose officiellement de lui attribuer le titre posthume d'empereur retiré, mais son fils Yoshimochi refuse alors d'accepter cette attribution, à cause des mauvaises relations qu'il entretenait avec son père. Sa villa devient le Kinkaku-ji, le temple du Pavillon d'or.
Notes et références
- Guillaume Carré, « Introduction : Penser les statuts sociaux du Japon prémoderne (XVIe-XIXe siècles) », Histoire, économie et société, 2017 (36e année), p. 4-29.
- Collectif, George Jehel (dir.), Histoire du monde : 500-1000-1500, Nantes, Éditions du Temps, , 510 p. (ISBN 978-2-84274-397-0).
Bibliographie
- « Ashikaga Yoshimitsu (1358-1408) », dans Dictionnaire historique du Japon, vol. 1 : Lettre A, Tokyo, Librairie Kinokuniya : Maison franco-japonaise, (lire en ligne), p. 82.