Mission chaldéenne en France
La Mission chaldéenne en France est la représentation en France de l'Église catholique chaldéenne[1].
Façade de la chapelle Notre-Dame-de-Chaldée de Marseille (XIIe arrondissement).
Présentation
Trois vicaires patriarcaux se sont succédé à la tête de la Mission chaldéenne[2] :
- Mgr Dominique Dahane (1937-1972) ;
- Mgr Francis Alichoran (1973-1987) ;
- Mgr Petrus Yousif (1987-2015).
Ses paroisses en France sont :
- Église Notre-Dame de Chaldée à Paris ;
- Église Saint-Thomas-Apôtre à Sarcelles ;
- Église Sainte-Trinité à Sarcelles-Lochères ;
- Église Saint-François-d'Assise à Gonesse ;
- Chapelle Jean XXIII Ă Clichy-sous-Bois ;
- Église Saint-Jean Apôtre à Arnouville inaugurée le [3] ;
- Église assyro-chaldéenne Notre-Dame de Chaldée-Saint-Marc à Marseille[4] ;
- Église Saint-Éphrem des Chaldéens à Vaulx-en-Velin[5].
La diaspora chaldéenne en France
Les chaldéens d'Île-de-France (dont la plupart des membres résident à Sarcelles[6] - [7] dans le Val-d'Oise, ainsi que dans les villes limitrophes) sont d'anciens Rayats[8] originaires de neuf villages des régions montagneuses au sud-est de la Turquie, à proximité des frontières irakienne, syrienne et iranienne :
- Hartevin[9] (Nord du Bothan) ;
- Harbolé[10], Beth-Spen[11] et Hassana[12] (Sud du Bothan) ;
- Eschy[13] et Baznayé[14] (Goyan, piémont du Hakkiari) ;
- Horze[15], Meyre[16] et Gaznakh[17] (Elki, Hakkiari).
À ces familles s'ajoutent des familles venues d'Irak, descendantes des familles originaires de Harbolé et installées en Irak au début du XXe siècle[18].
Notes et références
- Mission chaldéenne en France
- Chrétiens orientaux : Foi, espérance et tradition
- Église chaldéenne Saint-Jean-Apôtre à Arnouville (95)
- 91 Avenue Jean Compadieu, Bois-Le-Maître 13012 Marseille
- Église Saint-Joseph, 57 avenue Roger Salengro 69120 Vaulx en Velin
- Marwan Chahine, « Sarcelles en Chaldée », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Robert Alaux, « Assyro-Chaldéens, la fuite », Les Cahiers de l'Orient, vol. 93, no 1,‎ , p. 23 (ISSN 0767-6468 et 2552-0016, DOI 10.3917/lcdlo.093.0023, lire en ligne, consulté le ).
- Les populations chrétiennes assyro-chaldéennes, étaient réparties en deux groupes principaux : les Achirets et les Rayats.
- les Achirets ou tribus autonomes étaient au nombre de sept, principalement dans le massif montagneux du Hakkiari. Ces tribus étaient placées sous l'autorité conjointe de leurs chefs, les Maliks, et du Mar Shimoun, patriarche de l'Église de l'Orient résidant à Qodchanès. Elles disposaient d'une certaine autonomie de type féodal jusqu'en 1843–1846, quand l'Empire ottoman supprima les entités féodales de Bohtan et de Hakkiari à la suite de massacres d'Assyriens et de Kurdes rivaux par l'émir kurde de Bohtan.
- les Rayats, populations soumises (Dhimmis) à l'autorité féodale d'un agha turc ou kurde, auquel elles remettaient, en échange de sa protection, la moitié du produit de leur travail.
- Hartiv
- Herbolé
- Bespin
- Hassan
- Ischy
- Baznaye
- Hoz
- Meer
- Gaznakh
- Joseph Alichoran, Les Assyro-Chaldéens d'Ile-de-France, une intégration réussie, Bulletin de l'Œuvre d'Orient n° 782, 2016.
Liens externes
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