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Mirko Basaldella

Mirko Basaldella, né le à Udine, en Italie et mort le à Cambridge (Massachusetts), aux États-Unis, est un sculpteur, peintre et dessinateur italo-américain.

Mirko Basaldella
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Naissance
Décès
(Ă  59 ans)
Cambridge
Période d'activité
Surnom
Mirko
Pseudonyme
Mirko
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Fratrie
Dino Basaldella (en)
Afro Basaldella

Biographie

Jeunesse

Mirko nait à Udine, en Italie, le . Il est le deuxième de trois frères ; Dino est l'aîné et Afro le plus jeune. Il grandit dans une famille d'artistes : son père Leo (1886 – 1918) est peintre et décorateur, et dès l'enfance Mirko et ses frères montrent un talent artistique précoce. Mirko étudie à l'académie des beaux-arts de Venise et à l'académie des beaux-arts de Florence ; en 1928, il expose pour la première fois son travail à Udine, aux côtés des peintures de ses deux frères. Dino, Mirko et Afro fréquentent ensuite l'Institut des arts appliqués de Monza, où ils étudient auprès du sculpteur Arturo Martini[1] - [2].

Ses frères Afro et Dino Basaldella sont également des artistes de renommée internationale[3].

Carrière

Esquisse pour mosaïque (1957-59), collection de mosaïques contemporaines du musée d'Art de la ville de Ravenne.

Mirko Basaldella travaille à Monza de 1930 à 1932 avec Martini puis, jusqu'en 1934, travaille à Milan dans l'atelier d'Arturo Martini avec son frère Afro.

En 1934, il s'installe à Rome, où il tient sa première exposition personnelle en 1936 à la Galleria della Cometa[4] - [5], galerie appartenant à la comtesse Mimì Pecci Blunt et dont Libero de Libero et le très jeune Corrado Cagli sont les directeurs artistiques.

En 1936, il expose son travail à la Biennale de Venise, avec d'autres artistes associés à la soi-disant Scuola Romana dont Giuseppe Capogrossi, Alberto Ziveri, Guglielmo Janni et Renato Guttuso[2]. Un voyage à Paris, effectué en 1937 avec son frère Afro, l'ouvre à une vision plus complète de l'art, dépassant les frontières de la culture méditerranéenne, absorbant celle de l'Europe.

En 1947, il organise une exposition, qu'il renouvellera les deux années suivantes, à New York, à la galerie Knoedler.

Entre 1949 et 1951, il réalise les trois portes des Fosses ardéatines, une imposante sculpture en bronze. Cette expérience significative oriente Mirko Basaldella vers la recherche d'une nouvelle façon de faire de la sculpture, avec des structures et des matériaux différents de ceux traditionnellement utilisés, notamment le béton, les filets métalliques, le fil de fer, les plastiques.

Dans les années suivantes, il réalise de nombreuses incursions dans la culture orientale, l'iconologie mythique, les totems, les artéfacts assyriens, mésopotamiens, juifs et précolombiens. La période de 1953 à 1960 est caractérisée par l'utilisation de feuilles de cuivre et de laiton découpées. La Fontaine des Voix de La Spezia et la série des Lions de Damas et des Chimères datent de cette période de création.

En 1955, Mirko remporte le premier prix de sculpture à la Biennale de São Paulo. En 1957, il s'installe à Cambridge, Massachusetts, où Josep Lluís Sert le nomme pour diriger le Design Workshop (atelier de création) de l'université Harvard. Sa sculpture s'oriente vers des directions technologiques, mécanistes et vers des stimulations fantastiques de l'artisanat sacré des autochtones d'Amérique, certains thèmes obligés de la sculpture étant représentés sous des formes archéologiques. Mirko y reste jusqu'en 1963, date à laquelle il rejoint Eduard Sekler et Robert Gardner dans le nouveau département d'études visuelles et environnementales[6].

En 1958, l'académie des Lyncéens lui décerne le prix Antonio-Feltrinelli pour les arts[7].

En 1962, il est élu membre de l'académie américaine des arts et des sciences[4] et participe, avec les plus importants sculpteurs internationaux de l'époque, à l'exposition Sculture nella città (Sculptures dans la ville) organisée par Giovanni Carandente dans le cadre du Ve Festival dei due mondi à Spolète. Il présente deux sculptures en bronze de 1961 : Totem et Motivo dentato

Dans la seconde moitié des années 1960, il se consacre à une nouvelle série de bois peints, les derniers bronzes sont le résultat de la capacité du sculpteur à façonner tout type de matériau, des déchets aux briques, en passant par les résidus de matériaux d'emballage industriels. Enfin, les thèmes ouvertement figuratifs inspirés du thème biblique des années 1930 réapparaissent également, chargés de souvenirs culturels raffinés.

Mort et postérité

Mirko Basaldella décède à Cambridge le [4] - [8].

Notes et références

  1. (it) Dino, Mirko, Afro Basaldella, Mazzotta, , 306 p. (ISBN 9788820207519)
  2. Basaldella, Mirko. Treccani. Retrieved 2021-05-02.
  3. (en) « Mirko Basaldella | Artist | Peggy Guggenheim Collection », sur www.guggenheim-venice.it (consulté le ).
  4. (it) Dino, Mirko, Afro Basaldella, Mazzotta, , 306 p. (ISBN 9788820207519).
  5. Basaldella Mirko. Dizionario biografico dei friulani. Retrieved 2021-05-02.
  6. Melissa S. Ragain, Domesticating the Invisible: Form and Environmental Anxiety in Postwar America, University of California Press, , 66 p. (ISBN 9780520343825).
  7. « Premi Feltrinelli 1950-2011 », sur lincei.it.
  8. Waroff, Deborah R. (November 26, 1969). Mirko Basaldella, Director Of Design Workshop, Dies. The Harvard Crimson. Retrieved February 6, 2021.

Bibliographie

  • Giuseppe Bergamini, Giancarlo Pauletto (it), Omaggio a Mirko: Opere 1934-1967, Pordenone, Centro Iniziative Culturali, 2003, p. 116 (ISBN 88-8426-009-4).
  • Licio Damiani Il Novecento- Mito e Razionalismo - Del Bianco Editore.
  • Arnaldo Romani Brizzi e Alberto Mazzacchera, Mirko. Nel tempo e nel mito, cat. mostra, Roma, Musei di Villa Torlonia, Casino dei Principi, Palombi Editore, 2011, 158 p (ISBN 978-88-6060-340-1).
  • Arnaldo Romani Brizzi e Alberto Mazzacchera, Mirko. Nel tempo e nel mito, cat. mostra, Cagli, Palazzo Berardi Mochi-Zamperoli, Palombi Editore, 2011, 157 p (ISBN 978-88-6060-375-3).
  • Antonello Nave, Mirko Basaldella (scheda e nota bio-bibliografica), in Alfonso Panzetta (a cura di), Scultura e Mosaico. Da Fontana a Pietro D'Angelo. Tra XX e XXI secolo le metamorfosi della tessera nella scultura italiana, Firenze, Aska, 2014.

Liens externes

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