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Mikhaïl Netchvolodov

Mikhaïl Dmitrievitch Netchvolodoff (en russe : Михаил Дмитриевич Нечволодов, Netchvolodov en transcription moderne), né le 10 février 1867 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg et décédé le dans le 16e arrondissement de Paris[1], est un général russe de l’armée impériale membre du corps expéditionnaire russe en France lors de la Première Guerre mondiale

Mikhaïl Dmitrievitch Netchvolodoff
Михаил Дмитриевич Нечволодов
Mikhaïl Netchvolodov

Naissance 10 février 1867 ( dans le calendrier grégorien)
Saint-Pétersbourg
Décès (à 83 ans)
16e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Arme Infanterie
Grade Général major (генерал-майор)
Années de service 18861917
Conflits Révolte des Boxers, guerre russo-japonaise, Première Guerre mondiale
Distinctions Ordre de St-Georges IVe classe Ordre de Saint-Georges

Ordre de Saint-Vladimir IVe classe Ordre de Saint-Vladimir
Ordre de Sainte-Anne IIe classe Ordre de Sainte-Anne
Ordre de Saint-Stanislas IIe classe Ordre de Saint-Stanislas
Chevalier de la Légion d'honneur Légion d’honneur
Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre

Famille Alexandre Netchvolodov (frère)

Biographie

Noble du gouvernement de Iekaterinoslav et fils du général-major Dimitri Ivanovitch Netchvolodoff, Mikhaïl Dmitrievitch participe à la campagne de Chine, la guerre russo-japonaise ainsi qu’à la Première Guerre mondiale.

À la veille de la grande guerre Netchvolodoff est colonel dans le 132e régiment d’infanterie de Bendery avant de prendre commandement, le , du 175e régiment d’infanterie de Batourino. Pour la capture du village Nisko, pris aux forces austro-hongroises, Netchvolodoff reçoit l’ordre de Saint-Georges de 4e classe au printemps 1915.

Portrait de Mikhaïl Netchvolodoff lors de son commandement en France (fin 1916).

Le , Netchvolodoff est nommé commandant du 1er régiment spécial d’infanterie de la 1re brigade sous les ordres du général Lokhvitski du corps expéditionnaire russe en France ( - Mais 1917)[2] - [3]. Il rejoint avec ses hommes le front champenois durant l’été 1916. Engagé dans la région d’Aubérive il est promu général-major le pour sa bravoure au combat. Les autorités françaises le décorent de la légion d’honneur et de la croix de guerre. Maintenu à la tête de son unité en France, il participe avec son régiment en (Offensive Nivelle) à la reprise du village de Courcy (au Nord de Reims)[4], action pour laquelle les régiments 1 et 2 de la 1re brigade russe sont cités à l'ordre de l'Armée Française[5] - [6].

En , Netchvolodoff regagne la Russie[7] et prend le commandement d’une brigade de la première division spéciale d’infanterie.

Après la Révolution bolchevique survenue en Russie, Nechvolodov émigre en France, où à l'instar d'autres réfugiés russes, il devient chauffeur de taxi. En 1926, il participe au Congrès russe des Affaires étrangères à Paris. Il participe activement à la vie d’associations russes en France (l'Union des Chevaliers de Saint-Georges, l'Union des officiers russes participants à la guerre sur le front français, et l'Union des sympathisants à la mémoire de l'empereur Nicolas II). Il meurt le à Paris.

Notes

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, no 76, vue 9/13.
  2. M.K. Tchiniakov, "Komandny sostav ossobikh polkov brigad i divizii" in Rousskie voïska vo frantsii, Moscou, 1997, p. 91.
  3. Chef d'escadron Xavier Culot, Les brigades russes en France 1916-1917 « une épopée oublié », École Pratique des Hautes Études, Thèse de DEA visible au Service Historique de la Défense à Vincennes, France.
  4. Les armées françaises dans la Grande guerre., t. V. 5,1, annexes 4, Ministère de la guerre, état-major de l'armée
  5. « Citation à l'ordre de l'armée française. 1re brigade russe. », sur Journal officiel Gallica.fr,
  6. « Citation à l'ordre de l'Armée française pour Netchwoldoff. », sur Journal officiel Gallica.fr,
  7. (ru) Iouri Nikiforovitch Danilov, Русскіе отряды на французскомъ и македонскомъ фронтахъ : 1916-1918 г.г., Paris, Союзъ Офицеровъ участниковъ войны на французскомъ фронтѣ, , 256 p. (lire en ligne), p. 131.

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