Michel Dabat
Michel Dabat, né le à Paris et mort fusillé le à Nantes, au champ de tir du Bêle, est un résistant français.
Biographie
Michel Dabat fait ses études au lycée Saint-Stanislas et à l'école des Beaux-Arts de Nantes.
Au début de l'Occupation, il devient membre du groupe de Marcel Hévin, résistant gaulliste. Dans la nuit du 10 au , Michel Dabat installe, en compagnie de Christian de Mondragon, un drapeau français sur le paratonnerre au sommet d'une des tours de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes en réaction à l'interdiction des Allemands de commémorer l'armistice du 11 novembre 1918[1] - [2]. Cet acte lui vaut d'être arrêté à la suite d'une dénonciation et condamné à quatre mois d'emprisonnement par le conseil de guerre du .
Désigné comme otage dans le cadre des représailles après la mort de Karl Hotz le , il est fusillé, tout comme quinze autres personnes, le , à l'âge de vingt ans, au champ de tir du Bêle[3]. Marcel Hévin est fusillé au Mont Valérien le même jour. Michel Dabat est inhumé à Saint-Julien-de-Concelles. Sa sépulture ne comporte ni plaque ni lettre, en raison de l'interdiction de toute inscription par les Nazis.
Michel Dabat a été déclaré « mort pour la France »[4].
Galerie
- Tombe de Michel Dabat au cimetière La Chauvinière à Nantes
- Nom de Michel Dabat figurant sur la plaque commémorative du monument des fusillés
Notes et références
- André Perraud-Charmantier, Le Drame du Maquis de Saffré, Éditions du Fleuve, Nantes, , 154 p., p. 19
- « Le lycée Saint-Stanislas rend hommage au résistant nantais Michel Dabat », sur Maville.com, (consulté le )
- Fiche de l'Amicale de Châteaubriant
- Julien Lucchini, Guy Krivopissko, Annie Pennetie, « DABAT Michel, André, Gilles », sur maitron.fr (consulté le ).
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Julien Lucchini, Guy Krivopissko, Annie Pennetier, « DABAT Michel, André, Gilles », sur fusilles-40-44.maitron.fr.
- « Michel Dabat écrit à ses parents après son arrestation en mars 1941 », sur archives.loire-atlantique.fr.