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Michel-Ange Slodtz

René-Michel Slodtz, dit Michel-Ange Slodtz, est un sculpteur français né à Paris le et mort dans cette même ville le .

Michel-Ange Slodtz
Naissance
Décès
(Ă  59 ans)
Paris
Période d'activité
Nom de naissance
René-Michel Slodtz
Activité
Maître
Lieux de travail
Mouvement
Père
Fratrie
Distinctions

Biographie

Fils du statuaire et décorateur Sébastien Slodtz (1655-1726), né dans le Brabant à Anvers, alors dans les Pays-Bas espagnols, il est le frère de Sébastien-Antoine Slodtz (1695-1754), de Paul-Ambroise Slodtz (1702-1758), également sculpteurs, et de Dominique-Francois Slodtz (vers 1710-1764), peintre des Menus-Plaisirs du roi.

Considéré comme étant le plus doué des quatre frères, il passa 17 ans à Rome où il reçut le surnom de « Michel-Ange ». Il a réalisé de nombreux monuments funéraires et des œuvres religieuses influencées par le mouvement baroque, dont il devient l'un des principaux représentants à son retour en France.

Avec son frère Sébastien-Antoine, il travaille vers 1750-1760 au chœur de style baroque de l'église Saint-Merri à Paris.

En compagnie de son confrère Guillaume Coustou « Le Jeune » (dit aussi Guillaume II Coustou), il est également l'auteur d'une partie des décorations sculptées des hôtels construits par Ange-Jacques Gabriel sur commande de la Ville de Paris et au choix du roi Louis XV aux 2, 4, 6, 8 et 10, place Louis XV (actuelle place de la Concorde) à Paris.

Jean-Antoine Houdon figure parmi ses élèves.

Ĺ’uvres dans les collections publiques

Aux États-Unis
En France

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • AbbĂ© Joseph de La Porte, « Sculpteurs et leurs ouvrages : Slodtz [Michel-Ange] », dans La France litteraire ou les beaux arts, Paris, chez Duchesne libraire, (lire en ligne), p. 240
  • Paul Lacroix, « NĂ©crologie des artistes et des curieux : Slodtz, sculpteur », Revue universelle des arts, t. 12,‎ 1860-1861, p. 101-105 (lire en ligne)
  • François Souchal, Les Slodtz, sculpteurs et dĂ©corateurs du Roi, 1685-1784, Paris, Éditions E. de Boccard, , 764 p., compte-rendu par Yves Bottineau, dans Journal des Savants, 1970, no 4, p. 275-284.

Liens externes

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