Michael Schüppach
Michael Schüppach, né le à Biglen (Suisse), mort le à Langnau im Emmental (Suisse), appelé aussi Michel Schüppach ou Micheli Schüppach et Schärer-Micheli, est un apothicaire et barbier chirurgien suisse. Il fut connu comme le « médecin des montagnes » au XVIIIe siècle.
Alias |
Médecin des montagnes |
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Naissance |
Biglen (Suisse) |
Décès |
Langnau im Emmental (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Diplôme | |
Profession | |
Ascendants |
David Schüpbach et Barbara Keller |
Conjoint |
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Biographie
Enfance et formation
Son père est David Schüpbach[Note 1] (1680-1765) et sa mère Barbara Keller[1]. Michael Schüppach reçoit une formation de chirurgien puis passe un examen de maîtrise à Berne en 1746[2].
Vie de famille
Installation
dans sa pharmacie
Gravure à l'eau-forte - 1775
En 1727, il reprend un salon de barbier et un cabinet médico-chirurgical à Langnau[2].
En 1739, il crée une nouvelle "maison de soins" (en allemand : Kurhaus) dans la Bergstraße. En 1758, il s'installe dans le Dorfberg, une montagne aux abords de Langnau. « Sa clientèle, d'abord locale, s'est rapidement étendue et de nombreux patients étrangers sont venus de l'Europe entière pour consulter ce médecin autodidacte[4]. »
Toutes les célébrités du XVIIIe siècle viennent le voir : Lavater le rencontre le et Goethe, qui lui rend visite le avec Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach, est « enchanté de lui[5]. » L'écrivain et globe-trotter suisse César-François de Saussure (en) le consulte plusieurs fois notamment à la fin de sa vie[6].
« On vient de loin pour se faire soigner chez lui, de Paris comme de Lausanne, évidemment. On y croise le landgrave de Hesse-Hombourg, la princesse de Hesse-Darmstadt, celle de Baden-Baden ou la comtesse de Champagne[7]. »
De plus, il pratiquait l'uroscopie et « chaque jour, quelques [sic] 80 messagers arrivaient à l'officine avec des flasques d'urine en provenance de toute l'Europe[8]. » Il tenait un livre de consultations (Ordinationsbücher) au jour le jour des traitements qu'il distribuait notamment des plantes qu'il prescrivait (Rezeptbücher).
Il éveilla l'intérêt de médecins comme Johann Georg Zimmermann, mais n'obtint pas la reconnaissance des universitaires bien que sa thérapeutique soit conforme à celle de son temps et que « Schüppach ne soit pas plus charlatan qu'un autre[9]. »
Décès
Il meurt le probablement des complications de la goutte.
Notes et références
Notes
- Le "B" se transformera en "P"
Références
- (de)Burgdorfer Jahrbuch 1965 Berner Kultur und Geschichte im Internet
- Urs Boschung, « Schüppach, Michel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . consulté le 27 octobre 2014.
- (de)«Schärer Micheli» wird zum Comic-Helden Bernerzeitung
- François Ledermann, « "La clinique et la thérapeutique de Michel Schüppach", compte rendu de l'article de : Eugen Wehren, "Das medizinische Werk des Wundarztes Michel Schüppach (1707-1781) an Hand seiner Rezept- und Ordinationsbücher" (Berner Zeitschrift, 1985) », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 74, no 269, , p. 172-173 (lire en ligne).
- « Jonghemecht Nr.3/4, page 75 », Bibliothèque nationale de Luxembourg (consulté le ).
- (en) Vivienne Larminie, « Saussure, César-François », sur oxforddnb.com, Oxford Dictionary of National Biography (consulté le ).
- Michel Rime, « 1781: le médecin de la montagne », sur 24heures.ch, (consulté le ).
- Robert Greene, Power, les 48 lois du pouvoir, Leduc.s Éditions, , 464 p. (lire en ligne).
- Pierre Julien, « L'Assemblée annuelle de la Société Suisse d'Histoire de la Pharmacie (2-3 novembre 1991) », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 80, no 292, , p. 32-33 (lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
- (de) Wilhelm Fetscherin-Lichtenhahn : Michael Schüppach und seine Zeit. Ein Beitrag zur Kulturgeschichte das vorigen Jahrhunderts. Berne, 1882.
- Histoire des apothicaires chez les principaux peuples du monde
Articles connexes
Liens externes
- Evelyne Berriot-Salvadore, « La littérature médicale en français de 1500 à 1600 », Bibliothèque numérique Medic@, (lire en ligne)