Michèle Desbordes
Michèle Desbordes, née le à Saint-Cyr-en-Val (Loiret) et morte le à Baule (Loiret) est une bibliothécaire et femme de lettres française.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 65 ans) Baule |
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Activités |
Archives conservées par |
Médiathèques d'Orléans (MS2599) |
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Biographie
Michèle Desbordes (nom de mariage) est née en 1940 en France, entre Loire et Sologne[1] - [2]. Elle passe sa petite enfance à Gien, puis à partir de l’âge de 5 ans à Orléans, non loin de ses grands-parents qui vivent en Sologne. Entre 1953 et 1956, elle fréquente chaque jour la bibliothèque municipale d’Orléans où elle croise le directeur Georges Bataille sans savoir vraiment qui il est[1]. En 1959, elle suit des études littéraires à la Sorbonne[1].
Conservatrice en chef des bibliothèques, elle exerce dans les bibliothèques universitaires parisiennes[1] de 1967 à 1986, puis en Guadeloupe à la Bibliothèque départementale de prêt de 1986 à 1993, et enfin à la Bibliothèque de l’Université d’Orléans de 1994 à 2000[3] - [4].
Elle est morte en 2006 à 65 ans, à Baule[5]. Quelques livres sont publiés ultérieurement, dont le roman L'Emprise[6].
Ĺ’uvre
Excepté un livre de poèmes publié en 1986, elle commence à publier des ouvrages essentiellement à partir de 1996[6]. Le silence, et le regard, sont parmi les thèmes de prédilection qui traversent son œuvre[2] - [5] - [7]. L'Habituée est son premier roman. La Demande est consacré à ce qui n'est pas dit entre Léonard de Vinci, installé dans les bords de Loire, et sa servante[7]. Un été de glycine est consacré à William Faulkner[1]. La Robe bleue évoque les dernières années de Camille Claudel et est un récit de la construction d'une œuvre. Elle a publié aussi des proses poétiques, comme Dans le temps qu'il marchait, poème narratif sur le voyage de Friedrich Hölderlin de Bordeaux à Nürtingen. Elle avait rédigé également un texte dans Carnet de visite, texte associé à des photographies de Hien Lam-duc sur la vie à domicile des personnes âgées[1] - [2].
Ĺ’uvres
- Sombres dans la ville où elles se taisent (poésie), Arcane 17 (1986)
- L'Habituée, Éditions Verdier (1997) - Traductions
- La Demande, Verdier (1999), Folio (2001) - Traductions
- Le commandement, Gallimard (2001) - Traductions
- Le lit de la mer, Gallimard (2002)
- La robe bleue, Verdier (2004), Verdier Poche (2007) - Traductions
- Dans le temps qu'il marchait, Ă©ditions Laurence Teper (2004)
- Un été de glycine, Verdier (2005)
- L'Emprise, Verdier (2006)
- Artemisia et autres proses, Ă©ditions Laurence Teper (2006)
- Les Petites Terres, Ă©ditions Verdier (2008)
Distinctions
Son ouvrage La Demande sur LĂ©onard de Vinci a obtenu plusieurs prix :
- Prix du roman France Télévisions 1999[4]
- Prix du Jury Jean-Giono 1999[4]
- Prix des auditeurs de la RTBF 1999[4]
- Prix Flaïano de littérature étrangère 2001
Notes et références
- Xavier Houssin, « Michèle Desbordes, romancière », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Marie-Noëlle Campana, « Desbordes, Michèle [Beaugency 1940 - Baule 2006] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1219
- « Décès de l'écrivaine Michèle Desbordes », L'Obs,‎ (lire en ligne)
- « Michèle Desbordes », sur Evene - Le Figaro
- Jean-Baptiste Harang, « Michèle Desbordes, des pages de silence, et l'absence », Libération,‎ (lire en ligne)
- Patrick Kéchichian, « Le monde perdu de Michèle Desborde », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Jean-Baptiste Harang, « La servante Tassine. Une histoire tissée de silence entre une servante et un maître italien du grand siècle: La Demande de Michèle Desbordes », Libération,‎ (lire en ligne)
Voir aussi
Liens externes
- Michèle Desbordes sur le site remue.net
- (it) Michèle Desbordes, L'offerta/La demande sur le site Spigoli&Culture spigol@ture
- Les Amis de Michèle Desbordes : https://lesamisdemicheledesbordes.wordpress.com/