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Meola Creek

Meola Creek (en anglais : Meola Creek) est un cours d'eau de la rĂ©gion d’Auckland dans l’Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Meola Creek
anglais : Meola Creek
Illustration
Vue dela partie supérieure de Meola Creek
Caractéristiques
Longueur 5 km
Cours
Source Mount Roskill
Embouchure Waitematā Harbour,
GĂ©ographie
Pays traversés Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Île l’Île du Nord
RĂ©gion Auckland

Sources : en.wiki, Google Maps OpenStreetMap, LINZ

GĂ©ographie

Meola Creek est situĂ© dans un Bassin de drainage intĂ©grĂ© au rĂ©seau d’eau pluviales No #1 du rĂ©seau de drainage d’Auckland City. Le bassin consiste en une large vallĂ©e naturelle, qui court en descendant des pentes nord-est du mont Albert (en) dans le nord de la banlieue d’Owairaka, au nord de la route de ‘ Mt Albert Road’. La section supĂ©rieure de Meola Creek s’écoule le long de la limite de collĂšge de Westerspring (en) et Ă  travers la " RĂ©serve de Kerr-Taylor ". La zone autour de la Meola creek est le siĂšge d’une combinaison de secteurs rĂ©sidentiels, commerciaux et d’activitĂ©s de loisirs, qui rĂ©sultent du fait que le ruisseau est entiĂšrement canalisĂ© au niveau du parcours de Golf du " Parc Chamberlain" mais fortement contaminĂ© par la pollution urbaine telle que le zinc et le plomb[1].

Meola Creek se draine dans le milieu de l’estuaire de Waitematā Harbour, sur la partie basse de l’isthme d’Auckland. Ce secteur a une des plus longues histoires de l’urbanisation dans la rĂ©gion d’Auckland. Cette zone autour de l’estuaire est en fait une plaine d’inondation, dont la plus grande partie a Ă©tĂ© convertie en parcs et zones de jeux. Heureusement une bonne portion de la forĂȘt de mangrove reste intacte. Te Tokaroa , le (rĂ©cifs de Meola (en)) prĂšs du Point Chevalier forme la partie nord d’un long flot de lave de 10 km provenant du volcan du Mount Saint John (en) qui s’écoula dans l’étroite vallĂ©e de la crique. Le rĂ©cif s’étend sur plus de km Ă  travers le mouillage de Waitematā[2]

Histoire

Les Māori du coin nomment la crique Waititiko, signifiant l'eau des bigorneaux ("water of the periwinkles"). Les colons EuropĂ©ens ensuite la renommĂšrent :Meola Creek, probablement d’aprĂšs le nom d'un glacier d’Inde (en) prĂšs duquel Allan Kerr Taylor (en) Ă©tait nĂ© et avait vĂ©cu jusqu’à l’ñge de 8 ans. La famille ‘ Kerr Taylor’ vivait en effet prĂšs de la source de Meola Creek dans une maison de style indous appelĂ©e "Alberton", une des maisons historiques les plus rĂ©putĂ©es de la Nouvelle-ZĂ©lande[3]. À la pĂ©riode prĂ©-Maori, la plupart du secteur Ă©tait constituĂ© de marais et en fait, la banlieue de Sandringham situĂ©e Ă  proximitĂ© Ă©tait dĂ©nommĂ©e "Cabbage Tree Swamp" et ce, jusqu’au milieu du XIXe siĂšcle. À la suite de l’installation des colons europĂ©ens, la plupart de la zone autour de la creek restĂšrent des marais couverts d' Ajoncs ou gorse jusqu’à ce qu’ils soient finalement drainĂ©s et convertis en terrain de jeux pour l’école en 1953.

En 2006, une loutre Asiatique appelĂ©e Jin fit la une des journaux nationaux en s’échappant du Parc zoologique d'Auckland descendant Ă  la nage la crique Meola en profitant de la marĂ©e descendante et ensuite dans le mouillage de Waitemata Harbour[4]. La loutre fugitive fut plus tard recapturĂ©e sur Île Motutapu dans le Golfe de Hauraki[5].

Menaces

Des analyses chimiques et biologiques rĂ©centes portant sur la qualitĂ© de l’eau et sur les sĂ©diments indiquent que ‘Meola Creek’ est dans une condition mĂ©diocre. La canalisation de la riviĂšre et la pollution ont mis dans des conditions prĂ©caires son biotope et ses caractĂšres hydrologiques fondamentaux. Les polluants tels que les mĂ©taux lourds et les rĂ©sidus pĂ©trochimiques entrent dans la crique via plusieurs voies de drainage des eaux pluviales tout le long de la creek de Meola. À cause de cette situation dans une zone lourdement urbanisĂ©e il y a un pourcentage Ă©levĂ© de Surfaces impermĂ©abilisĂ©es telles que des routes, des parkings et des bĂątiments, estimĂ©s Ă  94 % de la surface de drainage[1] - formant tous des milieux idĂ©aux pour canaliser les contaminants dans les Ă©gouts de la ville[6]. La creek reçoit aussi une quantitĂ© significative de sĂ©diments via le drainage des excĂšs d’eau du sol en particulier des aires de jeux des Ă©coles ainsi que des glissements de terrains causĂ©s par l’érosion. Durant les pĂ©riodes de fortes pluies combinĂ©e avec les eaux usĂ©es les Ă©gouts drainant l’eau de pluie peuvent souvent dĂ©border, dĂ©chargeant les excrĂ©ments humains directement dans la creek.

Les problĂšmes, toutefois, ne sont pas confinĂ©s Ă  la creek – Ă  l’intĂ©rieur du secteur du ‘Meola Reef’ siĂ©geant dans ‘Waitematā Harbour’, Ă  la fois, le taux du zinc et le plomb ont atteint le niveau d’alerte, ce qui signifie que la communautĂ© des animaux benthiques (e.g., coquillages et autres invertĂ©brĂ©s logeant dans les sĂ©diments) ont Ă©tĂ© sĂ©rieusement impactĂ©s[7]. Les mĂ©taux lourds comme le zinc peuvent persister dans l’environnement aquatique pendant une pĂ©riode de temps considĂ©rable, en particulier dans les sĂ©diments. En consĂ©quence, les mĂ©taux peuvent s’accumuler dans les tissus des organismes benthiques et ceux de leurs prĂ©dateurs jusqu'Ă  un Niveau trophique plus Ă©levĂ© dans la chaĂźne alimentaire. Le Zinc a aussi Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© comme toxique pour les plantes aquatiques. Chez les poissons nĂ©s dans une eau contenant du zinc, il peut perturber la rĂ©gulation ionique, altĂ©rer les tissus des branchies entrainant une hypoxie[8]. Combien de cela peut il ĂȘtre attribuĂ© Ă  la pollution industrielle de la pĂ©riode historique n’est pas connu[9] Ce que l’on sait, c’est qu’il y a eu une augmentation significative de l’entrĂ©e du zinc dans cet environnement depuis les annĂ©es – la pĂ©riode oĂč la peinture galvanisĂ©e a commencĂ© Ă  ĂȘtre utilisĂ©e pour la couverture des toitures dans cet zone de drainage intensĂ©ment urbanisĂ©e. En particulier, les toitures industrielles se sont avĂ©rĂ©s avoir un taux de zinc significativement plus Ă©levĂ© que les autres sources urbaines[10].

Notes et références

  1. (en) Waterview Connection - Assessment of Environmental Effects: Part C, New Zealand Transport Agency, , p. 8.17–8.19
  2. (en) Auckland City Council (2001) Assessment of Environmental Effects, Prepared by the Auckland City Council and Metrowater
  3. (en) « - History of Alberton » (consulté en )
  4. (en) Mara Pattison-Sowden, « Come home Jin, you really otter », (consulté le )
  5. (en) Herald Staff, NZPA, « La loutre manquante est retrouvée », journal:The New Zealand Herald, (consulté le )
  6. Paul, M. J., Meyer, J. L. (2001) Streams in the Urban Landscape, Annual Review of Ecology and Systematics, 32: 333-365.
  7. Auckland Regional Council (2004) Blueprint for monitoring urban receiving environments. Technical Publication No. 168, revised edition. Auckland Regional Council.
  8. Widianarko, B., Kuntoro, F. X. S., Van Gestel, C. A. M., Van Straalen, N. M. (2001) Toxicokinetics and toxicity of zinc under time-varying exposure in the guppy (Poecilia reticulata). Environmental Toxicology and Chemistry, 20:4.
  9. Williamson, R. B., Kelly, S. (2003) Regional Discharges Project Marine Receiving Environment Status Report. Prepared for Auckland Regional Council.
  10. Hartwell, S., Silyn-Roberts, G. (2002) At source control of copper and zinc through management of roof and gutter materials. URS New Zealand Limited.

36° 53â€Č 17″ S, 174° 43â€Č 40″ E

Position de la riviĂšre Meola creek  sur la carte de la Nouvelle-ZĂ©lande
toponyme
Localisation de la Nouvelle-ZĂ©lande dans le Monde
Position de la riviĂšre Meola creek sur la carte de la Nouvelle-ZĂ©lande

Voir aussi

Liens externes

Ressource relative à la géographie :
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