Mbilia Bel
Mbilia Bel, née Marie-Claire Mboyo Moseka, le au Congo belge, est une chanteuse congolaise de la rumba[3] - [4].
Surnom | Impératrice de la Musique congolaise[1], Cléopatre de la musique Congolaise, Cléopatre du XXIe Siècle[2] |
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Nom de naissance | Marie Claire Mboyo Moseka |
Naissance |
Congo belge |
Activité principale | Auteur, Compositrice |
Genre musical | Rumba congolaise, Soukouss |
Instruments | Voix |
Labels |
Rounder Records Shanachie Records |
Site officiel | http://www.mbiliabel.com |
Biographie
Naissance
Marie-Claire Mboyo Moseka, dit Mbilia Bel est une chanteuse de la République Démocratique du Congo née à Kinshasa le 30 août 1959. Son père Mbala Mbondi, dit Louis XIV était célèbre danceur de la charanga à Bumba, dans la province de la Mongala et sa mère s'appelait Mboyo Mbilia [5].
Débuts
A l'âge de 10 ans, Mbilia Bel était déjà attirée par la musique et n'a pu opposer la moindre résistance pour s'y laisser emporter. Lors d'un interview à sa résistance, elle déclarant que c'est la togolaise Bella Bellow en tournée au Zaïre en 1969 qui l'avait marqué par sa voix charmante envoûtante. Depuis lors, Mbilia Bel avait pris l'option non seulement comme elle, mais aussi devenir une grande star de la musique africaine. Mbilia Bel s'appliquait bien à l'école. Elle a fait 6ème primaire et quelques années des humanités qu'elle n'a pas terminées, avait elle confié,
En 1976, à peine 17 ans, Mbilia Bel suivait un communiqué radiodiffusé annonça que la chanteuse Abeti Masikini recherchait des choristes pour son groupe. Elle sauta sur l'occasion, d'autant plus choriste, elle était déjà à la paroisse catholique du quartier 12 de la commune de Ndjili. Après un test concluant, elle s'engagea au groupe de la tigresse aux griffes, appelée Abeti Masikini. Deux ans après, des danseuses quittent en masse l'orchestre d'Abeti Masikini, laissant ainsi un grand vide à combler. Abeti Masikini découvra ainsi Mbilia qui abandon le micro en faveur de la chorégraphie. Elle s'y prend tellement bien que l'auteure de Likayabu <<Poisson salé>> et la patronne du groupe en faira d'elle la danseuse principale. Quelques mois après, Mbilia Bel quitta <<les Redoutables>> d'Abeti Masikini et décida de ne plus rien faire, pendant une année [6].
En 1979, Abeti Masikini se souvient de Mbilia Bel qu'elle va personnellement chercher à Ndjili chez ses parents. Mbilia Bel regagne afin <<les Redoutables>> et reprend sa place de danseuse principale mais pas pour longtemps, car brisa encore la chaîne . En 1980, Marie-Claire Moseka, dit <<Mbilia Bel>> pense reprendre ses études, elle s'en va s'inscrire dans une école à la Gombe pour une formation en Secrétariat de Direction. Tout se passera bien jusqu'à la moitié de l'année 1981, lorsque le célèbre chanteur Sam Mangwana lui propose d'accompagner l'orchestre Bo-Bongo pour quelques concerts. l'Aa jeune femme va mordre à l'hameçon . Au cours d'une tournée au Shaba dans l'ancien province du Katanga, Mbilia Bel s'estime floué. Elle << cochonne>>, dit elle. Elle décide cette fois-ci mettre fin à carrière musicale [6].
L'homme, Dieu dispose dit-on, pendant que cette artiste innée usait de ses savates sur le chemin d'un Centre de Formation à la dactylographie et à la sténographie, Michel Sax, saxophoniste de l'Afriza de Tabu Ley, lui propose de remplacer les <<Yondo Sisters>> , deux soeurs danseuses et chanteuses qui viennent de quitter le groupe.
Mbilia Bel chez Afriza
Mbilia Bel oubliant sa décision de ne plus faire la musique, Rochereau l'accueille à bras ouverts, mais le soumet à un test au chant et à la danse. Mbilia Bel épate le patron de l'Afriza qui n'hésite pas à l'embaucher . Il l'a rebaptise séance tenante, du surnom de <<Mbilia Bel>>.
Renommée
Sa première chanson avec Afrisa, sortie au début de 1982, est Mpeve Ya Longo (ce qui signifie « Esprit saint » en kikongo), une chanson émouvante sur la violence conjugale.
Avec Eswi Yo Wapi, sortie en 1983, c'est le début du succès. La chanson remporte le prix de la meilleure chanson de l'année 1983 au Zaïre, et Mbilia Bel remporte le prix du meilleur nouvel artiste. Elle participe aussi à plusieurs autres chansons cette année-là, comme Lisanga ya Bambanda de Tabu Ley, Faux pas et Quelle méchanceté de Dino Vangu.
Vers le milieu des années 1980, Mbilia Bel épouse Tabu Ley. Parmi elles, Mobali na ngai wana, chanson composée par Tabu Ley et Roger Izeidi, est une adaptation d'un chant traditionnel en kikongo. Dans la chanson, Mbilia Bel fait l'éloge de son mari, et insiste sur le fait que, même s'il a la possibilité de choisir l'une des plus belles femmes de Kinshasa, il l'a choisie. D'autres chansons remportent un grand succès, comme Balle à terre et Bameli soja[7].
En 1987, Tabu Ley recrute, pour accompagner Mbilia Bel, une autre artiste féminine, Kishila Ngoyi, également connue sous le nom de Faya Tess. C'est avec cette nouvelle gamme qu'Afrisa entreprend une tournée en Afrique de l'Est, au Kenya, en Tanzanie et au Rwanda. À leur retour à Kinshasa, des rumeurs commencent sur un désaccord entre Tabu Ley et Mbilia Bel : apparemment, Mbilia Bel n'a pas été trop heureuse de l'émergence de Faya Tess. Tous deux nient publiquement avoir de problèmes.
Départ du groupe Afrisa International
La naissance de sa fille Melody Tania Tabu, issue de son union avec Tabu Ley, incite la chanteuse à prendre une pause dans son activité scénique. Après un dernier album avec Tabu Ley en 1987, M'bilia Bel quitte le groupe et rejoint brièvement un producteur gabonais à Libreville, avant de partir pour Paris où elle accompagne le guitariste Rigo Star Bamundele. Les versions ultérieures, Yalowa "Ironie", "Benedicta" et Désolé, rencontrent un succès limité.
En 2001 elle sort un opus intitulé " Welcome" sous la direction de Souzi Kaseya qui a connu un énorme succès en Afrique et Ailleurs, ce qui lui a valu un Kora en Afrique du Sud. Suivi des albums "Bellissimo"," the queen", "panthéon" "mobali ya bato" avec le concours lutumba simaro
Entre 1989 et 1990, elle part en tournée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Afrique occidentale. Plusieurs tournées au Canada, au Brésil, en Colombi devant 80 000 spectateurs colombiens et a été décoré" la Reine de Barakiya" par le Président Colombien.
De nos jours, elle ouvre à Kinshasa une école de formations des jeunes filles âgées de 18 à 22 ans dans plusieurs métiers[8] - [9] - [10].
Discographie
- 1983 : Eswi Yo Wapi et Faux Pas
- 1984 : Loyenghe et Boya Ye
- 1985 : Keyna et Ba Gerants Ya Mabala/Paka Wewe
- 1986 : Beyanga
- 1987 : Contre ma Vvlonté
- 1988 : Phénomène (disc d'or)
- 1991 : Bameli Soy et Désolé
- 1993 : Ironie (avec Rigo star)
- 1997 : Nalembi'Marakas d' or, Yalowa et Exploration
- 1999 : 8/10/Benedicta/8/10
- 2001 : Welcome (Kora 2002)
- 2003 : Boyaye
- 2004 : Belissimo
- 2010 : Nadina
- 2011 : The Queen
- 2013 : Panthéon
- 2014 : Royaume
- 2017 : Signature
- 2018 : Don de Dieu feat. Tshala Muana
Clips (DVD et VHS)
- 1983 : Eswi Yo Wapi et Faux Pas
- 1984 : Loyenghe et Boya Ye
- 1985 : Keyna et Ba Gerants Ya Mabala/Paka Wewe
- 1986 : Beyanga
- 1987 : Contre ma volonté
- 1988 : Phénomène
- 1991 : Bameli Soy et Désolé
- 1993 : Ironie (avec Rigo Star)
- 1997 : Yalowa et Exploration
- 1999 : 8/10/Benedicta/8/10
- 2002 : Welcome
- 2003 : Boyaye
- 2004 : Belissimo
- 2011 : La Belle Époque Vol.1-2 (clips) et Queen
- 2013 : Panthéon
- 2014 : Royaume
- 2017 : Signature
- 2021 : Big Mama
Références
- « Mbilia Bel », sur RFI, (consulté le )
- deskadmin1, « La Cléopâtre Mbilia Bel annonce la sortie son maxi single « Big Mama » | acpcongo » (consulté le )
- « Née le 10 janvier 1959 : Mbilia Bel met fin à sa carrière musicale à 58 ans! », sur sangoyacongo.com, (consulté le )
- « Times of Zambia | Mbilia Bel coming » (consulté le )
- Kinkiesz, « Biographie de Marie-Claire Mboyo Moseka, dit Mbilia Bel » , sur Kin Kiese, (consulté le )
- « Biographie de Marie-Claire Mboyo Moseka, dit Mbilia Bel » , sur Kin kiese, (consulté le )
- (en) « Mbilia Bel », sur Fespam.africa.com (consulté le )
- « Mbilia Bel se lance dans la formation des jeunes filles à la musique », sur 100pour100culture, (consulté le )
- « Mboyo Moseka Marie-Claire alias Mbilia Bel - Univers Rumba Congolaise », sur https://www.universrumbacongolaise.com/ (consulté le )
- Jordache Diala, « [Légende vivante de la musique féminine] 63 ans, Mbilia Bel : ‘‘je n’ai pas d’autres richesses précieuses à préserver que ma voix’’ », sur Journal La Prospérité (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) AllMusic
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Ressource relative à l'audiovisuel :